Pourquoi devrais-tu partir voyager seul et maintenant ?
Car on t’a menti. On t’a menti sur beaucoup de choses. Beaucoup et trop longtemps. Et sur beaucoup de choses on te mentira encore. En une chanson sans cesse rabattue, ressassée, remâchée. On t’as menti. Souvent pour de mauvaises raisons. Rarement pour les meilleures.
On t’a menti. Parce que l’on souhaite te protéger. Parce que l’on t’aime. Parce que l’on souhaite ton bonheur. Parce ce que l’on souhaite ta réussite professionnelle. Conventionnelle, souvent enfermée entre 4 murs et un toit. Parce que cette “réussite professionnelle” devrait se faire ici et maintenant, faisait fi de tes plus belles années. Parce que ton bonheur, ton épanouissement, devrait se faire ici et maintenant, sous la forme entretenue et adoubée par la société.
Et puis on a entretenu ta peur. Ta peur de l’inconnu. Ta peur des autres. Ta peur des différences. Ta peur des changements. Ta peur des risques. Des erreurs. De l’échec. De toi-même. Cette peur qui enferme les hommes. Cette peur qui met des œillères. Cette peur qui abrutit l’esprit. Mais l’esprit et le corps peuvent se libérer de la peur. Tu peux percer la bulle de mensonges.
Alors toi qui est sur le chemin du changement… Change. Vis. Voyage.
Voyage car le monde n’est pas si dangereux
Crois-moi, le monde n’est pas si dangereux. Mieux. Le monde n’est pas dangereux. Oui, les hommes le sont. Parfois. Mais les hommes sont majoritairement bons. Pas en tout temps, pas en tout lieu, je te l’accorde. Et certainement pas là où l’avidité, l’obscurantisme, l’esclavage économique ont pris ou repris place.
Mais les hommes sont bons. Oui l’homme est bon. Quelque soit sa couleur, son origine, sa religion. Quel qu’il soit, d’où qu’il vienne, l’homme simple est bon. Son coeur et son âme parlent notre langage. Ton langage. Un langage universel. Un langage qui fait fi des frontières. Un langage où le verbe est un sourire. La gentillesse, la grammaire. La recherche du bonheur, la ponctuation.
Voyage et tu verras que le véritable danger n’est pas celui que tu crois…
Voyage car la beauté de ce monde disparaît
C’est bien triste, c’est très regrettable mais c’est un fait. Le monde disparaît. Il disparaît… Englouti peu à peu par nos larmes, nos armes et les flots. Il disparaît sous les côtes en béton, les sentiers en goudron et quelques panneaux publicitaires vantant le bonheur coca cola et les bienfaits des fast food. Voici le panorama que l’on produit, reproduit, exporte et impose. Souvent par la menace. S’il le faut par la force. On le vend aussi par la prose. Car c’est “de la croissance”, et que l’on “croît” dans une ultime fuite en en avant. Car c’est de la consommation, comme si posséder définissait la valeur de notre existence . Car c’est une conception matérialiste de la société que l’on nous dicte, conception qui laisse tant d’entre nous sur le côté de la route. Rejetés. Crevés. Comme de vieux pneus usés.
Et la carte postale. Que devient cette carte postale rêvée, idéalisée, sublimée ? Que devient l’épi florissant de tes aventures ? La carte postale de ce monde, celle pour laquelle tu as durement économisé quelques deniers pour te l’offrir, que devient-elle ? Elle disparaît, elle aussi, peu à peu. La beauté de ce monde, elle disparaît avec lui. Cette beauté, celle que l’on trouve dans le coeur des hommes, dans des paysages préservés, n’a pas de valeur tangible, n’a pas de valeur réelle. N’a plus de valeur. Et puisque rien dans ce monde ne peut plus exister sans valeur marchande, sans un prix, sans profit, ce qui reste est donné en sacrifice sur l’autel du tourisme de masse.
Alors voyage avant qu’il ne reste que des souvenirs des beautés de ce monde…
Voyage seul car tu ne le seras jamais vraiment…
Il y aura des moments de vide. Il y aura des moments de doute. Il y aura des moments où la solitude sera une torture pour celui qui a soif de paroles, de contact, de chaleur humaine. Mais, il y aura des jours ou cette solitude sera ta force. Elle ne sera plus la solitude subie, elle ne sera plus ton ennemie, elle sera l’instrument de ta liberté…
Voyage seul car si tu regardes bien le monde qui t’entoure, avec les yeux de celui qui décide seul de tracer sa voie, tu trouveras toujours quelqu’un avec qui partager ton pain quotidien. Un compagnon de route. Un rayon de soleil sur tes nuages de doutes.
Il ne sera peut-être qu’une présence, qu’un regard, il ne deviendra pas forcément ton ami car l’amitié se mérite. Mais il sera là. Ils seront là. Attendant une réponse. Attendant que tu surmontes la peur. Ta peur de l’autre. Car je te le répète, l’homme est bon. Il souhaite partager ses rêves et entendre les tiens.
