Ah la Grèce… La mer azur, les températures de maillot de bain et le beau soleil de Rhodes me manquent.

Revenu de 10 hôtels insolites à New York City. sous un magnifique ciel bleu, passé quelques jours en France par une atmosphère pratiquement printanière, j’entre dans un autre monde alors qu’ici, en Pologne, la poudre blanche se mesure en dizaines de centimètres. Le lampadaire de la rue vient d’ailleurs de rendre l’âme sous les assauts du vent et de la poudreuse… et moi, je rempli les pages blanches de ce blog de voyages.

Mon séjour en Grèce : Rhodes et hôtel all inclusive.

Premier voyage en Grèce et premier voyage d’une semaine dans une formule tout inclus. Hotel Lyndos royal. 2 piscine, 3 terrains de tennis, 3 restaurants. Leur perle est une petite crique, certes un peu trop bétonnée à mon goût, mais le soir, personne ne vient. Je crois que je ne suis pas fait pour le tout compris. Autocar de très joyeux et gais vacanciers un peu trop bruyants ? – Non merci, pas pour le moment. Je me sens rapidement enfermé et je n’aime pas les horaires préétablis mis à part les miens.Et puis là om se trouve la nourriture en abondance, point trop de constance dans la qualité si le pizzaiolo et le grill me ravissaient les papilles. Mais pizza à foison j’ ai déjà donné il y a de cela quelques années. Il faut une mesure en toute chose.

Rester assis quelques heures à bronzer comme une saucisse en face de la piscine n’est décidément pas fait pour moi. Je ne suis pas bon acteur. Je me glisse mal dans le rôle d’un saucisson sur grill. L’oeil baladeur au bord de la piscine n’est pas non plus de mise lorsqu’un regard inquisiteur vous attrape. De plus, cela serait vraiment indélicat de ma part, mieux vaut donc s’abstenir. Au bord de la piscine, on n’attrape point de poissons mais on peut attraper une dispute au filet. Je me retiens donc d’aller à la pêche. Je laisse les ennuis à d’autres. Et puis je  la mer Égée, à l’eau limpide et chlorée. Au moins, on ne coule pas, on nage entre les poissons, et ça, me bulle. La température de l’eau est idéale en cette fin de septembre.

Malheureusement, une partie de volley-ball les pieds nus (chose que je vous déconseille fortement), quelques ampoules, brûlures et saignements plus tard (je veux gagner lorsque je joue, cela me perd) eurent raison, au milieu du séjour, de mes envies d’aventures. J’avais prévu de faire une excursion sur le mont Attavyros qui culmine à 1215m. Il n’empêche que je vous conseille cette belle balade.

La vue sur le reste de l’île est magnifique m’a t-on dit ! Quand sous le soleil et la transpiration, chaque pas vous arrache une grimace, regarder au loin les vagues qui s’échouent sur la rocaille dans un violent fracas, même pour les plus impatients comme moi, devient un repos des plus agréables. Mes excursions se limitaient donc aux sorties de ma chambre et à quelques heures de marche dans la petite ville de Lyndos et à un petit voyage en bus vers Rhodes avant le départ. 

Lyndos

Je vous conseille donc de vous perdre à l’ombre de ses ruelles lorsque le soleil se fait trop mordant. De vous asseoir et de laisser couler les passants sur les pvés, un verre ou une cigarette à la main. Allez également vous promener sur l’Acropole une heure avant qu’elle ferme afin d’admirer la vue du soleil couchant sur la ville. Imaginez que la première présence humaine en ce lieu remonte au 4e millénaire avant JC vous donne le tournis. Grecs, romains, templiers, musulmans, tous se sont succédés. J’admire la vue. Celle la même que voyait des hommes 6000 ans avant moi. Trouvaient-ils la nature aussi belle ou étaient-ils plus préoccupés par la manière dont ils allaient remplir leur ventre le lendemain ? Mystère. Je penche pour la deuxième solution.

Alors que je me plains sur mon siège, avachi comme un vieillard, au loin, à l’horizon, je vois quelques grand bateau qui slaloment entre les îles. Il y a visiblement des adeptes de la farniente qui profitent des superbes croisières sur la Méditerranée. Je les envie un peu.

Au moins, la vue sur un bateau change, on bouge, on profite des escales. Pour le mois d’avril, mon oncle m’a proposé pareille croisière mais non sur une énorme maison flottante. Sur un voilier qui affronte les vagues dans des cahots incessants et sur lequel il faut se tenir prêt à répondre aux ordres fermes et secs du capitaine. Autre ambiance. J’espère ne pas rendre trop souvent mon déjeuner. Mais me dire que je passerai le costume de matelot me donne envie. Même si c’est à la dure. Etre un homme, c’est récurer le pont de ses rêves pour qu’il brille au soleil.

L’hiver et le froid tendent à se faire long. Je rêve de bains de minuit dans une mer d’or, d’eau sombre, chaude et profonde qui m’enveloppe dans la solitude de l’instant. Affronter la peur des qui vous happe avec au loin le rivage salutaire.

Le sable sous mes pieds nus me manque. Le contact des malicieux grains chauds qui se glissent entre vos doigts et qui vous massent m’a toujours ravi. Ce sol chaud et délicat. Chaud mais non brûlant, juste ce qu’il faut. J’ai essayé de faire pareil avec la neige, en montagne en République Tchèque, mais le résultat n’est décidément pas le même

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