Qu’importe ta situation, ils souhaiteront que tu ne partes pas, mais tu leur diras…
Que pour toi il est venu le temps. Le temps de partir. Temps de filer au loin. Temps de voir, d’explorer ce monde et de t’explorer toi-même à travers le voyage. La route est devenu pour toi un aimant, un amant à satisfaire. Et même s’ils ne comprennent pas. Même s’ils ne te comprennent plus. Ou que tu ailles, que tu partes quelques semaines, quelques mois, ou pour 10 ans. Peut-être même, jamais tu ne reverras ces terres qui t’ont vu naître. C’est ainsi. C’est ta vie. Cela reste ton choix. Et ce choix est fait de peut être, de possibles, d’inconnus. Et aujourd’hui, tu as décidé qu’il est constitué d’ailleurs. Ne laisse personne dicter ta vie, tes envies, ta destinée car tu n’en as qu’une. Construits ton rêve et non celui des autres.
Un mur aujourd’hui vous sépare. Car, toi, dans ton esprit, tu es déjà au loin. Et “eux” ta famille, tes amis, tes collègues, la personne qui parfois partage ta vie ne comprennent pas cette soif d’aventures. Ils ne comprennent pas cette envie de nouveaux horizons, d’un lendemain peut-être différent, d’un futur peut-être meilleur. Ils sont englués dans la monotonie de leur quotidien et toi tu veux déployer tes ailes.
Cependant, sache qu’un jour, chère âme voyageuse, ils comprendront. Crois-moi, un jour, ils te comprendront.
Mais aujourd’hui, ils te diront…
Il te diront… Tu es trop jeune, tu ne peux pas encore voyager
Ils te diront que viendra le temps. Que viendra le “bon moment”. L’expérience peut-être. Ils te diront de grandir ! De ne ne pas faire l’enfant. D’être raisonnable. Ne ne pas être égoïste. Ne ne pas être individualiste. D’arrêter de rêvasser. De te mettre à travailler. De prendre enfin tes responsabilités. Ils te parleront de ton stage/ta promo/ton boulot. Ils te diront qu’il faut que tu comprennes… Ils te demanderont d’être sérieux. D’être patient. Ils te diront de penser à ta carrière, penser à tes parents, penser à tes futurs enfants. Penser à l’investissement en ton avenir. Penser à ton CV, penser à ton employabilité. Ils te diront de ne pas faire l’enfant gâté. De penser à ton devoir envers la société. Penser à t’insérer.
Pourquoi devrais-tu t’ouvrir de nouveaux horizons, explorer tes limites ? Pourquoi devrais-tu combler tes lacunes en langues, combler le gouffre culturel entre ce que tu crois connaître et le réalité ? Pourquoi, au fond, risquer de saisir les opportunités qui viendront peut-être à toi sur la route ? Nouer des contacts, travailler ou te décider d’étudier à l’étranger ? Quel avenir t’attend, dans ce monde inconnu ?
Tu ne le sais pas. Je ne le sais pas. Mais eux non plus. Et c’est pour cette raison que tu dois partir. Pour ton propre savoir, ta propre expérience, pour te réaliser à travers ce désir d’ailleurs.
Chaque grand voyageur a fait, un jour, un premier pas. A toi de faire le tien.
Inspiration :
- Jordan Romero, aidé de ses parents, il boucle les 7 sommets avant ses 18 ans
- Laura Dekker, plus jeune navigatrice à avoir bouclé un tour du monde à la voile
Ils te diront… Tu es trop vieux, tu ne peux plus voyager
Ils te diront que ce monde est dangereux. Si dangereux. Car les saints médias nous l’ont dit. La radio l’assène haut et fort, dans les journaux, on le lit. Attentats, assassinas, guérillas, mieux ne vaut-il pas rester au chaud chez soi ? Et puis on te rappellera ta santé fragile, il y aura forcément des complications. Tu le sens, tu le sais. Étant jeune, c’était un autre deal, mais maintenant, avec tes articulations… et puis on te dira que voyager coûte cher. Il ne vaut mieux pas gaspiller sa retraite, si retraite il y a. Même si ailleurs tu pourrais vivre plus dignement avec moins. On te dira qu’il faut aider ton petit neveu, le jeune, avec ses études et la crise, et l’emploi qu’il n’a pas. Il est criblé de dettes. Non, tu comprends, on te dira que ce n’est plus le moment. Si on veut faire de vieux os, il vaut mieux être sage. Et puis tu ne parles aucune langue. A part le français, quelques mots en russe, vodka peut être ? Tu bafouilles à peine l’anglais. Non, on te dire qu’il faut être jeune et polyglotte pour voir le monde de nos jours. Tout va si vite, tout va trop vite pour vous. Il ne reste plus qu’à creuser ta tombe et attendre la mort.