Et parfois, en d’étranges circonstances, au milieu de nulle part, tu pourras trouver la graine de l’amitié que tu as toujours cherché. Peut-être même le voyage t’amèneras à croiser l’âme soeur pour qui ton coeur toujours battait, quelque part au loin, sans jamais le connaître. Alors voyage.
Voyage, car même le coeur le plus solitaire possède une porte entrouverte pour l’amour, un sentier caché, pavé pour l’amitié.
Voyage car un jour tu seras vieux
Ton corps ne sera plus le même. Ton corps sera fatigué, usé, laminé. Tu auras une grande partie de ta vie derrière toi. Une route sans retour. Un monde sans détours. Un monde souvent construit sur des regrets. “Et si…” te diras-tu… Ce monde qui était devant ta porte et que tu n’as pas connu aurait pu te changer. Il le peut toujours… mais l’impact sur ta vie sera moindre.
N’attends pas la retraite pour vivre. N’attends pas la retraite pour voyager. Il viendra un temps ou ne seras plus aussi vif, aussi agile, aussi fort qu’avant. Tu seras vulnérable. Tu n’auras peut-être plus la même insouciance, la même énergie par rapport à ce monde.
A ces cultures si étranges, à ces cultures qui nous échappent. Le jeune voyageur peut être modelé par le voyage. Il est élastique. Il s’adapte. Le voyageur tardif souhaite souvent modeler le monde à l’image qu’il se fait du voyage. Le confort remplace la notion d’aventure, le coût domine l’expérience, la notion de sécurité empiète sur celle de la réelle découverte.
Voyage avant que les ans qui passent enferment définitivement l’enfant qui a soif de découvertes.
Voyage si tel est ton souhait réel.
On ne voyage pas pour son entourage. On ne voyage pas par devoir. On voyage pour soi. On ne devrait jamais voyager parce que l’on nous dit que cela fera de nous une personne meilleure. Mais on devrait suivre notre coeur si ce dernier sent que cela est vrai.
Je n’ai rien à prouver. Je n’ai rien à cacher. Je ne fuis pas ce monde. Je pars à sa rencontre. J’y vois là mon projet. J’y trouve là ma vision.
Le voyage peut-être un désir profond. Le voyage peut-être une quête spirituelle. Mais le voyage ne me rend pas heureux. Pas uniquement. Pas forcément. Voyager pour voyager ne rend pas heureux. Voyager ne me rend pas heureux. Mais voyager me donne des clés me permettant d’aspirer au bonheur. Pas seulement le mien. Mais aussi celui des autres.
Et c’est dans ce projet égoïste que l’expérience m’amène à devenir plus altruiste.
Voyager n’est pas une fin. Et pour beaucoup, il en a une. Pas pour moi. Car c’est mon choix. Car c’est ma voie. Peut-être voyager te permettra de trouver la tienne.
Voyage car tu n’as pas besoin d’être riche pour voyager
Ce n’est pas une question de compte en banque. C’est plus une question de volonté. C’est d’avantage une question de temps. Épingler les capitales et les selfies comme d’autres épingles les papillons appauvrira certainement ton portefeuille mais n’enrichira pas ton âme. Ce n’est pas dans les mégalopoles mondialisées, uniformisées, aseptisées, aux panneaux étincelants, à l’appel consumériste incessant que tu voyageras réellement.
Voyager n’est pas une question de distance, de miles, de fuseaux horaires. Voyager est un état d’esprit. Le voyage ce n’est pas un tour du monde de 6 mois, d’un an, de toute une vie. Le voyage c’est ta vie. La vie c’est un des voyages. La vie est le véritable voyage.
Et, lorsque tu auras compris qu’un voyage ne débute pas à des milliers de kilomètres de chez toi mais au pas de ta porte, alors tu sauras qu’il ne faut pas être riche pour voyager. Tu possèdes déjà la plus belle des richesses. Car si tu le souhaites, tu peux faire de chaque jour un voyage. Ce voyage pourra être gai. Il pourra être triste. Il pourra être court. Ou il pourra durer toute une vie. Mais il sera tien. Et comme tu es unique, il en sera de même avec ton voyage.
Moi qui parcourt sans cesse les kilomètres à la recherche de mon ombre, je te le dis.
Pars. Pars seul. Maintenant. Pars seul et voyage…
Tu peux aussi écouter cet article sous forme de podcast.
Et si tu veux une nouvelle dose d’inspiration, lis également :
- un autre de mes articles, plus universel ils te donneront 1000 raisons de ne pas partir alors tu leurs diras…
ou encore inspire-toi d’autres voyageurs comme :
- Amandine du blog Un sac sur le dos sur le fait de devenir le héros de sa vie
- L’article de Moran de rencontre le Monde qui nous donne ses 10 raisons pour partir aujourd’hui
N’hésites pas à partager et épingler cet article sur Pinterest si tu l’apprécies :
J’adore cet article ! Ça fait déjà trois fois que le lit !
Bravo !
