souvenirs d’un voyage en Inde

Ladakh. Cette région montagneuse d’Inde a commencé à me fasciner lorsque j’ai appris que l’on pouvait y réaliser l’un des plus beaux treks au monde. Un trek qui compte aussi parmi les plus difficile de part les conditions extrêmes et les risques que l’on pouvait y rencontrer.

Ma rencontre avec l’Inde

L’Inde. L’Inde ne souffre d’aucune indifférence. Elle ne se contemple pas. Elle se vit. Je dirai même elle se subit. Elle séduit. Elle dégoûte. Elle nous libère ou elle nous enferme dans une psychose. Elle nous ruine ou nous enrichit. Tant spirituellement que financièrement. Elle est sourire ou elle est grimace.

L’Inde est multiforme. Elle est, je pense, difficile à cerner. A comprendre. A apprivoiser. Il y a tant de souvenirs que je ne sais toujours pas partager lors de mon voyage en Inde, même des années plus tard. C’est étrange. Les émotions sont là à la vue des photos souvenirs mais les mots ne viennent pas. Ils me sont étrangers. Comme l’Inde en somme.

Traversée du Zanskar. On marche sur le fleuve gelé

Je ne sais pas si les indiens eux-mêmes comprennent cette Inde qui évolue à cette vitesse folle tant ils sont eux-mêmes si différents. Chaque région aussi peuplé qu’un pays de notre vieille Europe. Chaque région ayant un visage si différent. Une culture si différente. Alors nous ? Pauvre touriste. On ne fera au mieux qu’effleurer ce pays continent qui fascine tant d’entre nous sans en saisir toutes les nuances. A moins, peut-être d’y consacrer de longs mois voir des années à la parcourir. L’Inde, promesse de dépaysement ? La promesse est assurée.

Je ne connais pas l’Inde. Pas vraiment. Pas assez. A mes grands regrets. Je connais un petit bout de l’Inde. Tout petit. Petit mais merveilleux. Rien que ce petit bout me donne envie de revenir pour en découvrir le reste. Le Ladakh.

Ma découverte du Ladakh, en Inde

Le Ladakh. La « terre des hauts sommets » en langage locale. Cette région, je l’ai découverte en hiver. J’ai une préférence naturelle pour le froid et la montagne par rapport aux zones plus chaudes et humides, au sud. Je ne sais pas vous mais je n’aime pas être déjà trempé de sueur à peine sorti de ma chambre.

village de Karsha, au Ladakh

Là-bas, au Ladakh, pas grand monde ne vient en hiver car le climat est alors très rude et rares sont les distractions sur place, Leh vivant principalement du tourisme estivale et de températures plus clémentes. J’étais venu pour le froid. A l’opposé du mouvement habituel. Le but était simple, réaliser l’un des plus mythiques treks hivernaux au monde. La traversée du Zanskar. Une expérience à vivre ! Une expérience unique. Rude mais splendide. Des rencontres mémorables et touchantes avec les ladahkis… je me souviens encore de ce village perdu de montagne ou le seul contact avec le monde était un téléphone qui marchait une heure par jour. Une heure par jour pour tout un village. Un seul appel par personne. Court, précis. Nul temps de raconter sa vie au téléphone. Nous qui vivons à l’ère des smartphones aux forfaits illimités, cela nous paraît impensable. Lointain. Absurde. Un autre temps, un autre univers, une autre époque. Je ne dirai pas que cette vie est meilleure. On ne peut pas dire que la pauvreté est meilleure. Elle est plus rude. Elle repose sur la rareté de tout. Pour la majorité, elle ne se choisit pas, elle se subit. Une absence des denrées, de la technologie, des possibilités. C’est un monde que l’on a connu dans les livres et qui subsiste dans ces lieux perdus.

on marche sur des pans du fleuve gelé

La capitale de la région du Ladakh est Leh. Leh, petite ville perchée à 3500m d’altitude et qui nous semble tentaculaire car à cette altitude, l’oxygène se fait rare. Les pas sont difficiles. On ne la traverse pas comme on traverse un village de notre plat pays. J’avais le souffle court les premiers jours et mes nuits étaient difficiles. J’avais froid, si froid. Me lavant, grelottant, dans cette salle de bain aux canalisations gelées dans des bacs d’eau chaude.

après ce virage s’est produit un accident qui aurait pu être mortel pour un trekkeur indien et un guide, un pan de glace s’est cassé et à commencer à se retourner sur lui-même

Et je connais un petit peu Delhi. Delhi ou j’ai déambulé sans savoir vraiment où j’allais, ou je me suis perdu. Ou j’ai suffoqué sous la chaleur ambiante, le bruit et le chaos, à slalomer entre les vaches dans les rues et les vendeurs qui essaient de vous arracher quelques euros. Dehli où je me suis gorgé de jus de canne dans des verres à la propreté douteuse et de sourires d’indiens à la tête dodelinante. Rien n’allait comme prévue. Rien n’avait de sens. C’était l’Inde.

Préparer son séjour au Ladakh, en Inde

• TRANSPORT : Trouver un vol pas cher pour le Ladak
• HÉBERGEMENT: Trouver un hôtel ou une auberge à Leh
• MÉTÉO : consulter le temps sur Leh en Inde

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