RÉCIT PHOTO D’UN VOYAGE SUR L’ILE MAURICE
Face à l’océan sur l‘île Maurice, l’oeil à demi ouvert et les pensées dans les brumes, je souhaitais voir les premiers rayons. J’essaie de répondre à ce désir au moins une fois en voyage. Il y a ce « je ne sais quoi » d’éphémère, de sublime. Cet instant étincelle, ce sentiment d’être vivant, avant que les couleurs chaudes n’irradient le ciel, chassant les ombres de la nuit. Il y a ce sentiment de vivre au moins un moment entièrement, de sentir la vie pulser dans chaque pore de sa peau.

Je me dis qu’une mort idéal, vieux, de préférence, serait face à un lever de soleil après avoir fait l’amour une dernière fois. Remerciant le soleil, le ciel et la terre pour ces dernière joies, je partirai le sourire aux lèvres, nu comme un ver, comme à ma venue, pour le plus grand embarrassas de ma famille et de mes descendants. Ils pourront s’exclamer « ah ce vieux fou, il nous en aura fait voir jusqu’au bout »… mais il y aura, je l’espère, un jeune pour s’exclamer, l’oeil pétillant, « Grand-père était p’tet fou, mais il a vécu la vie comme il le voulait. S’il faut passer pour un fou aux yeux des autres pour tenter de trouver le chemin du bonheur, alors je serai fou…» ainsi, mon héritage et mes vieux souvenirs emmagasinés et ressassés lors des soirées d’hiver avec des petits enfants sur les genoux n’auront pas été vain. Assis sur les rochers tourmentés par les vagues, le visage fouetté par les embruns, c’est ce genre d’histoires qui me viennent en tête. Je me dis alors qu’il y a une partie de mon esprit qui a sa propre vie et cette partie possède décidément une imagination débordante, pour peu que l’on l’écoute.


Je paye bien souvent cher ces escapades matinales. Je traverse le reste de la journée d’un regard hagard, errant comme un parisien rasant les murs du métro par une morose journée d’automne. Si je ne prends pas mes shoots de caféine, je me trouve aussi utile qu’un parapluie troué en Écosse. Mais, un voyage l’est un peu moins, de « voyage », sans un bon lever de soleil dans cet « ailleurs mystérieux »…

Bienvenue sur l’île Maurice

Au départ, je n’étais pas forcément partant pour un séjour à l’île Maurice. Repartir découvrir des plages paradisiaques dans des hôtels de luxe qui en feraient rêver plus d’un n’était pas un premier choix dans mon planning. Je pense que cette affirmation me fera détester par certains d’entre vous mais attendez que je m’explique.

Je ne dis pas que je suis contre les paysages paradisiaques, les paysages cartes postales propres à nous égailler le visage lorsque par chez nous, les teintes vont du gris foncé au gris clair, non, je ne dis pas cela, je l’ai d’ailleurs prouvé récemment avec notre reportage à deux à Bornéo. Le soleil, c’est bon pour le moral et à Maurice, il y a eu du soleil pour remplir son caddy.

Ceci est une image rare d’une blogueuse voyage en pleine chasse au cliché. Admirez sa posture à l’affût !

Mais, malgré mon insistance, Magda n’a pu être de la partie. Un séjour sur l’île Maurice pour un reportage, je le voyais plutôt à deux, en mode couple comme une grosse coupe de chocolat. On peut la manger tout seul, on aura p’tet d’ailleurs mal au ventre, mais c’est mieux de partager (au moins aura t-on moins de remords à succomber aux vices de la gourmandise à deux)… Ce ne fut pas possible. Cependant, comme j’ai appris que ma pote Maider (du blog Made by Maider) qui fait aussi partie du collectif de la TeamAventuriers, était également de la partie ET que la thématique initiale du voyage était plutôt sportive, j’ai dit GO. Je me suis dit, OK, un voyage entre potes avec de la sueur, de la farniente au bord de l’eau et des palmiers, c’est de bon augure…

Maider posant avec grâce et nonchalance dans la profonde jungle mauricienne

Maurice ne fut pas tant la promesse de sueur que j’escomptais mais les découvertes culturelles, les rencontres, les paysages naturels (ainsi que quelques délires de potes en voiturette de golf et dans la piscine avec des shots de rhum) ont bien compensé.

