Oh intrépide internaute, partez à la découverte de cet article qui vous décrira la différence entre un touriste et un voyageur et si vous avez le courage, partez affrontez le mini sondage à la fin de l’article si vous l’osez !(je ferai des sondages et quizz plus long dès que j’aurai trouvé un créateur de sondage multi-questions stable ET gratuit, vos suggestions sont les bienvenues 😉
Il était une fois…
Pour la petite histoire, tout commença dans un royaume perdu au fond d’une vallée dans cet article qui se nomme “que signifie voyager pour vous” marjorie.m y a laissé ce petit commentaire que je me permets de citer :
le voyage c’est un mouvement du corps et de l’âme.
Pour moi, c’est ce moment où partie d’un lieu, je suis en route vers un autre… Après, ma foi, est-ce que ce n’est pas du tourisme?? (et pourtant je hais ce mot)
De fait, cette remarque m’a quelque peu interpelée. Où se situe la frontière entre touriste et voyageur, ne peut-on pas imaginer quelques catégories entre les deux ? Bon, j’avais déjà parlé du e-touriste ici mais on ne va pas prendre en compte cet aspect. Puisqu’il faut une base de départ, je dirai que le voyageur se soucie des lieux qu’ils visitent ET des gens qui y habitent, le touriste se soucie surtout du lieu (parfois à peine) qu’il visite.
Quelques citations en vrac qui m’ont fait rire :
Par conséquent, l’approche n’est pas la même, dans le premier cas, on n’est amené à faire l’effort d’apprendre quelques mots de langue locale, de gouter les plats inconnus, de dormir chez l’habitant, de se soucier de notre impact (recyclage des déchets par exemple) et d’aller explorer autre chose que les lieux touristiques pour y chercher de l’authenticité, bien que je n’aime pas ce terme. (à ce propos, je vous conseille la lecture de cet excellent post de Nomadnow concernant la prostitution de nos coutumes tribales ), de l’autre, on se “contente” de faire un marathon des musées, parcs et monuments à voir.(en prenant le plus de photos possibles !)
Différence entre un touriste et un voyageur.
Ainsi, si l’on devrait résumer, on a donc comme différence entre le touriste et le voyageur :
- l’aspect culturel
- l’aspect environnemental
- la recherche d’authenticité
Quelques citations d’auteurs 😉
Touriste – Terme employé avec une nuance de dédain, parfois d’agacement, par le touriste pour désigner d’autres touristes. Pierre Daninos
Un touriste, c’est quelqu’un qui parcourt des milliers de kilomètres pour se faire photographier devant sa voiture. Emile Genest
Les hôtels sont des refuges où le touriste soigne chaque soir son insatisfaction. D’ailleurs l’hôtellerie maintenant compte en lits, comme les hôpitaux. Jean Dutourd
La recherche d’authenticité
Si vous avez lu l’article de Nomadnow, vous savez ce que je veux dire concernant les limites liées à ce terme. Pour les paresseux, court rappel : selon moi, l’authenticité dans la représentation de la culture étrangère trouve ses limites lorsque le show(danse, discours, etc…) n’a pour seul but que de rapporter de l’argent à un compagnie touristique et non à la société⁄tribu en permettant son développement (construction d’écoles, améliorations des conditions sanitaires…). De fait, mon point de vue est que l‘on ne peut pas interdire aux tribus garantes de valeurs, de rites, de traditions anciennes de ne pas profiter des bienfaits de la technologie (portable, vêtements) sous prétexte de recherche d’authenticité de notre part. Selon moi, cette approche de recherche d’authenticité à tout prix est tout d’abord teintée d’un profond égoïsme car, au final, on veut préserver les choses non pas tant dans le but de les préserver et de ne pas les dénaturer mais on veut les préserver avant tout pour y avoir toujours accès comme à un sorte de fast-food de la culture ethnique.