Pour de nombreuses personnes âgées, le corps peut encore, le corps peut toujours mais on vous plante de force dans l’esprit que vous êtes devenus inutiles, défaits, obsolètes. Et certains commencent à y croire et, comme les mots ont un vrai pouvoir, ils deviennent peu à peu les êtres faibles et dépendants qu’ils redoutaient. Comme des consommables que l’on jette. Rappelez-vous, à tout âge, est permis la rébellion. Non, l’humain n’a pas une date de péremption. Dans certaines tribus, on pleure la mort d’une personne âgée car c’est un savoir, une expérience, une sagesse de vie qui disparaît. Notre société pousse des cries d’orfraie aux premières rides, signes de déchéance. Le jeunisme est la nouvelle religion. Mais ce dogme n’est pas vérité absolue. je n’ai pas peur de la mort, ni peur d’être vieux. Mon unique peur est de ne pas vivre assez !
Sur la route, le corps du voyageur vieillit sans doute mais son âme fleurit à chaque pas. Que fleurisse la vôtre… vous irez peut-être plus lentement, avec plus de pauses, mais rien ne vous empêchera d’avancer, de rêver, d’aimer comme à l’aube de vos 18 ans. Ne pensez pas à ces limites que l’on souhaite vous imposer… les années devant vous sont encore trop longues pour être gâchées devant la télé et le monde au delà de la petite lucarne vous attend.
Inspiration
On te dira que tu es une femme, tu ne devrais pas voyager seule
“Voyager seule, pour une femme, quelle idée. » Oui, certes, on te parle d’égalité. Mais on te dira que la vie ce n’est pas cela. Que c’est un injuste combat. On te dira que les hommes sont tous des pervers. “Oui, certes, ni ton père, ni tes frères.” Mais très chère, tu vois, on te le formulera peut-être comme cela : “je te parle des étrangers. Il y a plein de violeurs chez eux, ils sont dangereux, tu le sais. Non, voyager, je ne suis pas contre. Mais trouves-toi un copain, pars avec une amie. Pourquoi partir seule, d’où te vient celle lubie? Encore ces idées de féministes dérangées. Elles finissent pas m’agacer à nous asséner leur vérité. Oui je sais, ta meilleure amie est partie. Elle a fait seule le tour du monde et est heureuse ainsi. Mais là c’est une exception. Elle est lesbienne gardon manquée, elle se teint les poils de dessous de bras voyons… qui sur la route voudrait-elle hein ? Et puis toi tu es normale. Non mais sérieusement, as-tu pensé à tous ces gens. Tu connais le climat de ces pays là. Tous ces arabes, ces noirs, ces chinois, ces musulmans, ces américains et leurs flingues. Tu sais, ils ne sont pas comme nous. Pour eux une femme c’est… enfin tu vois, une proie, un objet quoi. Quoi, comment cela je fais des amalgames et raccourcis détestables. Mais non chérie, à la télé, on le dit. Ah non, je t’interdis de parler comme cela. Je suis très tolérante, je suis très ouverte d’esprit et puis je suis ta mère. Je n’ai rien contre nos voisins camerounais et je m’entends bien avec notre avocat juif certes, mais français. Alors Marie-Anne tu me feras le plaisir de ne plus évoquer un voyage humanitaire au Ghana. Il est hors de question que tu fasses ton stage là-bas. Une future médecin n’as pas besoin de risquer sa vie à l’étranger. En France aussi, il y a plein de gens à aider. Quant tu seras en couple, tu feras ton road trip en Amérique, en Asie à la rigueur mais tu m’oublies l’Afrique !”
Inspiration :
- Aline de Now Mad Now, parcours le monde depuis quelques années
- Anick-Marie, voyage, seule, autour du monde en stop
On te dira que tu es handicapé, tu ne peux pas voyager
Parce que les gens, parfois, ne voient plus que cela. Ton handicap. Comme si la seule chose qui te définissait est ce qui t’amoindrit. Ce qui t’affaiblit. Ce qui te prive de liberté. Et pourtant, lorsque l’on te parle d’Asie, de Chine, de Japon, de Tanzanie, de Chili, tes yeux s’illuminent. Ils pétillent comme ceux des “biens portants”. Mais les gens oublient. Oublient ou refusent de voir. Voir les deux. Ils oublient qui tu es. Il oublient qui tu étais. Ils ne voient que ce que tu n’es pas. Que ce que tu n’es plus. Je le sais. J’ai fait la même erreur.