J’adore faire des voyages. C’est le moment ou jamais de découvrir de nouvelles cultures. Perso, je ne pourrais pas m’aventurer seule dans un lieu que je ne connais pas. 🙁
Mon rêve, c’est de faire le tour du monde ! Je le souhaite depuis que je suis tout gamin. Je me suis rendu à Barcelone seul et cela m’a beaucoup plu.
Bonjour, MERCI de ton article que j’adore et qui pour moi reflete ce que je pense et ce que j’ai appris en voyage. J’aimerai te demander l’autorisation stp de publier ton article dans le livre que j’écris. Et bien sûr ton nom y figurera. C’est une autobiographie sur mon voyage de 14 mois en sac à dos. merci de ta réponse Rachel
Hello Rachel,
Je suis heureux de lire que l’article te plait. Je ne peux pas donner l’autorisation d’une publication externe de la totalité de l’article car cela équivaut à céder mes droits d’auteur (or je réutilise ce texte dans mon propre livre en cours d’écriture donc cela pose problème) mais je t’autorise à citer un paragraphe avec mention de l’auteur et de l’origine (sur le blog). 😉
Le voyage en solo est très dangereux franchement, surtout lorsque on part pour la Mexique, Colombie, Venezuela.
Superbe article…
Merci pour ces mots ! Quelle Merveilleuse aventure de lire ces quelques lignes… Que ton prochain pas de voyage t’emmène encore plus haut. Merci ça fait du bien 🙂
merci pour ton message Anne. A une prochaine fois 😉
Merci pour ce texte magnifique, plein de justesse et de poésie… Bravo <3
Magnifique article ! J’adore tes posts qui sont toujours plein de poésie. Merci.
Magnifique. A quelques clics de réserver mon vol pour un voyage seule d’un mois, je lis cet article qui me booste davantage et me conforte dans ma décision de partir ainsi. Belles paroles et belles photos au passage!
En tout cas, il est clair que si on écoute son entourage, le monde paraît toujours dangereux. Que ce soit la rue d’à côté ou le pays à l’autre bout du monde. En définitive, comme tu le dis, le monde n’est pas si dangereux!! c’est juste l’inconnu qui fait peur.
Bel hommage au voyage ! Voilà, je voulais vous laisser un témoignage. j’ai 57 ans. Après mes études, j’ai parcouru le monde pendant plus de trois ans. Inutile de préciser que cela fait maintenant un bon bout de temps. Et puis j’ai construit une vie de famille, perdu mon mari très tôt dans un accident, élevé mes enfants toute seule. Aujourd’hui, Un de mes fils parcourt le monde depuis lui aussi plus de trois ans. L’année dernière, je lui ai donné rendez vous quelque part en Asie et nous avons partagé quinze jours magnifiques en mode éco. Pour moi, c’était retour aux sources et la constatation que le virus ne nous quitte jamais ! J’ai observé avec curiosité le nombre incroyable de voyageurs, souvent très jeunes, les changements dans les modes de voyage, en particulier la présence continue des smartphones (pratiques parfois, mais qui isolent aussi). Inutile de dire que je me prépare à repartir, mais plus longtemps et en partie seule. Mon unique inquiétude est quand même la solitude. Parce que dans le voyage “long et pas cher”, je n’ai pas vu beaucoup de cheveux blancs (ils préfèrent les beaux hôtels) et chez vous, les jeunes, une personne de mon âge doit représenter la figure parentale dont vous cherchez à vous émanciper. C’est comme si nous ne faisions pas partie du même monde… dommage, vous aussi vous pourriez un jour vous retrouver dans cette situation. En tout cas, je vous le souhaite ! Il y a tant de choses à découvrir dans nos mondes, extérieur et intérieur…
Beaux voyages à tous et pas seulement aux jeunes 😉
partir seul est toujours enrichissant. on se redécouvre.
“Voyager car un jour tu seras vieux”, la raison pourquoi je voyage fréquemment!!
Alice
Merci de vous, de vos voyages, de vos photos; j’en ai regardé très peu encore; mais ce témoignage poétique est particulièrement beau, les photos sont intérieures, et j’ai beaucoup beaucoup aimé vos mots sur le chemin, voyageur:)
Votre article me donne envie de plier bagage tout de suite et de sauter dans le premier avion!!
c’est le but !
J’ai pas mal voyagé et un peu partout mais j’ai aussi vécu à l’étranger pour de longues périodes.
Et effectivement, le monde est rempli de gens plein de bonnes intentions. Le monde est rempli de potentiels amis, et de potentielles connections plus forte que l’on pourrait penser.
Ca fait du bien de lire un article comme ça, avant de partir pour une aventure prochainement à travers l’Europe! 🙂
Bonne continuation,
Clément.
J’ai voulu aller au bout du monde, parcourant l’horizon avec simple bagage, un petit sac à dos. Parfois l’usure de mes souliers m’indiquait que je devrai m’arrêter un instant. J’ai voulu fuire ma vie, fuis le quotient.