Balade au marché à Maurice

Quand je vois ce camion, j’ai encore la musique entête du camion du marchand de glace passant dans les rues polonaises à la chaussées défoncées chez ma grand-mère ou ma tante. Cela faisait sortir tous les gamins du quartiers tel une horde de zombies affamés. On se tapait dessus pour avoir les premières glaces…

Ce genre de décorations personnalisées, on les retrouve sur les bus d’Amérique du Sud ou au Népal, Inde… bien que ces derniers fassent sans doute parties des plus décorés. Plus la route est dangereuse plus le bus est décoré, je crois que c’est une règle fondamentale.

Nous devions réaliser une randonnée à la Montagne du Lion mais la météo n’étant pas propice avec un temps fort couvert, on en a profité pour faire une petite sortie au marché de Mahébourg dans un village non loin de l’hôtel Sandrani.

Ce fut l’occasion de prendre le portrait de deux mauriciens fort sympathiques sur leur stand de quincaillerie : Aco et Tieti. Les conditions lumineuses étant faibles, le résultat n’est pas folichon.

Note – Il va vraiment falloir que je pense à investir dans un nouvel apn, non seulement le canon mark 2 est lourd et encombrant, mais je me vois mal mettre 1400e dans un 50mm 1.4 Autant passer à la technologie supérieure. – fin de la note

On l’appelle le pavillon des amoureux car la légende court qu’un couple s’y donna la mort parce que les parents n’avaient pas donné leur accord pour leur mariage… moi j’aime bien les légendes inventées, pas vous ? Cela donne des noms si romantiques !

Les gorges de la rivière noire

Avouez que cela a « de la gueule ». Située dans le parc national des Gorges de la Rivière Noire, cette zone protégée, réserve de biosphère de l’Unesco avec des espèces endémiques, comporte la dernière forêt indigène de Maurice. Elle s’étend sur plus de 6000 hectares est un beau terrain de randonnées.

le point de vue depuis lequel j’ai fait décollé le drone

Ah, j’aurai sincèrement aimer que l’on puisse sillonner ses sentiers… il faudra vous contenter d’une vue aérienne depuis le point de vue sur les chutes d’Alexandra. D’ailleurs, en parlant de vue aérienne…

Tour en hélicoptère

On a failli arriver en retard pour notre vol vu que notre taxi faisait son difficile pour monter la forte pente depuis l’entrée… du coup, on l’a faite à pied. Certains l’ont même fait en courant… comme l’idiot qui a fait tomber ses lunettes de soleil dans l’appareil (moi). Lorsque vous vous y rendrez, si votre taxi a du mal à monter, vous obligeant à marcher à pied, imaginez moi en train de la monter en tongs en courant.

Bref, on a fait un tour en hélico. 20 min à lancer des « ho » et de « ahhhhh » en poussant et écrasant ses camarades pour prendre des photos (surtout pour ceux qui étaient à l’arrière). On a survolé les cascades de Chamarel, le morne Brabant sur lequel on est plus monté (quelques jours après) avec une vue imprenable sur le lagon et la fameuse photo qui donne l’illusion d’une cascade interne.

Le prix d’un le vol en hélicoptère n’est pas forcément donné ni des plus écologique, je vous l’accorde, mais on apprécie l’expérience. Prenez en compte le fait que l’on ne choisit pas sa place, c’est en fonction du poids… si vous êtes au milieu à l’arrière, on voit moins que devant par exemple 😉 Évitez de vous décider à la dernière minute, parait-il que le calendrier des vols est bouclé longtemps à l’avance.

