Ne pas oublier l’essentiel. Ne pas oublier la base. Les mots. C’est ainsi que mon aventure a commencé. Maladroitement, sans doute. Mais c’est aussi ainsi que je souhaite la poursuivre.
Nouveau challenge. Mon journal de bord – JO
Il y a tant de projets dans lesquels je m’investis. Beaucoup sinon la majorité impliquent du visuel. Que ce soit en photo ou en vidéo où j’ai récemment découvert le pouvoir du logiciel lightroom et Premier Pro (avant je ne jurai que par le logiciel libre), réouvrant à cette occasion les archives de 7 ans de voyage. Tant d’images et de séquences vidéos se mouraient lentement dans l’oubli de mes étagères virtuelles. Je prends un plaisir sincère à dépoussiérer ce trésor. A lui offrir un nouveau souffle.
Mais voilà, entre temps, je ne pratique plus, sinon que trop rarement, pour troller virtuellement collègues ou internautes de passage, le plaisir d’écrire. Le plaisir de partager impressions et sensations. De travailler ce muscle de l’émotion qui arrive encore à en émerveiller certains. Je n’en trouvais pas le temps car je ne lui en donnais pas le temps. Il a perdu sa souplesse, son agilité. Je le voyais disparaître aussi vite que mon corps svelte et fin après mes treks au Népal. J’abandonnais l’outil au profit d’autres.
Le texte n’est pas mort même si la vidéo prédomine. Je suis trop attaché à lui pour m’en défaire et partir naviguer sous les cieux plus cléments du clic. Tant de fois j’ai cru n’avoir rien à dire, j’ai cru ne rien ressentir alors pourquoi je m’obstine à griffonner tant de pages en voyages ?
Je crois que si l’on s’attache à un rigoureux agenda, avec une organisation sans faille, il n’est pas impossible de mener plusieurs petites batailles de front. Avec un peu de chance et d’obstination, on peut même en remporter quelques unes. Si on s’avoue vaincu par avance, à quoi bon tenter de relever la tête. Ne pas essayer cette aventure ce n’est pas seulement faire preuve de paresse intellectuelle, c’est se voir faible, être lâche.
Il y a aussi le plaisir de se lancer un autre challenge. Un de plus. Sans rien à prouver à personne sinon à soi-même. Et mon challenge le voici, en dehors des obligations quotidiennes : publier une photo par jour, publier une vidéo par semaine ET écrire un texte par jour. Minimum 300 mots. Pas un roman non plus. Ecrire sur quoi ?
Ma journée, en voyage ou non, sur une réflexion, sur une photo, une vidéo, une impression. Essayer d’y ajouter de la poésie. Celle qui parfois brûle mes doigts comme un souvenir trop vivace. Mais écrire, bon sang, écrire. Retrouver ce souffle, laisser ses doigts rouillés glisser sur le clavier, ne pas jurer que par l’image au risque d’y perdre une partie de soi-même. Cela sera dur. Aussi douloureux que celui qui se remet à courir après des années de laisser aller. On sue à grosse goutte dans la tenue non assortie, on maudit cette nouvelle résolution, notre corps gras difficilement s’anime, on crache ses poumons mais on persévère. Même si le chemin semble long et le but incertain, le corps comme l’esprit avancent…
A demain donc.
Photo : Chili – Patagonie
Musique écoutée : Lana del Rey | West Coast
Ah, il était temps en effet 😉 Je me disais justement il y a peu “m’enfin, qu’est-ce qu’il fait Piotr, je ne lis plus grand-chose de sa plume”.
Je ne peux donc qu’approuver la démarche 🙂
“« m’enfin, qu’est-ce qu’il fait Piotr, je ne lis plus grand-chose de sa plume ». Tu as déjà 2 textes de retard Laurent. Je vais te noyer sous la masse ^^
Ah nah, j’ai vu les 2 autres aussi, mais n’ayant pas de challenge “un commentaire par billet”, je me suis éclipsé discrètement 😉
Cela dit, l’honnêteté m’impose à dire que, même si j’approuve la démarche, je ne prendrai probablement pas le temps de tout lire. Je passerai un jour de-ci de-là. Oui, c’est mal, je sais 🙁
mais si, mais si, il faut que tu progresses dans tes commentaires 🙂 et comme on dit, on comment a day, keep the doctor away. Tu peux même les écrire en arabe, quoique… tu risques de ne pas passer le filtre anti-spam 🙂