Après 7 ans vagabondés avec un rendez-vous nulle part, désormais je prends le temps d’aimer les moments d’été à la campagne, mémorisant quelques visages au hasard.
J’ai fait la paix avec mon intérieur.
Avoir un chez-soi, c’est si agréable.
La beauté de ce monde disparaitra? je pense qu’elle est partout ou on veut la voir 🙂
Pourquoi ne pourrait pas voyager vieux?
Tout est dans la tete…voyager a plusieurs ou seul, chaque formule a ses avantages et ses inconvenients
Magnifiiiiique !
J’ai senti le besoin de lire tes textes ci-dessus à haute voix, je ne sais pas pourquoi.
J’avais l’impression de ne pas m’entendre mais de t’entendre…toi !
Tu as une telle aisance pour raconter, pour dire, cela a l’air de venir de ton esprit sans
aucune difficulté, comme si cela sortait de ta bouche sans que tu ne t’en rendes compte.
De la pure poêsie, la plus belle que j’ai jamais lue.
Tout simplement MERCI.
Nadine.
De rien Nadine 😉
J’aime ce genre de billet, j’aime cet enthousiaste, j’aime cette envie de vivre et de crier au monde au combien il est intéressant, intriguant, surprenant, aussi bien dans sa beauté que dans sa laideur. Je ne peux qu’appuyer ce genre de reflexions. Ah non, je peux aussi partager, c’est fait.
Ser le top de voyager seul,completement deconecter de CE Monde ki senterre ,pti a pti , PS je pars en camion autour du monde et je c ke jmen remettrai jamais vive la libertés et hésite pas c tellement bon ‘c kan on a pu rien kon ce di ke tou va bien riche d autre shose ni na pas de prix ma vie . désolé pour ces faute iPad de merde voilà et plein de bonne chose dla pars d un pti gas ki veux faire de son rêve sa vie’ astalavista
“Voyager car la beauté du monde disparaît”… Tu as raison et en même temps c’est là tout le paradoxe : car, entre autres, le fait même de voyager génère la pollution qui en cause la disparition…
Cela dit c’est une question non seulement de comment et à quelle fréquence on voyage, mais encore de comment on vit le reste du temps…
C’est assez curieux, mais la pulsion bougiste me laisse de plus en plus circonspect, voire blasé. Entre ceux qui sautent d’un lieu à l’autre pour faire le plein de photos et de sensations prédéfinies comme ils vont chaque samedi d’un rayon à l’autre du supermarché et ceux qui se pensent des voyageurs radicalement différents quand ce qu’ils font est seulement d’aller un peu plus lentement en appliquant la même logique… je ne vois pas une grande différence de fond. A l’inverse, je vois des gens comme toi (en Pologne), Fabrice (Colombie), Kalagan (Mexique), Haydée et Tony (Hongrie, Bulgarie), entre autres, qui pratiquent une immersion longue, qu’elle soit ou pas entrecoupée d’excursions, avec l’apprentissage d’une langue, la tentative de comprendre quelque chose d’un peuple, d’un pays, et en miroir comprendre aussi le pays et la culture dont on vient…
Exception faite de quelques types de voyage souvent motivés par une passion (la marche, le vélo, le voilier, les volcans, les poissons, la plongée, le surf, les ascensions de montagne), plus ça va, plus je crois que le seul type de “voyage” réellement humainement bénéfique des deux côtés (celui qui voyage et l’autochtone) est l’immersion de plusieurs mois.
M’enfin, tu commences à connaître mon tempérament sceptique.
A+
Je ne sais pas si je mériterai de faire exception tu sais. J’aimerai vraiment que l’on nous permette de voyager plus vert. La technologie est là, il manque de l’ambition politique pour l’appliquer. Et puis moi-même, je voyage court, qu’est-ce un mois dans un pays, au fond ? Cela passe si vite… mais j’essaie de m’immerger au mieux avec les locaux. Marché, langue locale même si cela ne reste qu’illusoire.
Pour l’immersion de plusieurs mois, il faut avoir le temps, l’argent ET l’opportunité de réunir les 2 sur place pour réaliser le projet. Difficile… ça et la peur du changement.
Une courte réponse, mon Piotrounet :
l’immersion longue est, en fait, bien moins coûteuse que le fait de demeurer en France. Le mode de vie français commun c’est voiture ou transports en commun/salariat/courses au supermarché/loisirs ; on peut évaluer une dépense individuelle à 1200-1500€/mois, moins pour les salaires faibles, plus pour les salaires élevés.
Au Guatemala, je vis avec 500€/mois et, à partir de janvier, répartissant mieux les dépenses avec ma femme, je tente de descendre à 300€. Mes revenus de blogueur-voyageur et pigiste sont en Euros ; au total, j’épargne donc bien plus ici et peux m’autoriser des activités diverses (et y compris gratuites) ou la constitution de projets nouveaux (je remets à jour mes ateliers de journalisme pour tenter d’en faire de nouveaux en 2015, j’envisage de passer des diplômes de validation en espagnol et peut-être anglais, j’ai le projet d’écrire en 2015 une monographie pour un artiste étasuno-portoricain, j’ai plusieurs projets d’investigation sur le feu qui exigent bcp de lecture, je prévois de commencer un potager sous serre à la fin de l’hiver quand reviendra la saison des pluies), ce qui serait totalement impossible avec un travail salarié et la débauche de consommation que la frustration générée produit.