La Terre des 7 couleurs

Certains ont même eu la chance de prendre cette merveille en photo depuis l’hélicoptère. Je devais probablement être écrasé sur mon siège pour permettre à Maider, au milieu de la banquette à l’arrière, de prendre une photo car, pour ma part, j’ai manqué le spectacle. Rouge, rose, violet, ocre, marron, orange… moi j’étais plutôt vert de ne pas pouvoir sortir mon drone pour vous en faire profiter.


Bon, en même temps, on voit très bien les couleurs de la Terre des sept couleurs de près en faisant un petit tour sur le site. Ces couleurs résultent de l’érosion qui au fil des siècles a mis en évidence les minéraux de couleurs différentes présents dans ces cendres volcaniques. Attention, on ne peut rien emporter ni les toucher sinon chacun irait de son petit pot de sable souvenir revenu sur amazon et je donne pas deux mois pour que le site soit vidé.


Il y a également des tortues sur le site mais on ne peut pas s’approcher de la barrière et elles ont l’air un peu tristes dans leur enclos. Je vous conseille plutôt l’île de Rodrigues pour aller en apprendre plus au sein de la réserve de Francois Leguat (une des mes activités préférées à Rodrigues). Vous pourrez même les caresser.

  • Ouverture : 8h à 19h30
  • Prix : environ 4€50/prs

blogueur qui vous montre  où se situe la terre des 7 couleurs (au cas où cela vous aurait échappé) tout en faisant la pub discrète pour son bras tatoué souhaitant probablement symbolisé là sa virilité, sa sagesse, enfin le baratin habituel…

moi je suis totalement pour l’égalité salariale. Regardez comment les femmes se démènent pour prendre une image originale alors que les mecs n’en branlent pas une…

La cascade de Chamarel

Celle-ci, je l’ai vu lors du tour en hélicoptère. Du point de vue accessible après un petit sentier de terre, on distingue bien mieux la chute alimentée par la rivière Saint Denis ainsi que Viande salée (le nom est-il une offense ciblée contre les vegans?) qui traverse une forêt luxuriante et retombe une centaine de mettre plus bas. La cascade est bien plus visible que les chutes d’Alexandre.


Dans le coin, il y a une autre activité bien plaisante à faire pour les amateurs de liqueurs alcoolisées, la Rhumerie de Chamarel.

On a pas pu ajouter cela au planning mais je suis certain que cela éveillera la curiosité de certains d’entre vous. Dernièrement, s’il y a bien un souvenir que j’aime collectionner de mes voyages, c’est les bouteilles d’alcool. Cela n’encombre pas trop longtemps les étagères et, pour vos convives, après quelques verres, les soirées diapos du XXIème siècles passent bien plus vite.

Mais siiiiii, vous savez de quelles soirées je parle. Ces soirées où vos potes vous montre leurs photos dégueulasses de leurs compte instagram ou l’album entier de leurs voyages, non trié, avec les photos flous, et que vous vous sentez obligés de leur accorder de l’attention (un peu comme les photos de bébés ou de mariage quand elles ne sont pas prises par un photographe pro). Sérieusement, entre nous, il faut se débarrasser de ce genre d’amis.

Le thé du Bois Chéri

Puisque l’on parle de boissons, on va parler de thé ! LE THE. MA drogue préférée bien loin devant le café. Or, du thé, il en pousse les amis sur les hauts plateaux de l’île Maurice.

