Tanzanie, récit ascension Kilimandjaro – 23h15. En moi sonne une cloche intérieure, le coeur s’emballe, il est temps. Pour tout repas, un dernier thé chaud et quelques biscuits grignotés à la va-vite. Chacun enfile son costume pour le bal glacé. Cérémonie silencieuse, presque solennelle, sous le regarde des étoiles, impassibles spectatrices. Chaque geste s’imprime dans ma mémoire, instant de gravité. Les lampes torches virevoltent dans un ballet chaotique. Ci et là, des tentes s’éveillent. Chaussettes doubles, moufles et gants, bâtons de marche, chacun coche mentalement sa liste de course pour le sommet. On croise des regards tendus, des yeux hagards, des visages impatients. On s’étire, on respire, on attend. Quelques mots d’encouragements s’échangent contre quelques hochements de tête. Le guide nous appelle. Le départ est donné, sous le rythme si familier du polé polé.
Objectif : le sommet du Kilimandjaro au lever du soleil.
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Piou, tu n'es pas pret de l'oublier ! En même temps, ce n'est pas non plus le but !!
Un collègue m'avait branché sur le Kili il y a quelques années. J'étais plutôt partant, mais ça ne s’est finalement pas fait. Mais ce qui m'avait pas mal surpris quand j'avais regardé les différentes voies pour le sommet, c'est la rapidité d'ascension, le gain d'altitude chaque jour, qui me semblait juste énorme et à des années-lumière des règles qu'on est censé respecter en haute montagne. Et du coup, je comprenais mieux qu'autant de monde parmi ceux qui le tentent n'arrive pas au sommet.
Normalement, au-delà de 3000m, c'est max 300 à 400 de gain d'altitude par jour, à part pour le sommet puisqu'on redescend de suite, on peut pousser plus. J'avais suivi à peu près ça dans le Ladakh et était monté à 5400m dans trop de difficulté, si ce n'est une très mauvaise nuit à 4800m. Mais j'imagine que suivre ça au Kili, étant donné les prix pratiqués, ça alourdirait un peu trop la note et ça ferait des journées de marche très très courtes, car à l'aller, on ne fait que monter et au retour que descendre, alors que très souvent en montagne, c'est une succession de cols à franchir, ce qui facilite grandement l'acclimatation. Il n'y a pas trop d'accidents dus au MAM avec ce rythme au Kili ?
Maintenant que tu y es arrivé, tu en penses quoi ? Ça ne serait pas plus profitable de monter plus lentement, d'être du coup moins malade et d'en profiter davantage ?