Vous souhaitez visiter la ville d’Innsbruck dans le Tyrol autrichien ? Et vous avez bien raison, Innsbruck est vraiment surprenante, j’en suis tombé sous le charme. Non vraiment, si je pouvais apprendre l’autrichien en un claquement de doigt, je m’installe dès le lendemain pour vivre à Innsbruck. Nichée au cœur du Tyrol autrichien, Innsbruck offre le mélange parfait entre une ville dynamique, agréable, riche d’un passé historique et architectural et une proximité avec un superbe environnement montagnard. Le voyageur qui aime les activités de montagne et les facilités de la vie citadine aura de quoi satisfaire ses envies à Innsbruck.

Visites et activités à Innsbruck

La capitale du Tyrol autrichien, Innsbruck est à mes yeux le mariage idéal en une miniature de Vienne, pour la richesse de son histoire, la vie culturelle, son architecture et de Chamonix, pour sa proximité et le regard émerveillé de ces montagnes qui sont si proches et si accessibles. (encore plus avec les accès des remontées mécaniques depuis le centre ville)

Se rendre à Innsbruck

C’est très simple, pour se rendre à Innsbruck, on peut directement atterrir au petit aéroport d’Innsbruck car il y a des liaisons avec Vienne (quand je vous parlais du mariage parfait) ou à l’aéroport de Munich et prendre une navette taxi directe (comptez 2h) ou 2h45 en bus ou encore 2h50 en train depuis Munich.
Si vous venez avec votre véhicule pour un road-trip autrichien (très bonne idée), n’oubliez pas d’acheter une vignette (obligatoire en Autriche) disponible dans les stations service et mettez la bien en évidence.

Avant toute visite d’Innsbruck, pensez à l’Innsbruck card

L’Innsbruck card est indispensable si vous souhaitez visiter Innsbruck, profiter de ses attractions et faire des économies. Elle est disponible pour 3 durées :

• 24h adulte à 43€ | enfant (6 à 15 ans) 21€
• 48h adulte à 50€ | enfant (6 à 15 ans) 25€
• 72h adulte à 59€ | enfant (6 à 15 ans) 29,5€

L’Innsbruck card est vraiment un excellent investissement.

1. Si, si, et je vais le prouver par A+B. Elle vous donne accès à l’ensemble des transports (IVB Linien), à 3h de ctiy bike au bus touristique Sightseer d’Innsbruck pour 24h ainsi qu’aux 7 remontées mécaniques, sachant que celle pour rejoindre Nordkettenbahnen coûte à elle seule 36,5€. La seule valeur de l’ensemble des remontées mécaniques auxquelles elle donne accès est de 147,5€ (oui, j’ai fait le calcul)
2. Elle vous donne également un accès gratuit à l’Alpenzoo qui est très bonne visite en famille (prix : 11€) mais aussi au musée du Petit Toit d’Or (prix : 5€), à la montée au beffroi (prix : 5€) ; au palais Hofburg (prix :9,50€), aux mondes de cristal de Svarovsky (prix : 19€)… je ne vais pas tous les lister car il y a 22 attractions… la valeur d’accès de l’ensemble de ces attractions est autour de 190€ (oui, j’ai aussi fait le calcul. Oui, j’ai un côté radin obsessionnel. Pour ma défense, plus de sous qui restent dans mon portefeuille = plus de voyages, plus d’activités, plus de matos photo et vidéo).

Bref, si vous profitez de l’ensemble des musées d’Innsbruck, des visites guidées et des remontées mécaniques (sans compter les transports ET les réductions offertes)… l’Innsbruck card 72h vous fera économiser jusqu’à 268 euros. De quoi se faire plaisir dans les restaurants ou dans d’autres activités (certaines pour lesquelles vous avez aussi des réductions, ha ha).