On a visité une fabrique, l’usine de Bois Chérie, avec le processus détaillé de la feuille au produit final : une poudre qui fait la bonheur en sachet du drogué du consommateur final et l’envoie dans l’extase de la dégustation (je parle toujours de thé hein). De mon voyage en Chine, j’en avais rapporté plein mais allez savoir pourquoi, dans ma famille polonaise, les bouteilles d’alcool se finissent plus vite que mes thés étrangers…

  • Durée : environ 1h30 la visite
  • Prix : environ 12,50€/prs
  • Site : saintaubin.mu

Quoiqu’il en soit, après la découverte de la fabrique de thé de Bois chéri, on est allé visiter le domaine du même nom pour la meilleure partie concernant le thé : sa dégustation. Il y avait une pyramide (j’ai construit la pyramide, un reste de mon passé flamboyant d’architecte de cube en bois) de boîtes au parfums différents.

30s après cette photo, ce fut un carnage, le poulet était succulent…

Il y avait aussi des cerfs qui se promènent naturellement dans le parc du domaine… mais ils ne se laissent pas aussi aisément approcher que ceux de Nara, au Japon, qui viennent vous manger dans la main au plus grand bonheur de ces dames.

tas de bambis de bois chérie. 

Je me souviens que Guillaume et moi, on s’est littéralement jeter sur un délicieux poulet au thé accompagné de riz. Oui, car la dégustation se fait dans un lieu qui est aussi un restaurant à l’heure du déjeuner. Si le reste de la carte des plats est aussi bonne que fut le poulet, vous allez vous régaler.

La randonnée au Morne Brabant

On avait aperçu la croix lors de notre survol en hélico et là, le but -fou- était d’effectuer la terrible ascension du Morne Brabant. L’Everest, par comparaison, c’est une sortie pour chercher sa baguette. Je déconnnnnnne bien évidemment 🙂

C’est une sortie accessible à tous bien qu’il y ait quelques prises de main et qu’il faut faire attention si le terrain est glissant. Je ne vous montre pas tout et je ne vous en dis pas plus mais une belle balade (sinon la plus belle) vous attend jusqu’au point de vue du Morne Brand, inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Oui m’sieur, dame !

Nage avec les dauphins

Bon, là, les amis, c’est un sujet qui fâche. Nager avec les dauphins c’est quand même une sorte de rêve de gosse. Il y a ce côté féerique indéniable. Tu ne peux pas t’empêcher de sentir l’excitation qui monte lorsque aux premières lueurs matinales, tu prends le bateau qui t’emmênes à la baie de Tamarin. Mais voilà, l’expérience vécue nous a tous mis mal à l’aise. Tous.

est-ce encore la lune au petit matin où une simple tâche sur mon objectif ?Mmmmh…

Note – C’est amusant de lire les critiques de certains lecteurs qui pensent que, parce que l’on vient en reportage, pour une opération rémunérée ou non, alors on est automatiquement une brochure publicitaire ambulante. Que l’on a plus d’avis. Que l’on est des vendus. Que l’on ferme les yeux sur tout, que l’on omettra les défauts. Non, un voyage n’est pas parfait. On s’attache à retranscrire le meilleur mais on a aussi une voix, grâce à vous, pour essayer d’améliorer les choses… autant s’en servir. – fin de note


D’une dizaine de bateaux (ce qui est déjà beaucoup par rapport à mon expérience en Nouvelle-Zélande où on était seulement 3 bateaux)… on est passé à plus d’une trentaine. Tous, se bousculant les uns les autres dans une orgie de bruits et d’odeurs d’essence qui flottait en fine pellicule sur l’eau et qui vous montait à la tête lorsque vous nagiez, à vous écœurer. On poursuivait le banc de dauphins et on slalomait entre la masse de nageurs en évitant de se perdre et de se prendre un coup de palme voir un coup de bateau. Certes, il y a eu, je ne vous le cache pas, cet instant où tu vois les dauphins passer à quelques mètres, sous toi, dans une grâce indescriptible… mais à ce prix ?