Voilà !
Oui mais toi tu es intégré, marié, tu connais la langue, ton travail peut être fait à distance, tu sais que l’on peut vivre avec moins mais en vivant mieux… tu n’as probablement pas la hantise de sortir des quartiers parfois ultra-protégés des expats…
Et je te suis entièrement concernant l’épargne et le gain en qualité de vie. Mais tout le monde n’est pas réceptif à ces arguments.
Ay, impossible de poursuivre l’échange en faisant “reply” à ton commentaire.
On peut toujours chercher ou se chercher des prétextes ; reste que qui veut tenter une expérience en expatriation n’a pas besoin d’être blogueur/se-voyageur/se, journaliste indépendant(e), ni marié(e) à un(e) autochtone.
Bosser en hôtel, se trouver un job ou bosser en ONG, faire un PVT, intégrer une agence de voyage, ou même vivre modestement sur les économies d’un an de travail, et j’en passe : les possibilités ne manquent pas. Il y a d’abord la volonté et la décision.
Quant aux quartiers des expats, c’est une autre question. J’ai le bonheur de vivre dans une zone calme, parce qu’elle est habitée de familles avec lesquelles ma femme a grandi ; c’est une sorte de condominio sans murs. Un tel endroit, boisé, où l’on peut cultiver, observer les écureuils, les renards et les oiseaux, c’est ici un privilège…
Tu verras quand tu viendras 🙂
un challenge que je devrais faire bientôt ^ ^
Salut,
Je visite ton site, et ça a encore réveille en moi mon rêve de voyage. Pendant longtemps j’ai rêver d’un grand voyage, à travers l’Europe, mais je n’ai jamais imaginer le faire, à cause des études. Mais en lisant ton blog, je me suis rappeler qu’en janvier, j’aurais un peu plus d’une semaine de vacances pur, sans cours, sans révisions…. Serais-ce l’occasion ?
Je commence à imaginer, voyage en stop (j’adore le stop, mais je dois me contenter de cours trajet, une fois tout les deux jours environ, et jamais plus d’une demi heure), couchsurfing…
Seulement, un élément me fait peur, la langue. Je parle français, et mon anglais est plus que limiter. Je ne parle même pas de mon espagnol déplorable ^^
Que pourrais-je faire, me limiter à la France, ou tenter les îles britanniques ? Je préférerais la deuxième option, mais est-ce bien raisonnable ?
Partir et améliorer ta langue sur place 😉 Les solutions sont nombreuses pour lever le blocage… mais la France a également de magnifiques endroits à parcourir.
Bonjour Piotr,
tes lignes sont superbes 🙂
Et ça fait du bien à lire, tout particulièrement le dernier paragraphe !
A bientôt,
Aurélie
Merci pour le compliment 😉 Par curiosité, en quoi ce dernier paragraphe te touche t-il plus que le reste Aurélie ?
“Et, lorsque tu auras compris qu’un voyage ne débute pas à des milliers de kilomètres de chez toi mais au pas de ta porte, alors tu sauras qu’il ne faut pas être riche pour voyager. Tu possèdes déjà la plus belle des richesses. Car si tu le souhaites, tu peux faire de chaque jour un voyage. Ce voyage pourra être gai. Il pourra être triste. Il pourra être court. Ou il pourra durer toute une vie. Mais il sera tien. Et comme tu es unique, il en sera de même avec ton voyage.” ==> Trop vrai… le voyage est aussi la rencontre avec l’autre…
Aussi et souvent la rencontre avec soi 😉
Bonjour, je n’ai pas réussi à télécharger le guide “10 conseils pour voyager plus et payer moins”…
Des conseils
Merci
Très beau texte, mais toujours une question qui me taraude : n’est-ce pas trop risqué de voyager seul ? J’adore les voyages (j’en ai déjà fait plusieurs mais toujours dans un groupe) et j’aime aussi me retrouver seule, j’en connais les bienfaits. Franchement, un voyage en solo, au moins une fois, je sens que ça me ferait un bien fou et j’ai envie de tenter l’expérience. Mais n’est-ce pas trop inconscient ?
Ce n’est pas plus dangereux que tout le reste. Il suffit d’être aware comme disait Jean-Claude.
En sachant le minimum vital et en ayant de la logique, ton voyage sera un pur bonheur.
Ce danger dont tu parles fait partie des peurs évoquées dans l’article justement.
Pour répondre à ton commentaire Lise.