Évidemment, l’approche que je préconise va à l’encontre des traditionnelles représentations vouées à amuser les touristes. Je ne dis pas que c’est un mal, cela peut être un départ mais non une finalité. Je pense que se limiter à ça réduit les bienfaits réels que peut apporter une économie touristique comme la préservation de sa culture spécifique. Au lieu d’une simple danse de 5 min à la chaine du type on sort du bus, les mecs dansent, quelques photos, puis on repart, on pourrait mettre en place une véritable politique culturelle de préservation du patrimoine. Cela passerait par la création d’un musée où les guides seraient les membres de la tribu par exemple. Cela aurait pour conséquence une véritable réflexion quant aux origines de leur culture, leur évolution, leur adaptation. Cela nécessiterait certes une formation avancée en langue étrangères des intervenants, une instruction des techniques de présentation, en management, en représentation de la culture sous diverses formes afin de captiver l’intérêt du touriste mais c’est là que réside la solution. Bref, cela apporterait une touche de modernité qui peut très bien cohabiter avec les coutumes ancestrales pour les préserver et non les pervertir.
Le tout pourrait entamer un cercle vertueux : amélioration des conditions de vie ET sauvegarde des traditions. On pourrait évidemment montrer des vidéos ou des shows de danses… etc, mais suivies d’un échange avec des membres de la tribu pour qu’ils nous dévoilent les origines de ces rituels. Ils pourraient nous enseigner quelques pas : une approche culturo-ludique en somme. Je sais que ce genre de choses se fait, ce n’est pas nouveau mais cela devrait se développer encore plus. Ça, c’est le genre de “tourisme” que l’on se doit de promouvoir et d’exiger ! Un tourisme qui ne produit pas de la culture que l’on veut acheter mais un tourisme qui donne accès à de la culture que l’on cherchait à comprendre.
L’aspect environnemental
Un problème auquel peu d’entre-nous font attention bien que les médias tirent parfois la sonnette d’alarme grâce à de nombreux reportages. Combien de fois j’ai vu des parents insouciants et négligents laissant leur enfant se gambader dans des parcs nationaux, écrasant parfois des espèces de fleurs rares, ou pire, les cueillant. Le but du dit parc est justement de préserver la nature, non de l’offrir comme produit consommable. C’est le genre de philosophie que je n’apprécie guère. Je ne dis pas que personnellement je n’ai jamais fait ce genre de conneries, il faut être honnête, j’ai aussi été jeune et con. (celui qui a dit que je suis maintenant plus vieux mais pas ,oins con sort !) Mon grand défaut, encore à ce jour, est que je suis un addict des fruits. Lorsque je vois des fruits qui sont à portée de main dans des jardins, sur des chemins, c’est plus fort que moi, il faut que je les cueillent.(mes notions de propriété privée à ce moment là passent à la trappe !)
Le jour où par mégarde j’ai écrasé une fleur des montagnes et qu’un guide m’a vu, après quelques cris et menaces d’amendes, il a patiemment expliqué au crétin de gamin que j’étais, que le but de tout parc était justement de préserver l’environnement et non de permettre à quelques écervelés comme moi de piétiner des espèces protégées juste pour se goinfrer de quelques fraises sauvages. Depuis, je fais plus que gaffe… et je m’autorise à rappeler à certains bambins qu’il ne faut pas ramasser tout ce qui se trouve sur notre chemin.
Autre problème. Que faire de nos bouteilles, emballages… ? P-O-U-B-E-L-L-E et si possible, recyclable. La nature ne fait pas office de poubelle géante. Il suffit parfois d’un brin de patiente pour trouver une poubelle 200m plus loin 😉
Exemple concret :
Pourquoi il faut interdire l’Everest aux touristes, Courrier International n° 835, 02/11/06
Dan Douglas, The Observe
L’Everest est devenu la poubelle la plus haute du monde du à la surexploitation et surexposition du lieu bien au delà des limites prévues . On vient, on le gravit et quid de la merde ? Les autres s’en chargeront bien sûr ! Tout cela pour une question de gros sous (75 000 euros, c’est la somme que doivent débourser au gouvernement népalais une équipe de 7 randonneurs qui veulent gravir le toit du monde). Sauf que ramasser la “merde” au dessus de 5000m ce n’est pas à la portée de tout éboueur. Quoiqu’il en soit, cette approche de “je viens, je prends, je jette” hymne de notre consumérisme moderne atteint ses limites. Je sais que cela sonne comme un discours moralisateur mais si l’on veut que les lieux que l’on a visite restent “visitable” pour nos enfants, il faut reconsidérer notre approche du tourisme, reconsidérer notre empreinte écologique sur le lieu visité. Tiens, à propos, je ne sais pas si il y a des circuits touristiques avec des labels eco-friendly, il faudrait que je me renseigne à ce sujet ! (sujet d’un article futur ^^)
L’aspect culturel
J’ai évoqué un peu plus haut la langue, la découverte de la richesse culinaire et surtout, pour moi, cet aspect comprend également et surtout la rencontre avec l’habitant (ce qui permet du 3 en 1 !). J’ai parlé dans ce blog d’une technique, le couchsurfing sous l’aspect purement financier. Pour moi le couchsurfing permet surtout d’échanger avec “l’autre”. De découvrir un autre mode de vie, de pensée, d’élargir ses horizons. Souvent, par ce biais, on peut visiter une ville a l’aide d’une personne dont les yeux ont remarque des éléments vivants qui sont hors de portée des guides locaux qui se bornent, encore trop souvent, à débiter leur texte sans âme appris par cœur et à checker les lieux où l’on se doit de passer 5 à 10 min.