Je ne peux pas cautionner et vous recommander cette activité ulta-touristique devenue incontrôlable car non régulée. En l’état, cette activité révolte les mauriciens eux-mêmes. On nous a rapporté qu’un des bateaux a, il n’y a pas longtemps de cela, percuté un dauphin, le laissant pour mort… alors que son sang et sa carcasse auraient pu attirer les requins, mettant donc en danger la baignade et le activités nautiques comme le surf à Maurice dans la lagon, problématique que connaît bien l’île de la Réunion.
Il n’y a pas de pédagogie, pas de limitation pour protéger l’espèce et lui nuire la moins possible, c’est une  attraction touristique à la Mickey. Ce n’est pas du tourisme durable. Je crois et je sais que les mauriciens méritent mieux et valent bien mieux que cela. On peut observer les dauphins sans dangers avec des spécialistes à bord passionnés et donc passionnants qui savent transmettre avec amour leur savoir. En Nouvelle-Zélande, je ne suis pas allé dans l’eau car il y avait la mère et son petit et dans ces cas-là, on ne les dérange pas. C’est donc possible, il suffit que les autorités fassent l’effort de limiter cette activité en tendant vers un équilibre davantage bénéfique à l’écosystème qu’au compte bancaire de certains.


Je pense sincèrement qu’il y a un juste milieu à trouver et j’espère que le gouvernement mauricien prendra les choses en main pour mettre de l’ordre dans ce far west touristique pour le bien des dauphins et de ce qui pourrait être, à terme, dans de meilleures conditions, une belle expérience à vivre et à recommander pour tous.
Cette réflexion et cette approche, on peut l’appliquer au tourisme en général. Le tourisme explose. Il y a des excès. Est-ce que tous les sites peuvent supporter la pression humaine et touristique ? A terme, je pense que la politique des quotas s’appliquera partout. Personnellement, je suis pour. Limiter l’impact, c’est avoir une vison à long terme. C’est transmettre notre patrimoine aux générations futures dans un état similaire, sinon meilleur, que celui dont on a pu profité.Bon, rassurez-vous, on va finir sur des notes positives;)
Note : pour apporter plus de nuances à mon article (car la réalité, ce n’est pas ni tout noir, ni tout blanc, il y a des nuances), je vous propose également la lecture de l’expérience de Céline du blog je papote.

Balade culinaire à Port Louis avec My Moris

Forcément, dès qu’il s’agit de bouffe, je me trouve en quelque sorte sur le chemin du bonheur. Le dicton ne dit pas « le chemin du cœur d’un homme passer par son ventre » ?

Ce sentier culinaire mauricien que nous font découvrir Maya et Shakti, respectivement anthropologue historienne est fait pour vous ravir les papilles, vous faire traverser l’histoire tumultueuse de Maurice depuis ses débuts coloniaux, en passant par l’indépendance jusqu’à aujourd’hui, tout en vous faisant découvrir les différents quartiers de la capitale mauricienne.

Cet héritage nous donne un étonnant milk shake aux saveurs chinoises, indiennes, créoles et j’en passe.
Il serait dommage que je vous révèle tous les secrets et les surprises de cette visite, pour peu que vous n’ayez pas le syndrome du poisson rouge qui m’affecte, tout le plaisir en serait gâché. Cette activité est pour moi un immanquable dans la capitale mauricienne. Dorénavant, je m’attacherai à rechercher davantage, lors de city trips, ce genre de sorties antropo-historico-culinaires.

  • Nom du parcours : « Parcours gourmand et historique à travers la capitale à pied »
  • Durée : une matinée
  • Prix : environ 60€/prs
  • Site : mymoris.mu

Nos hébergements

Comme je vous l’ai dit, c’était le GRAND LUXE. On avait des tentes au bord de la plage tout équipé, moustiquaire, boules ques, rouleau de PQ… on ne pouvait rêver mieux ^^

Le Shandrani

Non, évidemment, en première partie de séjour, nous sommes restés au Shandrani Beachcomber
Non loin de l’aéroport, un hôtel calme, des maisons de plusieurs chambres disposées le long de la côte, une chambre spacieuse, vue sur la mer… un oasis de calme.