▶ Plus d’infos sur les réductions de l’Innsbruck car ici : réductions Innsbruck card

Les attractions d’Innsbruck

Je sais que la Bavière, ainsi que les Dolomites italiennes (Bolzano se trouve à quoi, une centaine de kilomètres) se trouvent à un jet de pierre mais vous aurez vraiment tort de ne pas vous arrêter à Innsbruck et de simplement passer en coup de vent. Je le dis en tout état de cause parce que je l’ai fait moi-même quelques fois alors que je me trouvais en reportage dans la vallée de Stubai juste à côté. (c’est mon côté accro aux randonnées. A noter, allez aussi visiter Stubai:D Néanmoins à ma troisième venue dans le Tyrol autrichien je me suis dit, tout de même, c’est dommage, il faut que je fasse un petit crochet par Innsbruck.

On a donc passé, Magda et moi, un petit séjour hivernal à Innsbruck de 2j ½ . Manque de chance, il faisait en majorité un grand soleil lors de notre passage à Stubai et le beau temps n’est revenu sur Innsbruck que le jour de notre départ après de grosses chutes de neige sur les massifs environnants (ha, ha).

Une belle vue sur Innsbruck : l ‘hôtel aDLERS

Attends, on est censé lire des conseils pour visiter Innsbruck et toi tu nous parles d’hôtel ? Tu nous ferais pas un placement de lien affilié par hasard ?
Si, comme d’habitude:) mais là n’est pas la question. Attends que je présente mes arguments avant de ne me cataloguer en simple blogueur capitaliste. Bon, déjà, la vue depuis ta chambre.

Ah, mais que se passe t-il ? Mes détracteurs se seraient-ils tus, étrangement, je n’entends plus de remarques désobligeantes.
Oui, voilà. Merci, au revoir !

Plus sérieusement, cette belle vue sur les montagnes environnantes et la vue en contre bas est un argument de poids dont je ne me lasse pas. Imaginez-vous, vous réveiller le matin, profitant d’un café chaud assis confortablement avec les premiers rayons qui caressent les sommets ! Vous prenez votre douche et vous sortez nu (je m’égare) alors que le monde s’affaire sous vos pieds… j’avais la l’impression de planer au-dessus de la ville alors que mon regard s’échappait vers l’horizon. On a la sensation d’avoir déjà un pied au milieu des montagnes tout en étant au cœur de la vie citadine. L’ivresse du géant.
Ne nous le cachons pas, un bon hébergement peut faire ou défaire un séjour et choisir l’hôtel aDLERS comme point de chute, à 50m à pied de la gare centrale et à 650m du centre-ville d’Innsbruck, est, ce n’est qu’un avis personnel, la garantie d’un séjour réussi dans celle que l’on surnomme « la capitale des Alpes » surtout qu’il y a un autre argument de poids : on y mange bien !

Le design minimaliste de l’hôtel, le buffet avec des jus de fruits fraîchement pressés, des eaux aromatisés (menthe, orange et citron…), un choix varié de thés, cafés, pâtisserie, fromage, charcuterie, pains… font que vous n’aurez nulle raison valable de sauter le petit-déjeuner au risque de ne pas profiter du service et de la vue.

A noter que le rooftop bar est également accessible aux non résidents de l’hôtel. Une bonne adresse pour profiter d’un bon cocktail et de la vue nocturne sur la ville.

Hôtel aDLERS
Adresse: Brunecker Str.1, 6020 Innsbruck
Prix ​​de l’hébergement: à partir de 111 EUR pour une chambre double
Site officiel
▶ Réservez votre hébergement à aDLERS | d’autres hébergements de standing à Innsbruck

La Maria-Theresien-Straße

C’est en arrivant à vous extirper de la douce étreinte de l’hôtel aDLERS et en s’enfonçant, au travers de la rue Marie-Thérèse, principale artère piétonne du vieux centre, dans le cœur médiéval de la capitale du Tyrol du Nord que l’on est impressionné par ce tour étonnant de prestidigitation : la ville d’Innsbruck nous paraît tout à la fois tranquille et animée.

Elle jongle entre cette atmosphère de d’image d’Epinal proprette que l’on retrouve, bien vivante, dans les villages aux façades de cartes postales du Tyrol autrichien et, pour peu que le soleil vienne nous saluer bien au-dessus des montagnes, cette effervescence aux terrasses de café, même en plein hiver, où on déguste les spécialités locales comme le Kaiserschmarren ou le Strudel à la pomme ou à la prune.