Ton souhait de voyage est difficile. Je ne t’apprends rien. Il ne sera pas toujours compris. Il sera sans doute encore moins bien accueilli. Comme toi, d’ailleurs, sur la route… les infrastructures devant encore beaucoup s’améliorer. Le regard des gens également. Ma soeur l’a malheureusement de trop nombreuses fois expérimenté. J’aimerai l’emmener sur la route un jour. Souhait intérieur. Rien qu’une fois. Rien qu’elle et moi. Son traitement et son handicap rendent la chose difficile si ce n’est impossible. Mais ce n’est peut-être pas ton cas. Et puis je garde espoir. D’ailleurs, je ne crois pas à la définition du mot impossible. Toujours les frontières de ce que l’on pense pouvoir réaliser s’agrandissent. Je me nourris de peut-être. Mais d’autres montrent la voie. Concrètement. Ils montrent que si, seul, la volonté ne suffit pas, à deux, parfois, avec beaucoup de courage, avec beaucoup de patience, avec beaucoup d’amour, alors oui, c’est possible. Alors crois en toi, crois en ton rêve: Il y a peut-être un proche capable de relever tous les défis, de lever tous les obstacles juste parce qu’il t’aime et souhaite illuminer ton visage avec un sourire de joie.
Inspiration :
- Il travers les USA avec son fils handicapé et réalise avec lui des exploits sportifs
- Il part en voyage initiatique avec son fils autiste en Mongolie
- Blog Roulettes et sac à dos
On te dira que voyager coûte cher, on te dira que tu ne peux pas
On te dira que c’est toujours trop cher. Que tu ne peux pas. Mais on oubliera de te parler de ces milliers de possibilités qui te permettront de ne pas te ruiner. Il y en a tant. Couchsurfing, woofing, échange de maison, le stop, les petits boulots sur la route, les 1001 économies qui demain te paraîtront évidentes… Dans ce monde où l’argent est roi et où l’on veut te faire croire que posséder un smartphone à la pomme à plus de 1000 euros est un achat indispensable, pense à ce que tu peux faire avec ces derniers. 1000 euros, c’est pour moi plusieurs mois de voyage en Asie, Amérique du Sud ou en Europe centrale et orientale. Certes, tu n’iras pas dans des hôtels 5 étoiles et tes draps ne seront pas toujours très propres mais les souvenirs que tu ramèneras n’auront pas de prix.
Bientôt 5 ans que je suis blogueur voyageur. Certains croient que je le fais pour l’argent, ou que je viens d’une famille riche. Non, je fais simplement des sacrifices. Je suis expat en Pologne, à Wroclaw, certains mois je ne gagne rien, je ne prépare pas ma retraite car, à ce rythme, je ne ferai pas de vieux os mais je vis intensément. Je ne possède pas grand chose et je ne suis donc pas possédé par les quelques objets qui m’entourent. Je suis libre. D’une liberté inestimable. Je n’ai pas d’ambition de carrière mais j’ambitionne d’avoir une vie riche de souvenirs et de rencontres. Et si tes poches elles aussi ne sont pas toujours pleines, tu verras, sur la route, la vrai richesse consiste en peu de choses. Un lit, un ventre plein et la perspective du lendemain. Ceux qui te donneront le plus ne sont pas les plus riches mais les plus démunis, car ils n’ont rien à perdre et pour eux, ton sourire, le repas qu’ils partagent avec toi vaut toutes les richesses.
Inspiration
- Guide gratuit 10 conseils pour voyager plus en dépensant moins
- Voyager et vivre avec 3 € par jour : Simplifier sa vie et aller à l’essentiel
On te dira que tu as une famille, tu n’es pas raisonnable pour vouloir voyager
On te dira que tu as des responsabilités, qu il faut penser au bonheur des enfants, à tes crédits, à l’éducation, à la maison. Pourtant, il y a des familles qui voyagent. Et ces familles qui vadrouillent, moi, voyageur solitaire, me font rêver. L’aventure que doivent vivre les gosses ! Leur épanouissement ici et là. Leurs yeux brillants sur la route. Je les suis d’un oeil presque jaloux. Imaginez leurs souvenirs ! Cela vaut toutes les billes du monde, cela vaut tous les livres de conte…
Mon père veut emmener mon grand-père prendre le transsibérien là où l’histoire l’a, enfant, un jour déporté. Je l’encourage. Cela certainement son dernier voyage. Notre dernier voyage ensemble. Le plus émouvant sans doute. Probablement le plus difficile. Mais c’est aussi la beauté du voyage en famille, de ceux qui nous sont chères. Que cela soit à la découverte de ce monde où d’un retour sur un passé douloureux, ceux que l’on aime sont à nos côtés. Ils partageront nos joies, nos peines, notre excitation. Il me semble que c’est la plus belle école de la vie, de la tolérance. Je ne sais pas quel père je serai mais j’ai envie de transmettre mon amour de la route. Mon amour des gens. Mon amour de cette terre. Parfois j’en discute avec sourire avec ma compagne.