le spa, même pas besoin de se faire masser, tu te sens zen rien qu’en rentrant. Par contre, je ne peux pas vous partager le ressenti de la qualité des soins, on n’a pas testé :/

une plage encombrée de monde, comme on peut le remarquer…

ça c’est mon fauteuil. A terre, vous pouvez voire les traînées… Loin des gens, forcément… pour exprimer mon côté asocial.

oui, encore mes pieds… à défaut de selfies sous l’eau, je me rattrape en vous partageant la plus belle partie de mon anatomie. Ma mère me disait… “Avec ces pieds, tu les ferras toutes tomber !” Alors on voit pas bien avec l’effet grand angle et le sable avec des coquillages mais en effet, les mouches sont à terre, je confirme, toutes ! J’ai toujours été un tombeur…

blogueur essayant de faire un effet artistique avec un coquillage.

si on veut chipoter, on dirait qu’il y avait deux cocotiers devant et que cela bouchait un peu la vue mais on ferait là notre français râleur et personne n’aime ce côté là.
Le plus ? Les activités sans suppléments comme la voile, le kayak, le snorkelling…

D’ailleurs, en parlant de notre sortie snorkelling avec le Shandrani, je dois absolument mentionner le manque de professionnalisme du banc de poissons qui m’a tout bonnement empêché de faire des selfies sous l’eau malgré mes explications puis mes protestations les plus véhémentes. Ils vaquaient à leurs occupations sans ce soucier de ma présence et de ma profonde démarche artistique. Je trouve l’attitude du personnel aquatique totalement déplorable et définitivement à revoir. Visiblement, ils avaient du mal à comprendre le français. Le Shandrani doit, à l’avenir, absolument prendre en charge la formation de ces bans de poisson totalement désorganisés.

“ah sourry sire, sourrrrrry” vous pensez que c’est la seule ? Non, c’est la seule photo travaillée…

“sourrrrry sir, it’s me again” Il y a des dizaines et des dizaines de photos comme celle-ci. C’est de l’acharnement ! Regardez celui à droite là, il sourit le fourbe. SI IL SOURIT ! IL SE FOUT DE MA GUEULE, JE LE VOIS !

Le Tamarina

Au Tamarina, on avait une villa pour nous avec piscine car les chambres étaient prises. Oui, nous fûmes fort malheureux ^^

déesse féerique tout droit sortie des eaux… en fait, c’est la responsable du voyage mais je veux vérifier si elle aura lu mes bêtises jusqu’au bout. Bisous M ^^

encore une blogueuse dans le cadre qui gâche la photo d’un beau coucher de soleil

blogueur affamé souhaitant piquer une langouste au jeune chef cuistot qui est la doublure caché d’Omar Sy avec le même sourire ravageur

L’hôtel du Tamarina est plus petit que celui de Shandrani, moins de chambres, cela donne un côté intimiste. Celle-ci ont la vue sur la plage que vous voyez plus haut, un festival de couleur chaque soir… Il y a des terrains de golfs non loin pour les aficionados de ce sport. On a testé aussi le spa, fort agréable. Tu es comme sur un nuage après le massage. Je comprends et j’approuve l’amour des femmes pour l’attrait des soins au spa…

Le repas au bord de la plage, le soir, spécialement pour nous fur une merveille. On voit les montagnes au loin, les couchers de soleils sur la plage sont sublimes !

  • Site : hotel.tamarina.mu

[well]Infos utiles pour un voyage à Maurice

  • Taux de change : 1 euro = (environ) 40 roupies mauriciennes
  • Toute l’année, il fait doux à Maurice. L’été austral, de novembre à avril, avec une mer tiède et des températures oscillant entre 27°C et 33°C semble être idéal.

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Ce voyage a été réalisé avec l’aimable invitation de l’office du tourisme de l’île Maurice et l’office de tourisme de Rodrigues. Je reste, comme d’habitude, libre de mon avis… 😉