Petit toit d’or

Notre balade nous mènera, il va de soi, jusqu’au Petit Toit d’or. Site emblématique de la ville, il est le monument le plus photographié de tout Innsbruck. Il fut construit il y a 500 ans sous le règne de l’empereur Maximilien 1er de Habsbourg, nul doute qu’avec ses 2657 tuiles de cuivre dorés, certaines volées mais toujours retrouvée, ce Petit Toit d’Or rayonne. (#humour) Et, puisqu’il s’agit de rayonner, rayonnons gaiement dans les rues alentours. Les 133 marches du beffroi vous attendent si la vue depuis les hauteurs vous manquent depuis que vous êtes sortis de l’hôtel mais qui rayonne est certainement illuminé et la lumière met très bien en valeur la richesse de l’architecture baroque des édifices religieux

L’architecture religieuse baroque à Innsbruck

Il va de soi que la visite de la Cathédrale Saint Jacques n’enchantera pas tout le monde,dans la mesure où il faut contribuer d’1€. Les radins y verront une excuse pour économiser un euro, les « illuminés » de la photographie et les vrais amateurs d’architecture seront ravis de découvrir la Cathédrale Saint Jacques (Dom zu St Jakob) qui marque le début du chemin de St Jacques de Compostelle…

ou encore l’Eglise Impériale et ses imposantes 28 imposantes statues en bronze. Elise qui abrite le tombeau de Maximilien 1er qui est évidemment vide puisque, comme vous le savez, son corps repose dans la crypte des capucins à Vienne.

image prise avec mon dji osmo pocket

On a nous également conseillé la visite du monastère Wilten au pied du tremplin Olympique ou encore le Palais Impérial mais le temps nous fit défaut, cela sera pour une prochaine fois.

En hiver à Innsbruck, on prend le « métro volant » et on skie

Dans la réalité, ce n’est pas vraiment un métro volant, c’est le funiculaire de la Hungerburgbahn, réalisé par l’architecte Zaha Hadid, que l’on prend à la station Congress en plein centre-ville. Et je peux vous dire que se balader en tenue complète de skis, avec ses skis, en pleine ville, au milieu de de citadins a un air surréaliste. On a l’impression d’être une sorte de spationaute prêt à embarquer dans sa fusée. Pour monter plus haut, paradoxalement, il faudra descendre dans une station souterraine, Congress, pour se retrouver, un funiculaire et un téléphérique plus loin, au milieu de la montagne.

Cela fait son effet. Bon, évidemment, la météo n’était pas de notre côté. Il pleuviotait sur Innsbruck et il tombait de gros flocons sur le massif de la Nordkette. Néanmoins, têtu comme je suis, il en fallait plus pour me déstabiliser. Tel un gosse surexcité la veille de Noël, je voulais m’offrir ma journée de ski depuis le centre-ville d’Innsbruck.

Un premier arrêt conduit au Seegrube (1905m) où se trouve un restaurant et… un bar dans un igloo  : le bar Cloud 9 avec des soirées en présence de DJ tous les vendredis soirs !

Bar Cloud 9
ouverture : 9h à 16h

Bon, c’était jour blanc. On ne pouvait pas monter en prenant le second téléphérique jusque Hafelekar – 2269 m où se trouve également le Top of Innsbruck – 2300 m.

Qui dit jour blanc dit ski très difficile où, après 10m de descente depuis Seegrube, tu ne voyais absolument plus rien sous le brouillard de neige. Tu avais la sensation d’être totalement perdu dans la montagne et par moment, après 2,3 virages rapides, ce n’était plus qu’une sensation. Je ne savais plus où j’étais. Mon cœur oscillait entre l’amusement et l’angoisse ^^
On était tout au plus 3 sur la piste à emprunter le télésiège. Après quelques descentes en solitaire, Magda, plus raisonnable, ayant préférée se réfugier dans le restaurant avec un chocolat chaud, c’est que la faim grondait. On a pris un bon repas et j’ai pu cocher, satisfait malgré tout, ma case : faire du ski à Innsbruck. Les conditions météo étaient certes défavorables mais j’ai trouvé cela fun. Le haut du massif était bouché mais en descendant, c’était plus dégagé. Par conséquent, on s’est décidé de s’arrêter à la station de…