Et si on faisait des enfants pour enfin voyager en famille…
Inspiration :
- Cette famille plaque tout pour partir en tour du monde
On te dira que tu es seul, que tu devrais être à deux pour voyager
On te dira que c’est plus sûr. Que vous éviterez les dangers. Qu’à deux, tu ne connaîtras jamais la solitude. Je sais, on me l’a dit, on me le dit et on me le dira encore. Mais ce que l’on ne dit pas, c’est que rares seront, au fond, les jours où tu te sentiras vraiment seul sur la route. Sauf si sans doute tu pars des jours seul affronter les sommets ou les sentiers lointains comme je le fais. Mais là encore, tu pourras toujours partager avec un inconnu quelques mots, quelques sourires voir un repas. Tout nous sépare mais la route nous réunit. Et la route arrivera toujours, particulièrement au moment où tu t’y attends le moins, à croiser ton chemin avec un compagnon qui veut ton bien.
Inspiration
Alors je te le dis, compagnon d’aventure, que tu sois seul, vieux, jeune, en couple, fauché, papa, du “sexe faible”, handicapé ou bien portant pars… Pars seul et maintenant ou pars de la manière qui te convient aujourd’hui le mieux. Pars si cette seule idée illumine ton visage d’un large sourire. Pars car la route est belle, la route est longue et la route t’attend.
Ils te donneront mille raisons de ne pas partir. Mais toi, mon ami, tu partiras…
Ils te donneront mille raisons de ne pas être parti. Mais alors, mon ami, tu ne seras déjà plus là.
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Et si tu veux une nouvelle dose d’inspiration, lis également :
- un autre de mes articles, plus universel ils te donneront 1000 raisons de ne pas partir alors tu leurs diras…
ou encore inspire-toi d’autres voyageurs comme :
- Amandine du blog Un sac sur le dos qui répond à une lectrice sur le fait de se lancer la première fois
- Article d’Amélie du blog Amelochevoyage, voyager est-ce une chance
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Dziekuje! 😉 Voyager c’est vivre et apprendre la vie. Moi je suis partie seule avec ma fille alors âgée d’à peine 18mois balader en Asie du Sud Est. Je suis bien sûr aux yeux de beaucoup de gens folle, inconsciente, égoïste voire même irresponsable. Mais qu’importe, voyager avec son enfant, ce n’est pas que découvrir de nouveaux paysages et cultures, c’est aussi tisser des liens forts et se créer des souvenirs communs merveilleux… Pozdrowienia, Olga
Haha, merci pour l’argumentaire 😉
Et une fois parti il y a fort a parier que les mêmes puissent dire “oh, tu en as de la chance de voyager comme ça”.
Y aurait-il parfois une pointe de jalousie derrière ces bienveillantes mises en garde ?
je partage tout ça avec un grand plaisir puisque je suis en train de prévoir le prochain voyage, j avais a peine la cinquantaine lorsque je suis partie de la mère patrie en 96, je partais pour faire un break dans ma vie… je ne suis jamais revenue(ou si, pour quelques impératifs amicaux), mais toujours en très courts passages, et là j ai commencé a annoncer a mes amis mon prochain voyage, je rencontre des réserves et conseils en tous genres, mais ma décision est prise et je n y reviendrais pas…rien ne m arrêtera je change d air…..
l envie d aller voir ailleurs, découvrir autre chose, rencontrer d autre gens…
le besoin d enrichir encore mon mental de nouveautés.
merci pour ce texte si vrai, mais tellement encourageant….
je suis une expate depuis 16 ans en République dominicaine, au milieu d une culture et d une langue totalement différente de la mienne…. et j ai adoré…
” Wouah ” !
C’est le premier et seul mot qui peut décrire cet article ! Mon dieu, merci d’avoir réussi à expliquer tout simplement ce qu’est le bonheur de voyager ! MERCI ! 😀
Je me suis permis de le partager sur un groupe Facebook ” Travel Accessories ” 🙂 Le monde entier devrait pouvoir le lire !
Merci Célia 😉
Bravo et merci pour cet article vraiment bien écrit et tellement sensé! Je viens de le partager avec mes proches, histoire de les faire réfléchir et peut-être comprendre (!!!) ce qu’est cette envie bouilonnante de voyages qui m’habite depuis des années! Mon chéri et moi commençons une année de voyage autour du monde. On est des quadras et on se sent un peu papys voyageurs quand on lit les blogs passionnants des autres jeunes voyageurs! J’admire votre maturité. Vous avez déjà compris les valeurs essentielles à mes yeux! Bonne continuation! Je vais vous suivre avec intérêt! 🙂
il n’y a pas d’âges pour aimer voyager. Les plus jeunes n’ont pas la clé pour réussir tous leurs voyages 😉 De même, ils ne peuvent tout se permettre…
Bravo! Oui le texte est super bon mais il ne reste que j ai le coeur d une maman qui s ennui a mourir de sa grande fille MEGGAN qui est parti a l aventure depuis près de 6mois. Je me parle a tout les jours en me disait que tu es intelligente et que peut importe la situation tu agiras pour le meilleur. Pas facile mais parceque je t ai DONNÉ LA VIE je te fait confiance aveuglément car JE T AIME
Merci Piotr simplement merci …
de rien 😉
Bonjour à tous.
