J’ai testé le ski de fond à Jakuszyce, en Pologne. Je n’avais jamais fait de ski de fond jusque là. Ce n’est pas que je n’aime pas les skis… c’est plutôt les skis qui ne m’aiment pas. Pour une fois, ce ne fut pas un désastre. Et puis il y avait des pâtisseries à la clé. On a réussi à s’entendre et mon coccyx n’a rien eu à redire.
SKI DE FOND EN POLOGNE A JAKUSZYCE
Heureusement, ici, à mon plus grand soulagement, point de pente.
Enfin si mais toute petite. Le ski de fond c’ est de la marche sportive en forêt en somme. Pratique qui remonte à 1000 av J.C quand même ! Je n’imaginais pas que cela puisse être si vieux. Née dans ce qui est actuellement la Norvège.
Pour avancer rien de plus simple, un pas après l’autre. On glisse, on pousse, on plante, on pousse, autre jambe. Dis comme cela, cela ressemblerait presque à de la jardinerie…
Le plus difficile(pour moi, ne rigolez pas), c’est d’appuyer avec son bâton sur l’emplacement prévu à cet effet pour insérer ses chaussures et ne pas tomber durant la manoeuvre.
Ensuite, suffit de rester dans les couloirs des skieurs.
Pour répondre à votre curiosité, oui je suis tombé. Mais seulement 2 fois à l’aller. Miracle.
La première, juste après avoir mis mes skis, au croisement, où tout le monde passe. (rappelez vous ma capacité à me donner en spectacle) La seconde fois ce fut quand j’ai voulu quitter le couloir des skieurs pour faire des photos. Mauvaise idée. Bonne nouvelle, je n’ai pas eu mal et l’appareil photo n’a pas souffert 😉
On était trois grands débutants. Magda, ma cousine et moi. 5, 5km à l’aller pour rejoindre le refuge où nous attend repas et boisson chaude. Evidemment, même distance au retour. Mais sur le coup, on pense à tout sauf au retour. Même si vous n’êtes pas particulièrement sportif, c’est largement faisable !
Plaisir pâtissier au refuge.
Entre bière au sirop et racuchy.
Vous ne savez pas ce que c’ est des racuchy ?
Alors c’est des grosses grosses crêpes fris. Avec de la crème fraîche et de la confiture.
Mmmmmh, c’est délicieux. Gras, moelleux, sucré. Tout ce qu’il vous fait après une bonne heure dans la neige !
Trois nous sont servis, au bout du deuxième, avec mon oncle, j’étais calé. C’est dire les morceaux !
Étrangement, les filles s’en sont beaucoup mieux sorties que nous ! Seraient-elles plus gourmandes ?
Une fois que l’on a cela dans le ventre, si on s’écoutait, on ne ferait que rester au coin du feu, à écouter les flammes crépiter…
Personnellement, moi, je m’écoutais mais l’enfer, c’est les autres.
Le retour, la nuit tombante
Le ciel était d’un blanc laiteux depuis le début.
Il n’y avait pas beaucoup de vent, il ne faisait pas trop froid et il neigeait peu.
La distance n’était pas non plus insurmontable.
Pourtant, le retour fut difficile.
Ce n’est pas tant le fait d’affronter les quelques côtes et faux plats mais plutôt la nuit qui s’avéra être la partie la plus délicate.
Je me sentais en forme donc je partis loin devant.
Croyez-moi ou non, le rythme s’attrape vite, cela en devient presque un automatisme, un réflexe instinctif.
Et c’est un vrai repos. Au moins pour l’esprit. Les muscles fatiguent mais dans notre tête, on peut faire le grand vide.
On ne pense qu’à glisser et à rien d’autre. Et surtout, rien ne vient perturber notre quiétude. Pas de bip, clic, coup de phone, tweet ou autre. Rien.
La nuit tombant, ayant pris de l’avance sur les autres, j’étais quasiment seul.
J’ai croisé trois personnes qui allaient dans le sens opposé, vers le refuge. Certains avaient des lampes accrochées au front, les malins.
La nuit, il n’y a pas foule, c’est le cas de le dire. Un bonheur pour ceux qui aiment ce genre de balade en solitaire ou presque.
Un vrai plaisir. Maintenant que j’y ai goûté, je pense m’y adonner plus souvent.
