Moshi, au pied du Kilimandjaro 6 décembre – On tambourine à la porte. Je reste allongé, les bras en croix, bercé par le ronronnement du climatiseur. Où je suis ? Est-ce un rêve ? J’expulse un “J’arriveeee !” bien rocailleux. Plus de bruit. Coup d’œil sur mon téléphone : 7h30. Râle de désapprobation. Je me traîne jusqu’à la porte. Personne. Je cligne des yeux, baille, me gratte le menton l’air perdu. Je sors un “Ouiiii ?” interrogateur suivi d’un “Yessss ?”, tout aussi infructueux. Mon cerveau est en stand-by. Pas envie de me recoucher pour quelques minutes de rab. Je prends une douche. Tiède. Je sais que c’est un luxe que je n’aurai pas ces prochains jours et puis, j’ai goûté aux douches glacées du Gr20, je suis rodé. L’eau ruisselle sur ma tignasse ébouriffée. Pourquoi suis-je ici déjà ? Flash d’eau glacée, cela me revient. L’ascension du Kili. Le Kili, je l’appelle de son petit nom, comme si c’était un vieil ami. A force d’avoir consommé des récits d’ascension, comme un drogué, j’ai l’impression de le connaître, lui et ses 5895m. Pourquoi ne fait-il pas un 6000 tout rond, le bougre ? Entre exploit d’une vie pour certains et balade champêtre pour d’autres, on ne sait qui croire. Dans les faits, certains ne reviennent pas. Ces rêveurs, personne ne les lira avec attention, personne n’écoutera leurs anecdotes. Leur sort est scellé à jamais avec cette montagne. J’espère que le mien serait différent.
->Cliquez pour lire la suite du récit concernant le Kilimandjaro sur mon blog outdoor
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Bonjour,
pourriez vous me dire si je peux faire l’ascension avec des chaussures de trail type ASICS GEL FUJI TRABUCO.
Je suis un raideur confirmé (diagonale des fous La réunion plusieurs fois,etc..) et je le fais toujours avec ce genre de chaussures.
Merci de votre réponse
Bonjour Piotr,
Quel récit captivant ! C’est drôle mais je n’ai jamais été intéressé par l’ascension de sommets comme le Kili (et pourtant j’adore la randonnée), jusqu’à aujourd’hui en lisant ton récit. Et je te comprends, moi aussi je déteste quand certaines personnes retardent tout un groupe. Surtout pour une expédition comme ça, il me semble que quand on doit partir à une telle heure, on s’arrange pour être prêt. En tout cas, bravo pour ton ascension !
Hello Mario, je reviens d’Inde et du trek du Chadar… cela nous donne 1/2 😉
Just… great !
Beaucoup aimé ton récit (oui, à part les coquilles mais tu me connais !), vraiment.
Et bravo pour l’ascension ! 🙂
Je suis content que ce récit t’ai plu Marie-Ange 🙂
Piotr :Pas vraiment d’accord avec toi en ce qui concerne la préparation : comme tout sport, la préparation physique est indispensable : il faut s’entretenir toute l’année et encore plus, lors d’activités plus intenses ! De toute façon, cela ne peut faire que du bien. Et c’est bien là le problème : beaucoup se lancent dans des défis ou des aventures en se disant “on verra bien” ! Eh bien non ! Pour moi c’est de la pure inconscience ! Cela n’empêche pas l’accident !
Ne JAMAIS faire confiance à des Italiennes quand il s’agit de la ponctualité. ;D ;D ;D
J’ai dévoré tes deux récits, Piotr! Dis-moi, est-ce que tu penses qu’il faut une bonne préparation physique pour cette ascension ? Vu comme tu le racontes, ça ,n’a pas l’air si difficile que çà.
pas vraiment besoin de préparation 🙂
juste suivre son rythme… ce qui différencie tout, sur cette montagne, c’est la sensibilité face au mal aigu des montagnes.
Ce qu’on ne sait pas avant de tenter, donc… 😉
Salut Piotr,
Bravo pour ton récit… tu m’as tenu en haleine de A à Z! C’est vraiment top. Je me sentais presque avec toi et tes “copines” de rando ;-). Rah et comme l’article se termine… ça m’a tout de suite fait penser à une discussion que j’ai eu avec mon père sur son voyage au Népal et ses mésaventures avec l’altitude… Il a aussi eu quelques problèmes d’estomac… Mais je sais déjà que tu es arrivé en haut toi! Reste plus qu’à svoir comment 😉
Si je t’ai tenu en haleine, pari réussi. 🙂
tsss, mets des
Dis-moi Piotr, c’est la saison qui est en cause ou tu n’as pas eu de bol ? C’est la première fois que je lis un récit d’ascension du Kili aussi humide, à moins que ça ne soit mon côté “positif” qui a occulté cet aspect des autres récits, ça ne serait pas la première fois !