Il paraît qu’il faut savoir suivre les signes de l’univers.
Je viens juste d’avoir une conversation avec mon cher et tendre à propos de mon envie de partir 6 mois en Inde.
La première partie de mon voyage me permettrait de terminer mon diplôme de prof de yoga (jusque là tout va bien) et la seconde partie de découvrir le sud de l’Inde et de me concentrer sur ma pratique du yoga
C’est là que ça devient plus délicat.
Réponse sans appel: en fait je veux juste des vacances prolongées. Je suis instable.
Cette conversation m’a permis de réaliser que, qu’importe les conséquences, je partirai en Inde, et qu’une partie de moi y est déjà.
Alors merci Piotr pour ton article, qui dédramatise le “besoin” de voyages, de découverte de soi et des autres de certaines personnes.
A bientôt
je viens de lire ton commentaire Patou. J’espère que tu as réalisé ce beau voyage 🙂
Magnifique article qui fait l’éloge de la vie à vivre! Nous sommes une famille 2 enfants de 7-9ans. On est en train de faire notre tour du monde alors qu’on a beaucoup entendu de ” mais vous êtes sûrs? Mais vous êtes fous? Et les enfants? Et l’école? Oh moi n’oserai pas!!! Vous avez pas peur? Mais ils vont faire comment les enfants s’ils ne parlent pas l’anglais? ” on a juste répondu” on verra!” Et on a souri. Car au fond de nous, dans notre cœur à nous 4, on le veut plus que tout ce tour du monde. Vivre ensemble tous les jours, voir les enfants s’épanouir, s’émerveiller d’être dans ces natures si belles, oser dépasser nos habitudes et rencontrer les gens.
Ça fait 3 mois à présent qu’on voyage et nous sommes heureux. Pas un regret d’avoir plaqué notre job, de s’être battu pour sortir les enfants de l’école et de vivre au rythme du soleil. On vit mille vies et c’est extraordinaire de le faire avec nos enfants.
Alors ce voyage Patricia ? Oui je sais, je découvre que d’autres gens ont répondu depuis 🙂 J’espère un jour transmettre la flemme aux miens également 🙂
Pourquoi il y a le logo de Twitter à côté des titres ?
Parce que l’on peut twitter l’article en cliquant dessus.
Tout simplement merci…. Merci de m’avoir ouvert les yeux, merci pour ton article…il me reste plus cas prendre mon courage par la main et faire mon sac….
mais de rien Lucie
Bonjour ou Bonsoir,
Merci à vous pour cet article très inspirant. J’admets que l’idée de partir me taraude l’esprit depuis un moment pour plusieurs raisons, je pense que vous les comprenez. Que je considère mes racines comme une prison en chlorophylle. Il y a cette frustration grandissante qui me dit “Tu ne connais rien, tu ne te connais pas. Ce n’est pas ici que tu te connaîtras”.
Et pourtant il y a aussi ce malaise, cette gêne ou cette peur qui me paralyse à partir. Je suis actuellement étudiant en Droit, j’adore faire ça et il est compliqué pour moi de me dire que je vais tout abandonner.
Alors pourquoi est ce que je vous raconte cela? J’ai l’impression que ces sentiments qui m’habitent peuvent constituer une réponse, légèrement timide certes, mais réponse quand même, à cet article inspirant. Je vois le voyage comme une chose extraordinaire et j’en rêve comme tout Homme. Toutefois, il persiste une certaine peur (ou appréhension, appelez cela comme il vous siéra) de franchir le cap.
Dans tous les cas, je vous souhaite beaucoup de bonheur, et je souhaite avoir encore le plaisir de lire vos articles.
Bien à vous.
Il n’est pas question de “tout abandonner”, de se couper de tout. Mais de partir au moment où l’on est prêt, pour la durée qui nous convient, si c’est réellement un choix. Le droit peut français peut-être utile ailleurs ? Je n’ai pas la réponse mais vous pouvez la trouver 😉
En effet, c’est vrai qu’il faut partir quand on est vraiment prêt mais je pense que vous pourriez attendre de finir vos études (planifier tout en attendant) et quand elles seront finies vous pourrez enfin vous envoler pour vivre votre rêve! 🙂
Article très bien écris il faut l’avouer, l’écriture ne semble pas vous poser de soucis !
Evidemment il y a un mais (désolé).
Si le courage de lire mon commentaire vous prend, je tiens à clarifier mes intentions, si je viens lire cet article ce n’est pas directement pour écrire un commentaire qui, vous l’aurez compris, n’augure rien de bon par rapport à vos idéaux mais plutôt pour comprendre votre désir insatiable de voyage.
Cela étant dit je me pose une question fondamentale; qu’en est-il du “patrimoine” laissé, et de celui reçu?
