#Chine premiers jours – J’ai commencé la rédaction de cet article sur mes premières impressions sur la Chine dans le train de nuit entre Shenyang et Beijing. Il devait être alors autour de 3h du matin dans le wagon seconde classe. Les paysages brumeux défilaient derrière la vitre embuée, entrecoupés parfois de longues cheminées industrielles crachant leur venin et des ronflements sourds des passagers. Le sommeil ne venait pas et n’y voyez pas là l’inconfort des couchettes “hard bed”, c’est juste que dans ce tadam tadam de métronome, mélodie hypnotisante, je réalisais subitement que j’étais vraiment dans l’Empire du Milieu…
Je me trouve actuellement dans l’un des Hutong de Pékin. Je suis fraîchement revenu d’une balade presque solitaire de quelques heures sur la Grande Muraille de Chine, rassasié de délicieuses nouilles dans un restaurant de l’une des petites ruelles quasiment anonyme dont l’adresse est notée en chinois quelque part dans mon carnet de voyage.
Être en Chine à en perdre sa langue
Je suis aphone. Au Japon, il y avait Magda qui pouvait déchiffrer les signes et articuler correctement des phrases simples et basiques mais néanmoins indispensables. Ici, je ne sais rien. Alors je souris, je gesticule, je dessine, je baragouine quelques sons. En un mot, je m’adapte. J’ai négligé la prononciation particulière des phrases de survie. Autant dire que je ne sais rien. Amusant quand on sait que j’ai rédigé un article contenant un petit lexique chinois sur que voir et visiter en chine.
Est-ce vraiment gênant d’avoir une connaissance nulle du chinois ?
Non, pour le moment, cela m’amuse la plupart du temps… je fais écrire en chinois les adresses de mes lieux d’hébergement et j’ai des phrases préparées que je montre au smartphone du type “Je veux réserver un billet seconde classe de… à… » « Je souhaite me rendre à… » Puis je tends mon carnet sur lequel est noté l’adresse ainsi que le téléphone de mon auberge, le conducteur du taxi l’utilise si besoin.
Dans les points névralgiques de communications : gare, aéroport, métro ainsi que dans les points touristiques, il y a de l’anglais pour vous guider avec souvent un guichet dédié. On ne se retrouve donc pas jeter immédiatement dans le grand bain de l’inconnu. On attrape la bouée salvatrice de l’alphabet romain avec grand plaisir lorsque cela est possible. A ma grande surprise, il se trouvera toujours une âme généreuse pour vous venir en aide. La jeune génération parle anglais et souvent, ceux qui permettent de me retrouver, dans le dédale de ruelles et d’informations, parlent bien mieux la langue de Shakespeare que la plupart d’entre nous. (Oui, il faut vous mettre à l’anglais !)
Ce qui détonne et étonne en Chine
Les habitudes culturelles chinoises. Évidemment, les quelques rots dans les restaurants, les quelques crachats dans les rues et les quelques pets des passants qui vous dépassent en marchant dans les parcs surprennent un peu. Je n’irai pas jusqu’à dire que je trouve cela naturel ou agréable mais qui suis-je pour les juger ? On fait avec.
Mais n’imaginez que les rues sont un champ de mine de crachats. Dans le métro, les gens s’efforcent de cracher dans les poubelles ou dans les circuits d’égouts. En ce qui concerna le fait de se racler la gorge pour se libérer d’un poids encombrant, mon grande père le faisait déjà. Cela ne me choque donc pas. C’est peut être là l’un des héritages de sa déportation au Kazakhstan étant jeune.
La gentillesse des chinois. La seconde bonne surprise est la bienveillance naturelle des gens qui viennent me porter secours, en anglais la plupart du temps mais pas que. Il ne se passe pas 5min, la carte dépliée au milieu d’un trottoir, la mine perdue, que quelqu’un vient me demander si tout va bien.