Non, voyager seul n’est pas du tout dangereux… Je l’ai fait l’an dernier pendant 3 mois
en Asie. Tout d’abord, tu rencontre plus souvent de nouvelles personnes quand tu voyage seul, car à ce moment tu es plus ouvert d’esprit à faire des nouvelles rencontres. Parfois, tu es seul et d’autres fois tu peux partager tes journées avec de nouvelles rencontres. Donc, sa donne bcp plus de liberté, car tu es le maître de ta destiné quand tu voyages seul. Ce qui m’a plus davantage. Petit conseil, tu px aller sur wikipedia ou sur d’autres sites Internet pour te renseigner des quelques attrapes touristes de la ville visitée. Comme sa, tu sera à quel moment faire attention et comment prendre tes précautions. Car ce n’est pas parce que tu voyages avec quelqu’un d’autre que tu es à l’abri du danger !
Je crois, Lise, que tu as obtenu les réponses que tu cherchais 😉
C’est exactement ce que j’ai fait et l’impression que j’ai. Depuis que je suis parti en vélo, j’ai l’impression que ma vie est un voyage sans fin et ça me plait beaucoup.
Pour les gens qui veulent un peu de rêve en image, voilà la vidéo de mon tour de l’Europe à vélo. https://www.youtube.com/watch?v=j17-mrv1GI0
merci Sébastien. Beau voyage que le tien
Waouh ! ça m’a donné quelques frissons moi qui comptais faire un tour d’Europe en Road Trip et bien j’avooue que le sac a dos me tente drôlement ! Merci pour ce message plaisant à lire.
Plus qu’un pas pour s’envoler 🙂
Merci pour ton blog
Mais de rien Pata. Alors, ce voyage au final ?
Très belle écriture, je suis bien d’accord. Partir a la découverte du monde, du vrai. Sans pour autant faire des kilomètres et avoir un gros compte en banque, la meilleure facon de s’ouvrir aux autres également. Meme si pour ma part je préfère voyager au moins à deux pour le partage de l’expérience, quelqu’un qui sait et comprends tout ce qu’on a vécu a partir du moment ou l’un et l’autre accepte les choix et les envies de chacun :).
Merci Nyny. J’aime voyager à deux aussi mais j’aime également me retrouver seul sur la route.
je partage tout à fait ce point de vue et le trouve pertinent.
«Voyager n’est pas une question de distance, de miles, de fuseaux horaires. Voyager est un état d’esprit. Le voyage ce n’est pas un tour du monde de 6 mois, d’un an, de toute une vie. Le voyage c’est ta vie. La vie c’est un des voyages. La vie est le véritable voyage.»
Quel ramassis de n’importe quoi… Bref, voyager c’est vivre, et donc, on voyage tous déjà :O
Tu n’as pas saisi la portée de l’article John. Mais ce n’est pas grave 🙂
Pour avoir beaucoup voyagé seule ,à pied, à cheval, en moto, en transport locaux, je partage et j’approuve cette belle invitation au voyage .
A tous ceux et toutes celles qui hésitent encore ,allez y ! foncez !
J’ai bientôt 60 ans et je compte bien partir encore et encore !
Je suis tombée par hasard et j’ai le même âge que vous sauf que le diabète a gâché mon dernier voyage en Grèce et je suis triste puisque moi aussi je ne vibre qu’en voyageant. Vive la santé pour mieux voyager.
Merci Piotr! Inspirant!
Étant un adepte de l’autostop pour plusieurs raisons, dont les principales: la rencontre aléatoire et fortuite et l’entraide, je me permets de partager ce petit texte que j’avais lu il y a plusieurs mois:
http://rue89.nouvelobs.com/2012/09/10/eloge-de-lauto-stop-art-de-vivre-tombe-en-desuetude-235206
A bientôt sur les routes et les chemins
Très bel article ……. qui donne l’envie voir force le lecteur à vouloir partir (ce qui est-une très bonne chose et permet à cette personne d’ouvrir les yeux).
Par contre je regrette que l’accent soit mis sur les choses qui risquent de disparaitre ou qui peuvent manquer.
Ma perception du voyage est différente, je l’oriente plutôt vers une multitude de choses qui nous enrichissent. A des possibles échecs qui s’avèreront être bénéfique et qui finalement resterons parmi les meilleurs souvenirs. Le voyage, c’est un échange c’est une découverte c’est un enrichissement permanent, c’est une analyse de différentes cultures qui va modeler notre caractère et nos habitudes.
C’est du bonheur, de la joie, de la persévérance avec quelques difficultés ponctuelles.
Mais ce que l’on retiens souvent c’est que l’on est parti, et l’unique fait d’être parti, est une réussite, un premier accomplissement.
Je mettrai une grosse nuance à ton message Adrien. Il n’y a pas de “risque de disparaître” il y a juste des certitudes à plus ou moyen long terme. Je ne suis pas de ces voyageurs béats qui se voilent la face.
je me reconnais dans ton billet, c’est harmonieusement écrit, à l’aube de mes trente ans, j’a décidé de quitter la jungle de paris pour l’élégance d’amsterdam, j’ai laissé mon copain, ma famille, c’est un pari fou car je connais personne mais humainement c’est Extra
Je suis depuis longtemps tombé sous les charmes des chauffards en vélo peuplant Amsterdam 😉
Prisonnier d un cdi, comment faire? Je dois partir, je le sens. D un autre côté j ai eu la chance d avoir un cdi après mes études. Je suis jeune et déjà bloqué dans l engrenage… Une solution?