Oulah attention! Je ne parle pas de patrimoine physique mais plutôt de trace.
C’est très macho et vieux jeu de dire qu’on veut laisser une marque de notre passage. Mais après tout, ces gens moroses, qui ont même l’air un peu chiant à vous lire, ce sont eux qui on créer les trains que vous utiliser, les motos, les avions, les villes, les abris, la nourriture… au fond tout ces gens qui vous ralentissent dans je ne sais quel “ascension spirituelle” sont vital à votre voyage.
Tout barbant qu’ils sont, ne faudrait-il pas leur dire merci ? Les voyageurs sont chanceux, et qu’on ne vienne pas me dire que les autres sont peureux, heureusement qu’il y a des frileux prêt à avoir une vie chiante (en suivant votre manière de voir les choses) pour que vous, voyageur, puissiez avoir une vie extra, non?
Je comprends la frustration que de se sentir enchainer à un train-train, mais votre article me choc dans sa manière de critiquer implicitement et assez vertement les gens normaux vivant dans les pays occidentaux développés. Tous ceux là.
Imaginez un monde ou tout le monde aurez des “couilles”, les couilles de tout lâcher… Imaginez surtout que ce soit votre père, grand père, toute une génération avant vous qui ai fait ça.. un monde de voyageur, de famille nomade qui “vive la vie”, aurait entrainé pour vous auteur, une incapacité de se nourrir, de se loger de voyager. Et si c’était 10 générations avant l’avion n’aurait pas existé.. au final si tout le monde avait eu les couilles de se découvrir ailleurs, vous ne voyageriez meme pas, vous seriez dans l’incapacité de bouger de votre terre natal.
Car oui ces peuplades fort authentiques et charmantes rencontrées le long de votre route elles sont sédentaires, elles restent aux champs pour vous offrir un bol de riz, elles restent dans les villes pour construire l’abris de fortune que vous utiliserez.
Vous ne trouvez pas qu’il réside là une immense contradiction, une sorte (les mots sont forts et les lecteurs de ce blog ont surement déjà arrêté de me lire) d’inconscience, qui ne relève pas de la maturité mais de l’empathie, qui hante vos faits et gestes ? Oublier l’utilité de tout un chacun ?
D’ailleurs voilà les questions qui sont peut être les seules intelligentes de mon propos;
Y-a-t-il réellement dans le monde des voyageurs, une conscience de tout ça?
Regardez vous toujours le pays ou vous êtes ou vous retournez vous de temps en temps vers le pays, et surtout les badauds, qui vous auront lancé au loin?
Libre à vous de voyager mais étant expatrié, j’ai choisi une nouvelle terre d’accueil et mon expérience m’a montré moult fois une hypocrisie grandissante des roads travellers qui ne savent même plus dire merci aux populations occidentales qui les auront embauchées, leur auront permis de mettre 1000 balles de cotés pour ensuite partir.
Qui les considéreront même comme des freins comme vous le faites dans cet article!
Et ce sont ces mêmes voyageurs qui me parleront avec ferveurs de la “fantastique famille” qui les aura accueilli en Malaisie pour un repas au bord du feu typique et sympathique.
Au moins, certains comme vous écrivent et partagent leurs expériences, ça reste mieux que rien…
Et puis tout ceci ne révèle peut être qu’une jalousie de ma part, une inaction latente, pendant que d’autres jouissent autour du monde sans se soucier du lendemain, du progrès, des ressources humanitaires à apporter (car 2 bras ne suffisent plus pour aider un village, je parle d’expérience lourde après des années passé en tant que bénévole humanitaire).
Merci d’avance de vos réactions s’il y en a !
Bonjour Etienne,
Merci pour votre critique. Mais mes propos n’ont pas été bien perçus.
Ce n’est pas une critique des sédentaires, c’est une critique des sédentaires qui pensent que ceux qui aspirent à être nomades, à un moment de leur vie, sont “fous” et qu’il faudrait les soigner, les retenir. Comme je le dis dans l’article https://www.bien-voyager.com/tu-devrais-partir-voyager-seul-maintenant/ qui est plus spécifique. Voyager ne rend pas heureux, ne me rend pas heureux (dans la définition la plus stricte du bonheur) MAIS c’est la meilleure chose qui concilie ma passion de l’écriture, de l’Homme et une “profession”.
Je reste parfaitement conscient qu’une société ne pourrait fonctionner qu’avec des gens qui font ce que je fais actuellement mais dans une telle société, comme celle d’autrefois, je n’existerai probablement pas ou je serai alors un riche héritier oisif. Plus une société se développe, plus elle peut se permettre d’entretenir des êtes non directement productifs mais qui assurent une certaine stabilité, harmonie. Je suis le seul de ma famille à voyager autant, le marginal… je suis et resterai l’exception. Cela ne fait pas de moi quelqu’un de meilleur que les autres, c’est juste que c’est ce que je suis. C’est ce qui me définit.
