Ouvrir les yeux. A chaque nouveau voyage, je souhaiterai ne pas pouvoir dormir et en voir toujours plus. Mes progrès dans le domaine de la photographie et du travail graphique me permettent peu à peu de vous montrer à la fois ce que j’ai ressenti et ce que j’ai vu, comme j’ai commencé à le faire lors de mon séjour à Prague. C’est sur chemin que je souhaite vous emmener en Nouvelle-Zélande. Entre ma vision poétique d’un lieu et la réalité, au croisement, parfois au delà. Réussite ou non, je vous laisse juge… J’ai envie d’explorer avec vous les chemins en dehors de la réalité quotidienne du voyageur que certains ont déjà pu suivre avec le voyage en Nouvelle-Zélande sur instragram. Bienvenu en Nouvelle-Zélande.
Auckland : test de vin à Big Picture
Test des vins né0-zélandais à Big Picture : http://www.thewineexperience.co.nz/
Lisa, la manager vous guide dans votre découverte.
On peut, ici, tenter de deviner tous les arômes recensés dans les vins.
J’ai un faible pour les blancs
Comme je l’ai dit dans cet article ici, les quelques 6 verres de vin plus tard, conjugués au manque de sommeil suite au 32h en avion, m’ont quelque peu assoupi une fois que j’ai pu enfin retrouver le chemin de mon auberge. Le lendemain, je n’ai pourtant pas loupé mon bus qui m’emmenait à Paihai.
Pahai : dauphins, Hole in the Rock, Cap Reiga…
Me voilà parti pour le Bay of Islands Day Tour incluant le Hole in the Rock Cruise ainsi que la visite du lieu historique : Waitangi Treaty Grounds http://www.greatsights.co.nz/sightseeing-destinations/bay-of-islands/cape-brett-hole-in-the-rock-cruise/
Sur la route, bien entendu, je garde les yeux ouverts. Patience parfois récompensée par de brèves apparitions du soleil, en ce début de trajet, insistant alors sur cet effet dramatique.
Rien n’est en flammes, c’est seulement mon imaginaire qui m’emmène ailleurs alors que j’ai le front collé à la vitre.
Vision artistique d’un kaori tree. Les arbres géants qui poussent haut tant qu’ils sont abreuvés de lumière.
Waintagi treaty grounds. http://www.waitangi.org.nz/
On peut profiter de danses Maoris. Malheureusement, je n’étais pas présent aux bons horaires. C’est un lieu sacré pour les maoris.
Totem qui représente un dieu. Malheureusement, n’ayant pas mon carnet de voyage sous la main, je suis incapable de vous dire lequel…
The Waitangi National Trust estate (“Lieu de naissance de la nation”, c’est là où le traité de Waitangi entre les Maoris et la Couronne Britannique fut signé le 8 février 1840), New Zealand, non loin de Paihai. La dernière rénovation fit ressortir la structure d’origine qui avait été altérée par des reconstructions au cours du temps.
Traité de Waitangi
Y flotte le drapeau britannique et le drapeau néo-zélandais. Ma guide est une descendante directe de l’une des chefs ayant signé le traité. J’en apprends plus sur les trahisons et les rancoeurs qui sont nées après que le traité fut bafoué et que la guerre fit rage entre maoris et britanniques.
Balade dans la mini forêt jouxtant le parc.
Rocher irréel. On se croirait un peu dans la forêt de Fangorn.
Pahia : Dauphins, Hole in the Rock
Coucher de soleil sur Paihia. Pour les plus observateurs, il y a un banc à gauche de l’arbre, mon coin pour les pauses…
En route pour le Hole in the Rock. Non ce n’est pas moi au premier plan. Juste pour vous montrer, au loin, que la météo peut changer brutalement. Un dicton dit “Si vous n’aimez pas la mété0, attendez 5 minutes”
Vue artistique de la Bay of Islands
La capitaine du bateau. On a discuté et il s’avère que Greatsight favorise la parité homme/femme et il y a actuellement autant de femmes que d’hommes capitaines de navires travaillant dans la baie avec Greatsight. Une politique qui mérite d’être mentionnée. Elle a commencé comme simple assistant et a gravi les échelons petit à petit.
Nos amis les dauphins. On peut nager avec eux mais ils étaient fatigué après avoir batifolé toute la matinée avec les touristes. Greatsigh respecte strictement la tranquillité de ces mammifères et touristes désireux ou non, s’ils estiment que les dauphins ne veulent pas, ils ne leur forcent pas la main.
Thibaud, un jeune chercheur français qui étudie l’impact du tourisme sur l’environnement des dauphins en partenariat avec Greatsight. Décidément, on croise des français vraiment partout 🙂 Je l’ai contacté pour un interview donc vous entendrez de nouveau parler de lui.
Le célèbre Hole in the Rock. On passe au travers avec le bateau si le temps le permet. A droite, l’ancien Hole in the rock et au centre, vous pouvez remarquer une petite cavité qui, normalement, avec l’érosion, deviendra le prochain d’ici une centaine d’années.