Bien évidemment, il y a les aficionados des guides culturels et certains d’entre eux sont très bien, très vivants… mais pour être honnête, combien on retient de toute cela si ce n’est quelques noms, les plus connues et encore.
Découvrir un lieu c’est aussi et surtout faire partie de la vie qui se déroule dans ce lieu durant notre séjour. Ne pas s’enfermer dans son hôtel le soir venu mais sortir dans un bar, pas le plus touristique mais un bar de quartier, se laisser aller à commander un plat dont on ne sait même pas ce qu’il y a dedans et non pas un steak frite pour se rassurer… lorsque l’on part en erasmus, pour du woofing ou couchsurfing, on est naturellement amené à faire ce genre de choses. On se rapproche ainsi de ce que j’appelle un voyageur et non un touriste. Sortez un peu des sentiers battus, vous serez surpris, en bien ou en ,al ,ais vous serez surpris !
Les différentes catégories de voyageur
L’ethnologue/anthropologue. level 80
Vous êtes tellement passionnés par la découverte des cultures étrangères et des espèces animales que vous en en avez fait votre métier. Les grands singes et les tribus indiennes de papouazi n’ont plus de secret pour vous !
L’explorateur level 70
Vous dévouez votre vie au voyage. Le monde est pour vous un chemin à parcourir en long et en large et vous êtes constamment sur la route. Postulez à Discovery Channel, vous finirez sans doute par présenter votre folie amour du voyage sur le petit écran.
Le grand voyageur level 60
Vous avez décidé de parcourir le monde entier pour une durée d’au minimum un an. Voyageant de pays en pays, vous élargissez votre conscience de citoyen du monde. Attention à ne pas choper la fièvre du voyage ou vous finirez dans la catégorie du dessus !
Le voyageur lvl 50
Vous partez souvent en vadrouille dès que votre temps libre vous le permet. Ryanair et les promos vacances n’ont plus de secrets pour vous.
Le touriste averti lvl 40
Votre voyage ne s’arrête pas à ce que préconise le guide touristique. Vous faites l’effort de pousser la porte de restos où votre langue ou l’anglais ne sont pas forcement utilisés. Vous vous préparez au voyage en apprenant les rudiments de la langue du pays d’accueil.
Le simple touriste lvl 30
Vous voyagez de temps en temps. Vous faites un minimum attention à vos déchets. Vous partez surtout pour cocher la liste des musées/monuments à visiter et pour rendre jaloux vos voisins.
Le dresseur de pokémon lvl 20
Vous avez amassez adroitement plus de 100 pokemons grâce à vos compétitions autour du monde. Sacha peut être fier de vous !
Le beauf lvl 10
Sacoche fluo, t-shirt gras et tâché, un hamburger dans une main, une canette de de coca dans l’autre, on peut vous suivre à la trace laissée par vos déchets sur la route !