Le congé sans solde doit être envisageable non ?
Sais tu ce qui te retient exactement? Tu dis que tu as la “chance” d’avoir un CDI…et que tu en es “prisonnier”…un peu contradictoire, non? 😉 Peut être réfléchir à ces contradictions? Qu’est ce qui est important pour toi, vraiment? Je ne fais que poser des questions, car toi seul détient la réponse…J’ai 50 ans et je voyage seule, depuis plus de 20 ans maintenant; j’ai un job aléatoire, puisque je suis agent co ds l’immobilier. A chaque fois que j’encaisse une com (et c’est pas ts les mois), je la “convertis” ds ma tête en billet d’avion…et j’ai 3 enfants que j’élève seule. A mon âge, j’ai très exactement 2050 euros de côté et je suis locataire de mon appartement, j’aurai 400 euros de retraite le moment venu…je passe souvent pour être inconsciente. Je suis riche de mes voyages, des rencontres qui les jalonnent, et je ne renoncerais à tout ça pour RIEN au monde. On peut mourir demain matin!
Tu sais que tu as au moins 5 semaines de congés payés?
Certe c’est pas le perou … mais c’est déjà pas mal, si ton job te plait et que tu veux le garder ^^
Salut ami et frere voyageur, je te remercie de mettre des mots sur ce que beaucoup d’entre nous vivent à chaque instant. Tu donne et redonne espoir à tous, et pour cela je t’en remercie, le monde est beau, la vie est belle et les êtres humains le sont également. Peut être nous croiserons nous au détour d’une route, je te souhaite de continuer a rêver comme tant de nous le faisons à chaque instant. OneLove & keep writing <3
Mais de rien Matt. On a encore du temps pour se croiser 😉
Un trés beau texte.. quand on veut vraiment voyager on le fait.. on est face à soi même et on apprends à mieux se connaître aussi..à se débrouiller.. ça ouvre l’esprit.
Je suis actuellement en pleine démarche pour partir.. plus ça va plus j’ai envie.. 🙂
merci de nous apporter de belles choses à travers tes textes .
Mais de rien Melody. Au plaisir de te retrouver dans de prochains récits.
Ces mots sonnent juste avec ma pensée actuel. La vie est un cadeau; la terre représente l’emballage, decouvrons ce qui se cache a l’interieur !
Beau message et ravi de voir quil est bien diffusé car c’est un beau message de paix.
Je suis un nouveal adepte du concept du voyage Aventure ! Arrivé il y a quelques jours en Nouvelle Zelàde pour aller a la decouverte du pays, des peuples, de tous ces mométs qui forgent un esprit critique laisse place a une grande ouverture d’esprit !
Merci !
La Nouvelle-Zelande est un bien beau pays où je retournerai avec grand plaisir 🙂
De rien 😉
Alors là… Cela fait maintenant quelques mois que je me tâte à m’en aller… Je crois tout simplement que ton texte a fait un énorme boum dans ma tête, et que je vais m’en aller acheter les dernières chose nécessaires à mon voyage.. et Partir dès que je le pourrai !
Merci à toi pour ce texte magnifique qui relate non seulement de la vie, mais d’un désir profond que toute les personnes ne peuvent comprendre… !
Merci à toi de m’avoir ouvert les yeux !
Si mon humble texte a pu t’inspirer un tel désir alors c’est que son but est atteint 🙂 C’est les lecteurs qui le font vivre, qui lui donnent une consistance, une réalité tangible. Bonne route Samantha !
Magnifique article et très beau texte qui m’a beaucoup touché et dans lequel je me reconnaît totalement.
Bravo!
Merci Matt 😉
Bonjour Piotr, mon fils, grand voyageur que j’aime tant et n’ai pourtant jamais qu’encouragé dans ses choix “d’ailleurs”, vient de me faire suivre votre texte génialement écrit et qui ressemble à ce que je sais qu’il a pu vivre et ressentir au cours de ses plus et un voyages, seul et heureux…bravo vraiment Piotr pour votre plume, doublée de maturité et du regard du voyageur dans l’âme que vous savez être.merci pour savoir ainsi nous faire partager ce regard. Vos parents doivent en être très heureux. Caroline (59 balais !)
Bonjour Caroline,
Mes parents ne me lisent pas. Ou très peu. Je ne les en blâme pas, ils n’ont pas vraiment le temps. Merci pour le compliment. Je donne les dernières corrections à mon texte sur la Patagonie, peut-être vous plaira t-il également.
De très belles réflexions Piotr ! Le voyage est une mentalité, un art de vivre.