Hungerburg

C’est ici, à 860m d’altitude en sortant du funiculaire, que l’on prend notre correspondance pour le téléphérique. N’hésitez pas à y faire une pause, on profite d’une belle vue sur la ville d’Innsbruck. On a de nouveau stoppé notre descente une station plus loin pour aller à…

L’Alpenzoo

L’Alpenzoo fut fondé par le zoologiste Hans Psenner en 1962. Évidemment, la visite d’un zoo peut susciter de la controverse. Néanmoins l’Alpenzoo d’Innsbruck a le mérite d’abriter des espèces originaires des Alpes comme les ours, les loups, le lynx, le bison, des oiseaux rares… qui se retrouvent au final dans leur environnement alpin naturel.

Les animaux sont moins dépaysées et soumis au stress d’un environnement non approprié. Le parc fait 4 hectares avec 2000 animaux de 150 espèces différentes. Par ailleurs, l’Alpenzoo mène aussi une mission de conservation, de reproduction et de réintroduction d’espèces menacées (260 réintroductions ces 30 dernières années) comme le gypaète barbu, de la famille des vautours ou du bouquetin des Alpes. Nombre d’entre elles, comme le lynx, dûs aux pressions des activités humaines et à la restriction de leur habitat, ne sont quasi plus présentes dans leur environnement naturel, à l’état sauvage.

Dans le meilleur des mondes, ces animaux seraient évidemment bien mieux, en liberté. Néanmoins la triste réalité nous rappelle que nous ne vivons pas dans un monde idéal. Il faut être conscient de notre impact. On est plus enclin à préserver, à protéger ce que l’on comprend, ce que l’on voit. L’équipe professionnel composée de biologistes et de professeurs, avec la majorité des points d’observation accessibles en fauteuils roulant, mènent aussi une mission d’éducation, de visibilité. Parmi ces enfants qui visitent aujourd’hui, émerveillés, l’Alpenzoo, il y a les leaders et les décideurs de demain qui prendront des décisions difficiles qui influenceront également la vie de ces animaux. S’ils ont pris conscience, dès leur enfance, de part leur éducation, que ce monde est un écosystème vivant où chacun a sa place, c’est, je pense, déjà un grand pas.

Manger à Innsbruck

En dehors de l’hôtel aDlers qui est aussi une bonne adresse avec un joli point de vue sur la ville, vous pouvez aussi profiter de la vue 360 sur Innsbruck au CAFE LOUNGE BAR 360. On nous a aussi recommandé le PENZ pour la vue.

Les amateurs de cuisines autrichiennes iront de préférence au ROESSL, pour les burgers lovers, le Ludwig Burger vous attend (le burger chez aDlers est pas mal non plus). Pour les strudel (très bonnes pattisseries) l’incontournable c’est le Strudelcafé Kröll. Les vegans trouveront leur bonheur chez Olive ou au Gasthof LAMM.

D’autres idées de visites lors d’un séjour à Innsbruck

Je vous mentirai si je disais que l’on connaît Innsbruck comme notre poche néanmoins, une chose est certaine, en hiver ou à la belle saison (y’a t-il de moches saisons en vérité), on a vraiment envie de revenir profiter de l’astmosphère chaleureuse et conviviale d’Innsbruck.

On a noter, comme prochaines visites culturelles et photographiques (en dehors des joies de la montagne, il va de soit) :

• mondes de Cristal de Swarovski
• le Château d’Ambras
• le Château Hasegg
• Tremplin de Bergisel
• la Basilique Wilten

Météo à Innsbruck

Dans la mesure où Innsbruck profite d’un magnifique panorama, il faut être conscient que la présence des montagnes peut rapidement affecter la météo à Innsbruck et ne soyez pas surpris si vous vivez 3 saisons dans une même journée, surtout si vous partez d’une terasse ensoleillée pour monter bien plus haut avec le téléphérique.
Pensez à vérifier la météo à Innsbruck.

reportage réalisé avec la collaboration de l’office de tourisme d’Innsbruck

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