Le squatteur de canapé lv 0
Rien que le déplacement du frigo au canapé constitue une grande traversée pour vous. Le seul milieu que vous pouvez polluer c’est votre appart’ donc vous n’êtes pas d’une grande menace ^^
Vous l’avez tant attendu, après la lecture de cet article, voici venu :
Très bon post ! Le but d’un voyage c’est de ressentir l’atmosphère, l’essence même du pays qu’on visite. Pour moi le tourisme pur et dur est souvent dénué de sens, en général on visite des lieux, et si on a un guide on apprend quelques trucs historiques…l’intérêt n’est pas immense, alors que lorsqu’on discute avec les populations locales, lorsqu’il y a un véritable échange humain, c’est la qu’on capte l’âme d’un pays !
Je dirais que je suis du côté des voyageurs. Backpack, sac au dos, empreinte écologique minimum (bon à part l’avion…)
Mais pas toujours facile de créer le lien ave cla population locale, même quand on en a très envie…
Je vois que dormir n’importe où dans les aéroport est monnaie courante 🙂 Et les bus pourris qui slaloment sur des routes à cause des éboulements ça compte comme aventurier ?
Lors de mon dernier voyage, j’ai passé une nuit en turquie sur les chaises de l’aéroport 🙂 Je crois que pour moi c’est plutôt le côté aventurier qui domine non ? Ou bordélique à voir 🙂
moi j’ai dormi sur le sol de l’aéroport Frankfurt Hann lors d’un changement ^^
Héhé j’aime bien les diférentes level.
C’est si vrai
on est tous le touriste de quelqu ‘un.
parfois je préfere être considéré comme un touriste quand je vois comment certains “voyageurs” abusent de la gentillesse et de l accueil des gens les plus modestes
J’ai déjà entendu cette citation quelque part 😉
1ere fois que j’écris car abonnement récent !
Je fouille, je lis…. et j’ai trouvé une superbe vidéo sur la Syrie.
Visite effectuée en octobre dernier, pays superbe dont l’Histoire est d’une richesse incroyable.
Merci du partage
Salut Piotr,
Je me considérerai plutôt à 55 car je n’ai pas encore eu l’occasion de partir 1 an en voyage, mais c’est un rêve. Je compte bien le faire d’ici quelques années.
Par contre même en tant que voyageur (sauf le niveau 80…), on se retrouve parfois dans la peau du touriste, à moins de sortir totalement des sentiers battus. Cela peut avoir un côté bien cool mais faut pas que ça dure trop longtemps…
Et surtout bravo pour ton blog ! J’espère arriver au même niveau que le tien d’ici quelques temps.
Salut Alex,
Faire un tour du monde, c’est aussi mon rêve. Prévu pour 2013 !
Concernant les niveaux, ce n’est pas vraiment à prendre au sérieux ^^
Pour le blog, je publie les résultats du mois demain, tu en apprendras un petit peu plus et verra la progression qui m’a aussi étonnée !
A demain peut-être 😉
De ma part, je ne suis plutôt stable dans un niveau “level” typique, je peux changer de niveau (sans utiliser du hack) ainsi diminuer ou augmenter mes points pendant un voyage..
Cependant, il faut l’avouer.. Je suis au level 0 \o/
Ah, j’ai oublié le signes de ponctuation .
“A cette époque on parle encore de la manière de s’intégrer dans la nature?! ”
La réponse est sous entendu, Poitr.
Piotr ^^ Bah, il faut essayer de voir le tableau moins sombre du’il ne l’est non ? La preuve, le Nicolas Hulot se present aux elections preseidentielles ^^ Comment cela ce n’est pas un argument… voyons, je suis a peine ironique !
A cette époque on parle encore de la manière de s’intégrer dans la nature. Gens de bon sens on a dépasse depuis longtemps la préhistoire!!
penses-tu que l’on a politique d’integration a la nature actuellement Denise ?
Touriste ou voyageur, ce n’est qu’une question d’éthique. Puis, l’exploitation et la surexposition au delà des limites prévues sont générés toujours par une sorte de crise, à vraie dire la crise morale. Quelle est la source (sources) de la crise morale dans une société et pour l’individu en particulier? Peut-t-on jamais la résoudre ?
