Le Québec évoque des paysages immenses, sauvages, de pleine nature. Un territoire quasiment trois fois plus étendu que la France mais huit fois moins peuplé. L’appel de l’aventure y est naturel, quasi immédiat. Au Québec, on peut voir lq fin de la route goudronnée qui impose la limite de notre civilisation occidentale telle qu’on la perçoit lorsque l’on s’approche du 55e parallèle en direction d’une de ses provinces les plus reculées : le Nunavik. Mais le Québec ce n’est pas seulement cette pléthore d’activités de plein air que l’on peut pratiquer à tout niveau dans ses régions. Le Québec c’est également des peuples aux multiples facettes, histoires, cultures, traditions.
Lorsque l’on pense aux québécois, on pense évidemment au multiculturalisme issu de l’immigration. A cette approche amicale et généreuse de la majorité d’entre eux, à cette chance qui est offerte à tous ceux qui savent embrasser sa culture et sa ferveur. J’ai eu la possibilité d’y goûter, invité par des collègues blogueurs québecquois absolument adorables comme Rachel de Découverte Monde ou Mario du blog Bon Voyage et j’ai également pu arpenter les rues de Montréal avec un collègue blogueur français fort talentueux, alors de passage au Québec pour un PVT, Jeremy du blog DJsupertramp. Durant mon séjour, j’ai aussi dormi chez l’habitant via le couchsurfing…
Les premiers habitants du Québec
Mais le peuple québécois c’est aussi l’histoire de ses premiers habitants. Les autochtones partagés entre les Premières Nations et la culture Inuit. Précisons tout de suite, je ne suis pas anthropologue. Je n’ai pas le bagage scientifique ni la culture nécessaire pour juger. Je suis un simple observateur curieux de l’Histoire et des hommes. Et il y a matière à apprendre en allant à la rencontre des héritiers de cette culture. Il y a en effet près de 55 villages disséminés entre les 45e et 62e parallèles. De quoi assouvir sa curiosité. Lors de mes deux séjours au Québec, majoritairement dans le sud, j’ai pu avoir un aperçu de la culture des Premières Nations. Dans certains villages, peut-être tous d’ailleurs, il est possible d’adopter la culture des Premières Nations sans pour autant avoir, au préalable, de liens de sang, ou de sol, avec cette dernière. C’est ce qu’il me semblait comme une adoption naturelle de valeurs partagées. Il y a également le savoir-faire qui est transmis à la nouvelle génération. Un savoir-faire qui nous apparaît totalement suranné mais dont l’exécution est d’autant plus fascinante. On parle là du tannage de peaux de bêtes, l’utilisation des os de l’animal pour fabriquer un outil, des vêtements, des ustensiles de la vie quotidienne… C’est un parallèle intéressant et révélateur de notre quotidien alors que nous sommes habitués à ne voir et consommer que l’objet fini, sans même avoir une idée du processus. La vision de l’effort déployé et du lien personnel par rapport à l’objet nous rend plus humble en quelque sorte. C’est un monde qui est à la fois proche en terme d’époque (début du XXe siècle) dont certains représentants, encore vivants, peuvent partager avec vous les anecdotes mais qui comprend également un gouffre immense par rapport aux technologies aujourd’hui utilisés et qui façonnent nos vies. D’un côté on a l’homme et son savoir-faire, de l’autre la technologie et ses machines outils.
Il me tarde un jour de me rendre également dans les territoires du Nord, le Nunavik notamment, afin d’approcher de plus près la culture inuit. (bon, je ne vous le cache pas, c’est également pour découvrir sa faune ainsi que pour m’aventurer dans ses parcs (notamment celui de Kuururjuaq). Au delà du 55e parallèle, on ne trouve plus de route goudronnée reliant les villages. Là aussi, une vision difficilement appréhendable alors que l’on peut, de notre côté parcourir l’Europe entière, et au delà, en voiture.
Pour en apprendre plus, je vous invité à parcourir la section tourisme autochtone sur la page de Quebec Original.
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