Rester “sur place” ne signifie pas avoir une vie “de merde”. Ce n’est pas l’association que je fais. Mais si vous n’êtes pas heureux actuellement à votre place, peut-être une autre place sera meilleure, peut-être que le voyage vous donnera le recul pour trouver votre bonne place. La bonne place ce n’est pas celle que l’on nous dit de prendre… pourquoi orienter dans des filières scientifiques, juste parce qu’ils le peuvent, des gens passionnés pour le dessin ou la mécanique? Est-ce là le but ultime du voyage ? Remplir des cases de statistiques ? Non, la passion peut nous amener à nous épanouir et à vivre de passion, avec beaucoup de travail et une dose de chance, quel que soit le domaine.
Beaucoup de gens ont un frein par rapport au voyage, j’essaie de leur donner la force d’expérimenter par eux-mêmes. D’aboutir à leurs propres conclusions.
Il n’y a besoin de personne pour gravir un sommet. Pas besoin de sédentaire qui construisent tout comme vous dites. On vit assez de temps pour faire le tour du monde à pied vous savez.
Les gens qu’on rencontre, c’est secondaire et on ne se rend compte de rien tant que nous ne nous retrouvons pas seul face à nous même dans quelque chose d’inconnu, magnifique ou effrayant.
Face à soi même, c’est la façon sincère de vivre.
Coucou Piotr
Je viens de découvrir ton blog, avec cet article, et j’en suis heureuse en fait.
Ca me redonne beaucoup d’espoir de parvenir à réaliser mon projet de voyage, que j’avais un peu mis de côté parce que, jeune diplômée, je n’ai ni argent ni emploi. Le plus dur en effet, ca semble de pouvoir avoir le cran de faire le premier pas vers l’aventure.
Donc voila, c’est plus un commentaire pour te dire merci.
A bientot, j’espère !
Merci Aurélie pour ton commentaire 😉
Merci pour cet article, je viens de tomber dessus par hasard et ça fait plaisir ! Je me sens moins seule et me dit que ces idées de partir voyager seule à travers le monde ne sont pas juste une lubie mais une réelle nécessité et un besoin !
J’ai déjà commencé à voyager un peu sauf que maintenant c’est devenu une obsession. j’ai besoin de partir à la découverte du monde et des cultures..
Ton article est un soutien, merci =)
Continue de faire ce que tu fais, c’est magnifique !
merci Chloé. Promis, je compte continuer 😉
Bonjour et bonne année, pleine de santé, bonheur, prospérité et beaucoup de voyages 🙂
Bonjour, je passais voir s’il y avait des news, mais je vois que tu es encore en vacances
A l’année prochaine alors 🙂
Un bel article 🙂 Et s’ils te kidnappe avant de partir ? Tu leurs diras quoi ?
Merci pour tes articles inspirations Piotr.
J’ai adoré voyager seule, j’ai peu eu le temps de tester le voyage en couple, mais le voyage en famille, avec un enfant encore petit (ma fille a 3 ans), cela n’a rien à voir avec ce que je pensais.
En fait j’ignorais qu’il y avait tant de personnes prêtes à faire des grimaces, à partager un bonbon ou un cornichon, à laisser leur siège, à t’offrir un parapluie pour que la petite ne soit pas mouillée. Cela bouscule mes idées, sur l’égoïsme et renforce celle sur la peur qui empêche les gens de faire. Car personne n’a peur d’une petite fille de 2-3 ans.
Bonjour 🙂 je suis venu vous souhaiter un joyeux noël à tous
Ce qui est très drôle Piotr, c’est que ton billet pourrait être exactement le même en remplaçant “voyager” par “créer une entreprise” !! Merci pour la découverte
C’est marrant, en cherchant un article sympa sur “JeBlogue”, je suis tombé sur le tien!
Je connaissais pas ton blog, je reviendrais souvent.
Tous ces gens qui cherchent à décourager au prétexte que c’est de la bienveillance ou autre chose tout pour maintenir les autres à leur niveau je ne comprends toujours pas !
Ils feront un jour parti de ce livre de l’infirmière Australienne Bonnie je ne sais plus quoi, qui a écrit un bouquin sur les regrets des personnes en fin de vie, bien rien d’étonnant quand on voit le nombre de personnes qui s’empêche de vivre.
Je reviendrais ici ! 😉
Jordane
Dans certains dans le monde et je suis certaine que tu vois ce que je veux dire, le voyage est un luxe que des fois on ne peut pas se le payer par faute de moyens matérielles où des fois pour d’autres raisons disant politiques ! Des fois il faut monter tout un dossier pour avoir le visa pour voyager et pas sûr que vous obtiendrais gain de cause
C’est injuste et malheureux car voyager est une chose vitale pour mieux comprendre la vie à mon avis
Je suis bien contente de lire cet article ! (ainsi que celui sur “Voyager seul”, qui est très bien !) Je trouve qu’il évoque un peu tous les cas de figures, et je suis heureuse d’y trouver la mention des familles qui voyagent notamment.
