Entre ici et ailleurs…
Pas de compromis entre les voyages, les départs, les devoirs
Conjugaux, professionnels, spirituels
Ils changent au grès des saisons
Ou des Bed and breakfast plus ou moins bons.
Lorsque la crise survint,
Certains eurent honte de partir
Alors que les vacances pour d’autres
Se terminèrent en rêverie dans leur lit.
A une génération que l’on dit sacrifiée,
la mienne.
Pour les besoins, les désirs, l’avidité de nos ainés
Au conflit intergénérationnel rugissant
Aux promesses d’un monde meilleur oubliées.
Je lève bien haut mon clavier virtuel !
A ceux qui au loin, anonymes, tombant,
Sous le bruit couvert des balles
El le crépitement des flash silencieux.
Et qui rêvaient peut-être de voyages…
Sans prévoir néanmoins de retour
Car le leur s’arrêtera sans raison.
Dans l’absurdité d’un avenir sombre
Aux promesses politiques sans lendemain
Je rêve intérieurement d’un tour du monde,
Sans doute un peu pour fuir mon destin
Celui qui est bien noir et que l’on me prédit ici et là
Dans la presse, par les augures des grands médias
Je rêve intérieurement de simplicité
D’un retour aux sources, à l’essentiel
Aux rencontre, à l’humain
Voilà de quoi est fait mon pain quotidien.
Alors je lance dans le vent virtuel ces quelques mots
Comprendra qui le voudra
Je ne connaissais pas le Piotr poète, pas mal:-)
Il est vrai que si tu lis les médias,il y a de quoi être sombre. Parfois, je me dis que je devrais arreter le lire la presse...
Pour furie quel destin au fait?