Je comprends ton problème de polé polé maintenant ! Personnellement, je suis également incapable d’attendre quelqu’un lors d’une ascension, que ça soit à pied, en vélo ou n’importe quoi. J’ai besoin de monter à mon rythme, pas forcément très rapide, mais constant. Les personnes qui n’arrivent pas à suivre ne le comprennent pas forcément, mais ce n’est pas de l’individualisme, c’est juste qu’avancer, arrêter, avancer, arrêter … c’est mortel physiquement. D’ailleurs, je ne suis pas foutu de prendre de photos qui tiennent la route dans ces situations pour la même raison.
Tu n’as pas eu de difficulté à trouver ton rythme avec l’altitude ? J’ai souvenir qu’une fois 4000m, j’avais mis un certain temps à trouver un rythme suffisamment lent pour tenir sans m’arrêter. Mon polé polé à moi quoi !
Très chouette en tout cas comme récit, on s’y croirait, à par que j’ai les pieds bien au sec 😉
Peut-être Laurent, je ne sais pas 🙂 Enfin, personnellement, j’ai subi la pluie le premier jour, par la suite cela s’est calmé… sauf pour la montée où l’on a eu de la neige 🙂
A partir d’une certaine hauteur, on faisait des mini pauses histoire de s’habituer mais on peut aussi aller beaucoup plus lentement pour limiter les pauses en effet, le corps rentre alors dans un mode “automatique”
Merci beaucoup et bonne soirée.
Des récits. Je me débrouille assez bien pour trouver des infos, mais les récits, en ligne ou papier, sont souvent moins bien référencés, s’oublient malheureusement trop vite.
Mais je fais la demande uniquement car tu en parles dans ton précédent billet.
Ici :http://www.journaldutrek.com/la-montee-finale-du-kilimandjaro/
et ici http://calamonique.com/ascension-du-kilimandjaro-jour-5-le-sommet-arrivee-a-uhuru-peak-5-895-m/
j’en ai encore d’autres mais pas sur cet ordi 🙂
Oui je sais que c’est un art difficile et tu as bien raison de parler d’art. Chaque article est une petite oeuvre dont on reste fier grâce à ce challenge réussit justement !
Je me suis un peu doutée que tu allais bloquer sur ce passage “les filles à la traîne”. Comme le prénom l’indique c’est bien Haydée qui parle. Je suis une nana certes, ce qui ne m’empêche pas de critiquer les filles… C’était mon passage “misogynie”.
A vrai dire quand je te lisais je n’étais pas sûr de savoir si tu étais agacé de cette attente sur le chemin de part leur lenteur ou si c’était l’attente avant départ qui te dérangeait (vous ne partiez jamais à l’heure définie). J’ai donc rajouté mon point de vue qui est le suivant : A chaque ascension de quelque chose, ou à chaque activité sportive, je les trouve “mollassones” de manière générale. Je vais me faire lincher ! Bref …
S’ils ont limité à 4h, c’est sûrement qu’il y a une raison. 4h à montée en plus cela doit être long, et sur la fin, je peux imaginer, lorsque j’étais à la Paz à presque 4000m, je me voyais mal faire ne serait-ce qu’un cent mètres !!
Sans médoc : Vu qu’il t’en reste un paquet (d’ascension) tu sauras quoi faire à la prochaine. 🙂
Le truc c’est que tout article doit être publié et on n’a pas forcément le temps de profiter des relectures d’amis… ce n’est pas un livre. Mais on peut toujours corriger certains passages par la suite même si le résultat est moins visible avec les lecteurs… je viens d’ailleurs de le faire, juste parce que le rythme de certains passages ne me plaisait pas.
J’étais agacé de l’attente car partir en retard signifiait prendre le risque de se faire de nouveau tremper comme le premier jour et je n’aime pas vraiment dormir dans des sac de couchage trempés… ou marcher dans des chaussures mouillées. En trek, lorsque je marche en compagnie d’autres personnes, il m’arrive d’être plus lent le matin (surtout si j’ai mal dormi et pas assez manger)
Concernant les moins de 4h par jour, je me suis mal exprimé (sauf pour l’ascension) 4h maximum de marche par jour c’est seulement pour moi. Le jour 3, le temps normal est entre 6h et 8h et cela se ressent à cette altitude, le jour 4 le temps normal de marche avoisine les 6h. Tout dépend du rythme… concernant l’ascension, c’est entre 8h (AR) et 13h voir plus. Bien évidemment, on ne compare pas avec des ET comme Kilian Jornet 😉
Pour les prochaines ascensions, je ferai plus attention à ce que je mange mais je prendrai certainement quelque chose contre les ballonnements s’ils deviennent gênants. Tu sauras pourquoi pour la suite.