J’ai beaucoup voyagé depuis mes 20 ans (j’en ai 26 aujourd’hui), en vacances ou pour travailler, souvent seule. Je pense que je n’en ai pas fini, car même s’il faut voyager quand on est jeune (pour de multiples raisons), on n’est pas obligé de s’arrêter ensuite pour autant. Certaines choses changent, mais les possibilités restent nombreuses. Souvent on croit entendre une “voix de la raison” qui nous incite à renoncer, mais d’après mon vécu je dirais que ça tient plus de la crainte voire de la peur.
Voyager l’esprit jeune forge l’équilibre et le bien être en soi !!! cool l’article , bonne continuation …..
Merci Stéphane
Génial votre article , ça me parle beaucoup , ça fait des années que j’aimerais partir voir le monde mais il y a toujours beaucoup d’obstacles à mon projet comme le fait que mes moyens sont très très limités et mes 2 chiens , je me vois mal les abandonner et je n’ai pas de famille pour les garder Le temps de mon absence , et d’un point de vue administratif , lorsque que l, on est demandeur d’emploi , est ce que l’organisme de chômage vous laisse tranquille ? Déjà qu’ils ne me lâchent pas pour le moment . Qu’en pensez vous , c’est des obstacles majeurs ?
Ce sont des obstacles, sont-ils majeurs ? A vous de savoir Ludivine quelles complications, concessions pouvez-vous supporter… malheureusement je n’ai pas de réponses à toutes les situations. Mais j’ai vu des voyageurs avec leurs chiens, des gens partis avec rien… par contre, le voyage ne résout pas les problèmes d’argent. On peut trouver des opportunités de rebondir mais encore faut-il pouvoir et savoir les saisir.
Les chômeurs ont aussi des vacances. Tu as légalement le droit de t’absenter 5 semaines (autrement dit 35 jours) de ton domicile habituel… c’est parfois trop peu… mais ce n’est déjà pas si mal… il faut essayer de si possible de prévenir ton conseiller de Pôle Emploi entre 3 et 15 jours à l’avance… quand au fric… perso, je mets une micro somme de côt” tous les mois, ce qui ne me permet plus que de voyager tous les 1 an 1/2 – 2 ans, mais bon. Ça me paie mes billets d’avion et sur place, je ne dépense guère plus que chez moi, voire moins. Voilà donc déjà 2 obstacles qui tombent.
Très bon article. Tellement vrai. ^^
Merci Laurence
je suis enseignante en arts, en meme temps en 4 e annee de these de doctorat. Ma fille a commencé une prepa et 2ere annee de droit, mon fils a 13 ans est en 4e. Jai envie de partir voyager avec lui…
Il suffit de lui proposer 😉
Superbe…ça me donne juste envie de prendre mon sac a dos et de partir…la…tout de suite…
🙂
Le but de l’article est atteint 😉
Excellent article… J’aime beaucoup. Après quelques années on apprend à ne plus entendre ces petites voix de “la raison” qui nous chantent pourquoi il ne faut pas… Et on profite tout simplement de notre liberté!
Mais certains l’écoutent toujours. C’est pour eux que j’écris…
Nous rentrons d’un voyage autour du monde de 10 mois en famille, avec des petits de 4 ans et 15 mois. Cette expérience restera parmi les plus belle, les plus intense, les plus touchante de notre vie.
Alors oui, lorsque le désir d’ailleurs se fait sentir, il faut y aller ! Merci pour ton texte, qu’il voyage lui aussi et que sa magie opère !
Merci Stéphanie pour le témoignage, je vais aller découvrir votre blog et votre voyage 😉
mec. merci. t’as écrit grosso-merdo tout ce que je pense et de t’avoir lu ça me soulage on se sent moins seul. j’ai genre bientôt trente piges, et je fais de l’intérim, beaucoup de boulots de merde pour roadtriper ne serait ce que quatre ou cinq mois dès que possible mais on est que des bouts de viandes, riches ou pas on crèvera tous. je préfère visiter le monde plutôt que de le contempler sur google ou dans une émission foireuse. ci-mer.
Merci, j’écris pour avoir ce genre de commentaires et motiver ceux qui ont encore peur de franchir le pas 😉
Salut,
Bon article, encore, ce serais te mentir que de te dire que je n’adhère par partiellement à certaines de ces paroles (honte à moi). Mais chacun à ses freins et les plus durs sont peut-être ce que l’on se met plus que ceux que l’on nous donne. En tous cas tous cela donne à réfléchir.
Dans dans ce cas du devrais lire “Pourquoi tu devrais partir maintenant et voyager seul 😉