(qwerty) Vaste question philosophique a laquelle des heures de debats ne pourraient trouver de solution claires… il y aura toujours les tenants de ” la technologie trouvera une solution a tout” et ceux ” tout atteindront un point de non retour au dela duquel rien de toute facon ne pourra etre fait” ” de toute facon, on ne peut pas changer la narutre humaine alors a quoi bon se fatiguer… laissons faire et vivons ce qu’il nous reste encore a vivre !”
Très intéressant.
En fait, je ne mettais jamais vraiment pencher sur cette différence. De cette manière là en tout cas.
Par contre, contrairement à Fabrice je ne dirais pas que tout voyageur est un touriste : on peut voyager par obligation ou pour le travail.
Les voyages pro… avoue Remi que ce n’est pas reserve a tout le monde mais bien au gens les plus brillants ou aux pistonnes… :/
Cela dépend de ce que tu mets derrière les mots “voyages pro” (encore une histoire de vocabulaire). Tout les voyages pro ne sont pas agréables, loin de là. Et souvent, tu n’as pas le temps de découvrir grand chose.
on va dire que c’est les voyages que tu ne choisis pas et qui sont choisis par la direction…
Je rejoins complètement Oreille qui parle de différence d’humilité entre les deux étiquettes.
NowMadNow
Éternel débat!
Je pense un peu comme oreille. Pour mois, c’est un faux débat.
A part les extremes, genre partir seul traverser la Sibérie à pied, en autonomie, tout voyageur est un touriste. Par contre, le contraire n’est pas forcement vrai.
Je trouve que la distinction vacances – voyages est plus vraie.
Je suis d’accord avec toi, c’est un faux debat de mots, on est tous un peu de ci, un peu de ca… c’est pourquoi j’ai essaye d’aller plus loin avec la reflexion sur les comportements mais, visiblement, il va falloir que je revois ma copie ^^
Heureusement que l’on peut réfléchir à notre impact, quel qu’il soit (écologique, ou social) !
Je comprends ce que tu veux dire. Il est vrai qu’on est parfois amené à croiser des gens qui nous font honte d’être un touriste, tant ils n’ont aucun respect. Néanmoins, ce que je voulais surtout dire, c’est que le mode de voyage (indépendant vs agences, solo vs groupe, ou longue durée vs courte durée) n’est pas forcément lié à une meilleure éthique.
En effet, je pense qu’en ce sens je n’ai pas ete totalement clair, l’ethique comme tu le dis ne pose pas le probleme du comment mais du qui !
En fait, très honnêtement, je crois que j’aurais toujours un blocage dès qu’il s’agira de ce genre de vocabulaire qui m’évoque directement le mépris de certains “voyageurs”, incapables de comprendre que tout le monde ne jalouse pas leur tour du monde, que le “quand on veut on peut” est une connerie (et quand ça sort de fils à papa qui partent à la fin de leurs études parce qu’ils n’ont jamais eu à payer un loyer, c’est d’autant plus agaçant !), qu’on peut être heureux sans voyager.
Pour moi, il n’existe en effet qu’un seul mode de différenciation valable : se comporte correctement (respect des locaux, du patrimoines, etc. comme tu disais) et est un crétin fini. Et là, pour le coup, c’est quand même vachement plus important.
En fait, j’ai toujours eu une grande considération pour tous types de voyage. Car comme je l’ai souvent dit: un voyage en vaut un autre, en ce sens où il répond à un besoin et à une personne en particulier. Découverte ou repos sur une plage, l’important est de voyager, un point c’est tout.
Toutefois, j’ai en sainte horreur le tourisme sexuel. Tourisme d’exploitation ni plus ni moins. À classer au niveau le plus bas de la nature humaine.
Sur une note plus positive, bonne journée à tous!
@Judicael Calenca : merci pour ton appreciation… oui, la sensibilisation augmente mais beaucoup de gouvernement preferent fermer les yeux dans une politique de profit a court terme au lieu de preserver sur le long terme.
@ Yves : le tourisme sexuel est une aberration comme tu le dis… bref, je prefere ne pas en parler… c’est de la pedophilie pure et simple qui s’exporte… rien de plus
Salut Piotr, quel blog !
Je n’avais pas encore vraiment jeté de coup d’œil à ton site, c’est une mine d’or je le mets tout de suite en favoris.