Très prenant comme récit comme le dit Didier. La phrase courte donne un rythme il n’y a pas de doute. Et c’est vrai qu’on a l’impression d’y être à certains moments.
Notamment lorsque tu parles des filles “à la traine”, j’ai malheureusement souvent ressenti ce phénomène agaçant. A croire que le sport est réservé au hommes. Dès lors qu’une activité se révèle un peu sportive, les filles ne sont plus là (en majorité). Alors disons les choses telles qu’elle sont : “On se fait chier du coup”. Heureusement que ce n’est pas toujours le cas.
4h de marche par jour ? C’est peu non ? J’imaginais ce genre d’ascension bien plus difficile.
J’avais marché dans l’Atlas au Maroc, nous comptions environ 7h de marche par jour (5h de montée, 2h de descente). Est-ce simplement pour que le corp s’habitue ?
Et les allemands qui prenaient des médocs à tout va n’avaient pas un petit spafon à te refiler ? 😉
Et à la question si j’ai aimé ce récit : Oui !
(Sinon petites coquilles tu peux effacer cette parenthèse : 1. “je suis parfois égoïste mais je crains que nous y serions encore si elles nous avaient … = il manque un mot non ? 2. il est tant de partir = temps ?)
Trouver le style adéquat qui permet l’immersion est un art bien difficile mais je pense tenir quelque chose… il y a cependant, comme tu le laisses sous-entendre Haydée, des progrès à faire pour maintenir le rythme sur la durée. Plus de texte est long, plus l’exercice est difficile. Mais bon, si c’était facile d’écrire et de partager les émotions, ou serait le challenge ? 🙂
Par contre, je n’ai pas compris très bien ce que tu reproches à ce passage “Notamment lorsque tu parles des filles « à la traine », j’ai malheureusement souvent ressenti ce phénomène agaçant. A croire que le sport est réservé au hommes. Dès lors qu’une activité se révèle un peu sportive, les filles ne sont plus là (en majorité). Alors disons les choses telles qu’elle sont : « On se fait chier du coup ».
Qui, on ? les filles ? C’est Haydée qui parle ou Tony ? (confusion) 🙂
Tu peux mettre plus de 4h par jour si tu suis les conseils des Polé polé mais en fait, ici, le rythme est lent pour faciliter l’acclimatation. Il n’y a pas de quoi marcher plus longtemps en fait, la distance à parcourir n’étant pas très grande au final. A peine 50km au total. Par contre, aller trop vite porte plus de risques de santé et d’échec. Il ne faut pas sous-estimer l’ascension finale, crois-moi 😉
Pour les treks ou seul la distance prime, évidemment, on marche plus. Tout dépend de l’altitude à laquelle tu te trouves. Cette été je compte faire la Hrp donc je vais marcher du matin au soir mais je ne vais pas dépasser les 5000, je resterai près des 4000 donc le rapport est différent. Chaque trek et ascension ont leur spécificité. Pour une ascension, une bonne acclimatation est un gage de réussite.
Je n’y ai pas pensé sur le coup: Je voulais faire l’ascension sans médocs. En “puriste” bon… 🙂
Merci pour les coquilles, je vais corriger…
Tu as de la chance d’avoir découvert ta passion pour la montagne à un moment où tu peux en profiter.
Egalement de la région Centre, c’est enceinte et au kirghizstan que j’ai pris la mesure de mon goût pour la marche et les montagnes. Parlant swahili, je me suis immédiatement renseignée sur le Kilimandjaro… il me faut attendre encore 10 ans pour pouvoir y emmener ma fille. Et j’ai comme l’impression que je ne pourrai éviter le “pole pole”.
Dans ton billet précédent, tu parles de récit sur cette ascension. Aurais-tu des références à partager ?
A bientôt, pour lire avec plaisir la suite (et fin ?).
Bonjour Tiphanya,
Oui, j’ai beaucoup de chance d’avoir le temps, l’envie et encore la force… bien que le budget aura du mal à suivre sans sponsors. Comme la photo, c’est une passion coûteuse.
Que cherches-tu comme type de récit : infos, d’autres récits ?
Du souffle. Un recit prenant et escarpe. La vision d’une étrange spiritualité en marche. Des camps de base comme autant d’étapes d’une montée vers une humanité primitive .. Ca envoie en rêves, Monsieur !. Hate de connaître le dénouement de cette belle aventure. Mention spéciale pour les photos .. 🙂
Merci
Tu est un peu méchant avec les riches toi pourtant ils sont à pied à faire l’ascension les couple que tu jugent par leurs habille et couleur de tente ils sont pas venu en Hélico !!! non plus
Ah aussi ou sont les filles ?