Qui voit le petit phare caché par un nuage ? On ne peut y dormir mais on peut passer quelques nuits dans le refuge au premier plan. On peut aussi se balader sur l’île et cela prend quelques heures pour rejoindre le phare selon Thibaud. Dommage, je l’ai appris un peu tardivement. On peut s’y rendre en stop. Prévoyez des sacs de couchage.
Une des petites iles de la Bay of Islands.
Je verrai bien un château en haut de celle-ci ! Pas vous ?
Coucher de soleil sur la plage de Paihia
Lever de soleil sur Paihia. Ces deux phrases sonnent comme une phrase somnolente lors d’une projection de diapo mais c’est loin d’être le cas. Je me prépare à partir pour Cap Reinga avec Greatsight : http://www.greatsights.co.nz/sightseeing-destinations/bay-of-islands/cape-reinga-ninety-mile-beach-tours
Cap Reinga, le point le plus au nord de Nouvelle Zélande. Lieu de pèlerinage ayant une forte symbolique spirituelle. Il y a un petit arbuste en bas du rocher. La légende veut que les âmes passent de l’autre côté en sautant vers les flots qui les emmenent vers l’autre monde. Les néo-zélandais font parfois un long voyage pour y faire la paix avec leurs proches décédés. Les rancoeurs sont ici balayés par la beautés des éléments qui souvent s’y déchaînent.
La photo fut prise alors que j’étais couché derrière le mur, mon parapluie entre mes jambes, tenant fermement mon appareil. Cela n’empêcha pas la pluie de me balayer, moi et l’objectif et ce, malgré le cache de protection. Je fus l’un des rares fous furieux que l’orage approchant n’effrayait pas. J’avais, pour ainsi dire, la vue pour moi seul et cela suffit pour me convaincre. Je n’ai cependant pas pris le risque de sortir l’appareil au delà du muret. Les rafales était assez puissante pour me faire vaciller et je n’aurai pas apprécie de voir mon Canon 5d faire le plongeon une dizaine de mètres plus bas, accroché ou non à mon cou. Je revins trempé. Fier et trempé. Ramenant quelques photos brandies tel un trophée. Certains suivirent mes pas, une japonaise notamment (le souvenir et la photo qui vont avec sont rois). La famille de touristes indien se tenant au sec, dans le bus, voulait renégocier le prix de l’excursion car le temps était trop mauvais pour faire des photos. Ils me regardaient comme une bête de foire alors que mon jean dégoulinait et qu’une flaque d’eau se formait à mes pieds. Je leur répondais en souriant “It’s only water. Rain don’t kill you know”. On me surnomma “crazy French guy”
Surf sur les dunes de sable.
5 fois je suis remonté en haut de la colinne avec mon compère en bleu dont j’ai oublié le nom, William je crois. Mes oreilles sifflaient et mes jambes hurlaient leur haine contre moi. Moi j’étais accroc à la sensation. On était les seuls à ne jamais freiner et c’est à celui qui irait le plus loin. Evidemment, je suis allé le plus loin. J’ai traversé le petit ruisseau et j’ai fini trempé et couvert de sable de la tête au pieds mais j’étais allé le plus loin.
Pour aller plus vite, on appliquait tous les conseils du chauffeur. On courait avant de plonger, allongé sur le ventre, les pieds levés, le devant de la planche remontée. Parait-il que l’on peut atteindre les 70 km/h, je ne sais pas si je les ai atteints mais lorsque le bout de mes doigts tenant le bord de la planche effleurèrent le sable, j’ai eu la peau arrachée jusqu’au sang par les frottements. J’ai, à ce jour, encore un creux au niveau de la première phalange de mon annulaire.
La fusée qui s’apprête à dépasser William, c’est moi.
90 miles beach. Tout au fond, c’est Cap Reinga. Il y a des coquillages que l’on peut ouvrir et manger cru comme des huîtres. J’ai testé, c’est salé. La japonaise du bus en ramena bien quelques kg. On se demandait si elle voulait ouvrir un restaurant à sushis dans le coin.
Au menu des prochains articles dans l’île du Nord. Russel, Rotorua, Taupo, Wellington…
Activités : saut à l’élastique, saut en parachute, Hobbiton, Gloworn caves, musée, parcs volcanique…
Plus d’infos sur la Nouvelle-Zélande : http://www.newzealand.com/nouvelle-z%C3%A9lande/
Très belles histoires, très belles photos, ça fait rêver..
Ce genre d’expérience est accessible à tout le monde, il faut juste s’en donner les moyens!
C’est si beau! C’est drôle les photos précédant celle du sandboard me rappellent tellement les jolis villages côtiers qu’on peut voir aux États Unis
Vos photos sont vraiment très belle, ça me donne envie de visiter la nouvelle zélande, enfin quand j’en aurai les moyens financiers…