Lorsque la nuit fut telle ou je ne voyais même plus le tracé des autres skieurs devant moi, il y a bien un moment où, je dois l’avouer, j’eus un peu peur d’avoir pris, au retour, le mauvais chemin. Il ne manquerait plus que je dusse marcher jusqu’au petit matin, seul dans la nuit ! Heureusement, ce ne fut pas le cas, mais pour la prochaine fois, sait-on jamais, je prendrai mes précautions. Dans tous les cas, en Pologne ou ailleurs, si vous n’avez encore jamais, que vous soyez novice comme moi ou non avec les skis, tentez l’expérience, je ne pense pas que vous le regrettiez 😉
- prix location : bâtons + chaussures + skis = 7,5e / prs
- bière au sirop au refuge : 1,5e
- racuchy, les 3 comptez 20 min d’attente) : 2,25e
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Ca c’est une escapade d’hiver à ne pas rater! je ne savais pas non plus que le ski de fond datait depuis autant de temps! merci pour cet article fort sympathique 🙂
aaah la chance……je note “faire du ski de fond” sur la liste des things to do in 2013
Cela donne envie de faire du ski de fond et de manger des pâtisseries tout cela! Se balader de cette manière dans la neige, c’est réellement un pur bonheur!
En fait ce qui t’as plu dans le ski de fond, c’est le gouter d’après, non?
Pas que, pas que 😉
j’ai fait du ski de fond dans les Alpes quand j’étais en primaire, je me rappelle qu’on avait bien rigolé quand même.!
même si de mon côté je préfère le ski normal ! 🙂
Hi,
Personnellement je suis un peu comme toi, je ne suis pas un grand fan du ski de fond, je trouve cela un peu plan plan mais bon s’il y a des pâtisseries à la clef pourquoi pas !
La Pologne ça à l’air vraiment sympa ! Tu préfères la Pologne ou la République Tchèque pour faire du ski ?
Je peux presque sentir l’odeur de ces petites pâtisseries. Ça me motiverait bien à faire du ski personnellement!
Cet article me rassure quant à la pratique du ski =D j’en garde une très mauvaise expérience et je comprends toujours pas comment les lois physiques et le simple fait de porter des skis sont compatibles. En tout cas ça fait rêver, surtout les “petits” beignets (même s’ils ont l’air trèèèès gras).
La pologne à l’air d’être pleine de charme, tes photos sont vraiment réussi. En revanche pour la patisserie je pense qu’il est dur de trouver mieux que la france non ?
Oh non, plein de pays font de très bonnes pâtisseries…
Ouah, le ski de fond! j’en ai de mauvais souvenirs et je préfère largement le ski alpin. Bon après pour prendre le temps et profiter des paysages c’est sûr que c’est plus approprié.
Avec tes racuchys pas besoin de frontale, tu luises après ça non ?!!! Dans le même genre il y a les leche fritas espagnoles 😉
“Tu luises ?” Connait pas le verbe luiser.
Les leche fritas espagnoles y ressemble beaucoup en effet mais après vérification, ce n’est pas la même chose 😉
Ah oui mignonne celle-là mais c’est quand tu luis vraiment beaucoup, beaucoup… Et sinon, les leche fritas ressembleNT, non ? ooouuhhh l’arroseur arrosé 😉
ski de fond : tant que tu n’es pas tombé, la leçon n’est pas rentrée
Hi Jaroslaw,
Merci pour ta réponse et je trouve que cela ferait un excellent dicton. Je réfléchirais pour le ski de fond mais je ne suis pas du tout emballer même avec des pâtisseries à la clé !
Après le ski de piste en République Tchèqje, le ski de fond en Pologne, il ne te reste plus qu’à tester la raquette en nocturne avec une bonne frontale, une bonne fondue à l’arrivée et une petite goutte… Excellent !
Tu me donnes de bonnes idées Sylvie 😉
Il me reste le chien de traîneau en Laponie, du scooter des neiges, de l’escalade… tant d’activités encore à découvrir.
Quelle chance tu as d’avoir pu te confondre un peu dans la nature. Moi je suis très écologiste, et j’apprécie tant le fait de pouvoir m’approcher toujours plus près de la faune et bien sur de la neige!:)
Avec de bonnes chaussettes noires sur les pieds ? ^^