Pour ce qui est de l’article je suis plus aux alentours du niveau 60 puisque j’ai déjà voyagé seul, à l’aventure pendant 18mois sans retourner en France.
Je ne peux qu’approuver pour ce qui est du paragraphe sur l’environnement, je ne suis personnellement pas du tout fan de Greenpeace et des cause de ce genre…
Cependant le comportement de certains touristes est vraiment affligeant. C’est comme si c’est gens-là n’avait pas d’éducation, ils jettent tout partout sans état d’âme, même dans les temples millénaire, même au sommet de montagne etc.
Heureusement c’est quand même peu fréquent sur 90% des sites touristiques et j’ai plutôt l’impression qu’il y a depuis quelques temps une certaine sensibilisation des gens à cette cause.
J’ai lu récemment que la seule différence entre un touriste et un voyageur, c’était le taux d’humilité. Et ça résume parfaitement ma pensée sur cette question qui revient souvent.
Je crois qu’en venir à se définir comme voyageur, dans certaines bouches, est surtout synonyme de mépris pour les autres, les “beaufs” qui ne savent pas voyager, parce qu’il n’y a qu’une façon, et c’est forcément la mienne.
Il y a des façons de voyager qui correspondent à des envies, et à des moments de la vie, point. Pas besoin de hierarchie. Il est normal qu’un célibataire de 20ans ne fassent pas la même chose qu’une famille ou qu’un retraité, et puis nous n’avons pas tous les mêmes intérêts.
D’ailleurs, tout ça est bien relatif. Il y a de “grands voyageurs” qui partent un an mais ont des itinéraires tellement chargés qu’ils voyagent comme des touristes ! 😉 Et je ne connais aussi quelques personnes qui vivent du voyage mais n’en profitent plus (aller en Afrique du Sud pour faire des articles sur les hôtels de luxe et ne pas avoir le temps de voir quoi que ce soit d’autre, par exemple). Au final, être touriste c’est pas si mal…
@Yves : votre projet est definitivement lvl 60+ Yves 😉 voir meme 70 –
Bien que ce classement soit plus humoritistique que serieux hein 😉 ce qui est serieux c’est ce qui se trouve plus au-dessus… enfin je pense…
et ce qui sera vraiment serieuxet vrai, ce sera ce que vous, vous retiendrez de votre voyage… apres, mon classement, face a cela, il ne vaut pas grand chose 😉
@oreille : mmmh, justement oreille, je suis d’accord avec toi sur l’humilite, comme le dit Pierre Daninos que je cite “Touriste – Terme employé avec une nuance de dédain, parfois d’agacement, par le touriste pour désigner d’autres touristes.” Cependant, ici, au dela du clivage terme touriste et voyageur, j’ai essaye de definir ce qui, selon moi, par le comportement, montre qu’on penche plus d’un cote que de l’autre.
Il y a evidement comme tu l’evoques, plusieurs facons de voyager. Mais que l’on se nomme touriste, voyageur ou quoi que ce soit, on peut toujours prendre le temps de la reflexion quant a notre impact par exemple sur les lieux que l’on visite. Je pense notamment a l’exemple de l’Everest que j’evoque dans l’article. Au dela de nos envies, de nos interets, on peut faire en sorte de diminuer la pollution que l’on laisse derriere soi, non ?
Totalement d’accord avec toi madame Oreille ! Et je dirais même qu’un peu de tolérance serait bienvenue ! Qui sommes nous pour juger ?
Salut Piotr,
Pour ma part, je crois faire partie du level 60, peut-être même 65 si ça existe! Et la chose la plus terrible en voyage aura toujous été pour moi de revenir. Je déteste en fait devoir revenir au point de départ. On reviens changé, ça ne fait aucun doute, mais géographiquement parlant, on est toujours au même point. D’où la nécessité de repartir à nouveau.
Mais il m’arrive parfois des “défaillances” de level 10 disons (sans polluer toutefois!!!) où je n’ai que l’envie de me reposer, de me coucher sur la plage et de ne rien faire pendant 2 semaines entières. Ça fait un bien énorme!
Mais dis-moi: vu le projet que Martine et moi mettons sur pied, tu le classerais dans quelle catégorie??? À bientôt!