Bonjour Julie,
Je crois que tu as lu le passage de travers. C’est eux qui me jugent et ne répondent pas à mon bonjour.
Les filles sont loin, elles mettaient plus de temps entre chaque étape.
C’est très bien raconté, tu as réussi à m’accrocher dès le début et j’attends la suite avec impatience.
Quant à ta peur de devenir le “colonialiste” que tu hais chez les autres, je pense qu’à partir du moment où tu es conscient de ce genre de chose et que tu la hais, tu ne peux pas changer à ce point…mais mieux vaut rester vigilant au cas où 🙂
Bonjour Sébastien,)
Je suis allé voir ton site et “ouah, les belles images !”
Cela me fait plaisir de recevoir des commentaires positifs. J’ai eu peur que la seconde partie du récit, beaucoup plus longue que Kilimandjaro[1] soit moins intéressante. Bon, en tout cas, l’année commence bien pour les récits de voyage… j’espère vous tenir tous en haleine pour la suite !
Je ne “hais” pas les colonialistes, je trouve leurs remarques totalement déplacées… mais bon, avec l’âge, la surconsommation du JT de 13h de tf1 et un patrimoine qui progresse (loin d’être le cas pour le moment) il y a des risques. Je reste vigilant et je vérifie chaque jour s’il n’y a pas de symptômes physiques : petite moustache droite qui pousse, bras droit qui se lève… (
Très étrange de tomber sur ce post sur MA page facebook précisément ce soir d’insomnie.
Marceau, mon mari, mon Amour, le 29 janvier 2011 a été réveillé par Abed (Guide de Corto Safari) à cet endroit là précisément pour l’ascension finale, mais lui son ascension il l’a faite dans un autre monde… Il ne s’est jamais réveillé et est resté OVER THE RAINBOW.
Oedème Pulmonaire de Haute Altitude…
Je pense forcément que votre fin à vous a été plus heureuse… mais ne jamais oublier que la montagne sait être cruelle.
Bonjour Valérie,
J’avais retrouvé l’article concernant votre mari et je suis navré pour sa disparition.
Personnellement, je pense que la montagne n’est ni bonne ni mauvaise. Elle est dangereuse par essence et c’est les rêves des hommes et la malchance qui donnent naissance à des tragédies. Tous les rêveurs comme votre mari et moi-même sommes conscients des risques.
Ouppss ! j’en oublie ton récit du coup ! Désolé! Captivant et c’est bien écrit….Mais j’attends la suite !! Ce que je voulais dire dans mon précédent post, c’est que j’en ai vraiment bavé….Surtout la dernière étape effectuée à la lueur de la lune, sans la frontale !! Pour le final, il a fallu toute la persuasion du guide parce que j’ai failli abandonner… Mais j’ai réussi…sans être malade !
Pas besoin d’être désolé, si tu prends la peine de commenter Didier, c’est que tu as aimé 🙂
Je laisse un peu de suspense (et surtout, il me fallait bien découper cet article qui dépasse les 2000 mots) je pense que la dernière partie mérite vraiment un article pour elle toute seule… c’est un moment à part dans toute ascension, cela n’a rien à voir avec le reste (c’est mon impression)
Bon, tu verras ce que j’ai vécu dans la prochaine partie !
Une deuxième partie pleine de courage et d’abnégation pour cette ascension !! On sent dans ton parcours que tu as cette passion qui t’anime ! nan ?
Comme si à la fin de chaque journée, tu n’avais qu’une hâte…c’est de continuer la montée vertigineuse ! Mon dieu que je t’envie et je te remercie de nous faire rêver à travers cette deuxième partie ! Concernant les photos, elles sont magnifiques surtout la dernière avec les nuages et le coucher de soleil !
Bref, une deuxième partie de récie exaltante en attendant une troisième partie magique !
Bonjour Dimitri,
Oui, je suis devenu passionné… si je pouvais plus, je ferai plus mais il faut respecter les règles d’acclimatation sinon il y a un risque.
Merci pour les compliments. J’espère ne pas te décevoir pour la dernière partie.
Ha ! ha ! je revis ces moments comme si c’était hier ! Je suis stupéfait de ta forme et de la vitesse à laquelle tu as fait cette ascension ! Pourtant le coeur doit battre la chamade non ? Et puis, la règle du “Pole-Pole” est pourtant indispensable afin d’éviter l’accident….Mais bon, si tout cela ne te fais pas peur , pourquoi pas ? Attendons la suite….
Ce n’est pas terminé Didier 🙂 En effet, le polé polé est là pour éviter l’accident et ne pas se fatiguer mais moi je souhaitais surtout ne pas me mouiller afin de rester au sec. De plus, on largement le temps de se reposer de ce petit effort supplémentaire, mon corps récupérant très vite.
J’en conclue que tu as apprécié le récit.