Espérons que le monde ne disparaisse pas trop vite…
Croisons les doigts pour le monde…
Je t’ai dis une fois dans un message précédent que tu devrais écrire des nouvelle, enfin que tu pouvais si tu le voulais
Magnifique texte, contente de faire parti des lectrices
Une pensée aux voyageurs clandestins qui meurent chaque jour ou presque sur les côtes
Ah ah. Oui j’aime écrire, c’est certain. Un jour peut-être. Lorsque j’aurai plus d’expériences 😉
Ouaouh Piotr, décidément là… tes mots ont résonné au fond de moi.. super bel article, bravo!
Et tellement vrai… encore des peurs en moi, des schémas de croyances ancrées limitantes pour être précise… et une réalité (situation $ qui est difficile)… après avoir été agoraphobe pendant plus de 10 ans, j’ai chopé le virus de la voyageuse! j’espère trouver l’inspiration et lâcher encore mes peurs pour franchir un autre cap !
Belle journée !!
Hello Séverine. Merci.
Agoraphobe guérie devenue voyageuse ? Tu as là un parcours très intéressant… les pays asiatiques ne te donnent pas parfois des sueurs froides ?
Ah l’argent, il nous met tous en difficultés mais il n’empêche pas les voyages pour celui qui se contente de peu…
Belle journée à toi aussi.
Je lis ces quelques lignes, relis! relis encore…
Magnifique simple et tellement juste!
Merci pour ces mots justes qui font relever la tête
Merci du compliment Fred.
Sublime texte que je vais partager. Touchant et qui donne envie de partir …
Merci du compliment Nathalie.
Héhé j’aime bien ton inspiration. Mais ça marche aussi en couple ! 😉
Hello Adrien. A 2 c’est différent. L’un veille sur l’autre. On prendra moins de risques. On ne suivra pas que ses envies et projets personnels. On peut se cacher dans notre bulle. Je suis en couple mais je voyage la plupart du temps seul.
Effectivement l’aventure seul peut certainement apporter beaucoup de choses, mais l’aventure à deux (même si l’ont est deux à décider), ça resserre les liens bien mieux qu’un quotidien “classique”. Donc même à deux, tout ce que tu aimes du voyage s’avère également vrai pour le couple qui n’est qu’un.
Parfois cela resserre les liens, parfois cela les casse. Tout ce que j’aime dans le voyage je ne peux pas forcément me le permettre de le vivre à 2. Pour des raisons de culture, de passion différentes, de difficultés, d’expérience. Il y a certaines choses qui devraient se vivre seul, s’expérimente seul. Il ne faut pas tout le temps voyager seul mais même en couple, il est monde d’avoir des moments de solitude… des approches solitaires.
Je comprends ton approche, d’autant plus que tu voyages depuis bien plus longtemps que nous… 😉
Salut Adrien et Piotr,
Je ne cherche pas à trouver la vérité, à affirmer, infirmer, ou à vous convaincre que l’un ou l’autre est le meilleur moyen de voyager. Mais je rejoins Piotr sur le fait que le voyage seul ne sera jamais vécu comme un voyage en couple (avec sa/son chéri(e) ou un ami), et inversement. Je suis du moins persuadé que le voyage seul te place sur un pied d’égalité avec l’inconnu (que tu es aussi), il n’y a pas de surnombre. Cela attise davantage les curiosités et atténue les peurs. Le contact est plus simple (peut-être encore plus vrai?). On est plus perceptif, plus attentif. On ne peut non plus tomber dans la facilité et se reposer sur son acolyte. Et je dirai une dernière chose, seul on est moins encombrant. Je suis très amoureux et essaie de le faire comprendre à ma copine, qui heureusement est réceptive 🙂 Le voyage à deux apporte d’autres valeurs, mais qui se réduisent davantage à la complicité avec l’autre. C’est une opinion.
Une dernière chose par rapport à ta réflexion Piotr, elle est excellement simple et bien écrite. Sans prétention, je partageais déjà toutes ces valeurs, toutes ces pensées, toi, tu as su les écrire avec une plume talentueuse.
Bon voyage!
C’est vraiment Magnifique ! D’une justesse et d’une maturité impressionnantes ! Je rêve que mes enfants puissent un jour faire cette belle expérience du Voyage avec un grand V. Et que, même un peu trop vieille
Merci Anne. Je leur souhaite. Et je te le souhaite également… peut-être vivrez-vous cette aventure ensemble…
Ce texte est juste “Ouah!”. C’est beau, merci pour l’inspiration qu’il donne!
Merci Emilie pour ton compliment… tiens, puisque l’on part de rando, j’ai, justement, parmi mes projets un trek à cheval en Mongolie 😉 (merci beaucoup pour tes articles d’ailleurs http://www.cavalierre.fr/p/la-mongolie-cheval.html)
Je partagerai probablement cette aventure également sur mon blog trek et rando (www.1001-pas.fr qui pourrait t’intéresser).
Un très très beau billet, bravo !
Merci Lza. J’ai vu toi aussi que tu aimais partager les beaux mots 😉
Bravo et merci pour ce magnifique texte, que beaucoup devraient lire…
Merci Alexandra pour le compliment. Fais passer le mot si tu aimes 😉