L’honnête des chinois. Je n’ai pas eu à faire aux prix “touristes”. Je ne sais pas si cela existe ici ou alors ils m’ont évité jusque là. Etant observateur, je vois combien donnent les clients dans les marchés/restaurants/magasins et lorsque je me renseigne du prix avec les mains (apprenez les chiffres en chinois avec les mains, indispensable !) c’est exactement la même chose, pas 1 yen de différence. Une bouteille de coca sur la Muraille de Chine ? 10y. Pareil qu’au restaurant en bas, soit 1,2e. (et le Lonely Planet trouve cela exorbitant et nous exhorte à faire attention aux arnaques, lol) alors que c’est moins cher que dans le métro de Paris !
Un coca/snacks dans mon auberge, le prix courant dans la rue, soit entre 4 et 5Y. Pas de surplus. Un problème avec votre chambre ? Exemple : j’ai réservé un lit dans une chambre 4 lits mixte. Or c’était une chambre pour 4 et non individuelle. Je paye le prix de départ et je reçois une chambre individuelle… Je demande combien coûte le taxi de mon auberge à un point donné. On me donne une fourchette, je reste exactement dans la fourchette et je prends souvent le taxi vu les prix 🙂
La pollution en Chine. Non, je n’ai jamais imaginé que je pourrai regarder de mes yeux le soleil en plein jour tellement le brouillard de pollution jaunâtre est dense et forme une sorte de filtre optique obscurcissant. Beijing est absolument cauchemardesque à ce niveau. Une atmosphère irréelle où on a l’impression de se trouver sous une coupole jaunâtre irrespirable. Après une journée de marche, il n’est pas rare que ma tête tourne et que j’ai des envies de nausées. Je comprends pourquoi les expatriés souhaitent fuir Beijing. Invivable. Cela m’a clairement enlevé toute envie de m’attarder pour les visites…
La Chine est un jeu géant de construction lego
C’est une course contre la montre, le réveil d un géant assoupi durant des siècles. On croirait que les chinois sous sous le coup d’un ultimatum ! A peine débarqué dans la capitale du Liannin, à Shenyang (seulement 9ème agglomération du pays de par sa population) que je découvre un paysage qui se transforme à un rythme impossible (insoutenable est le mot qui me pend aux lèvres). Les rues sont égorgées par les chantiers. Grue sur Grue. On a l’impression d’assister à la naissance d’un nouvel Manhattan tant les bâtiments rivalisent de hauteur et les boulevards de largeur. On peut voir les étages progresser de jour en jour ! Le quartier de la Défense peut aller se rhabiller. Comment imaginer que l’horizon inondé de barres verticales sans saveurs et sans goûts, pour la grande majorité, est resté plat durant des siècles… la magie de cet enchevêtrements de toits pointus et de vieilles tuiles aujourd’hui disparaît et cela continue à l’être puisque les Hutong (quartiers traditionnels de Beijing) déjà rasés à 60% sont continuellement toujours menacés par l’urbanisme effréné. (pensez-donc, 20 millions d’habitants ! A peine moins d’1/3 de la population française dans une ville !)
Qu’écrit-il au milieu des allées, emplissant les pavés de ses signes ? Est-ce un poème ? Son chagrin romancé qu’íl y déverse avec tant d’ardeur ?
Est-ce l’amertume ? La nostalgie de temps révolus ? Est-ce des pages du livre rouge qu’il copie ainsi ?
Je ne saurai vous le dire. Mais son dévouement à la tâche me fascine. Sa concentration est palpable. Il répète inlassablement sur des dizaines et des dizaines de mètres la même partition.
Il regarde sa feuille, il prend un air inspiré, il se baisse, il dessine une lettre et il passe au pavé suivant, ses admirateurs se déplaçant à son rythme. Le fait-il pour l’argent ? Je n’ai pas vu de coupole. Alors pourquoi s’échine t-il ainsi, dans l’écriture d un art éphémère
Discussion avec un jeune chinois
Nous abordons de multiples sujets sans tabous : essor de la Chine, inégalités sociales, la capacité de travail des chinois et leur résilence, l’excellence du niveau d’anglais comparé à nous français (à la culture de langue souvent monogame). On évoque son espoir du parti d’améliorer la situation de la communauté chinois, la place retrouvée de la Chine dans l’échiquier mondiale, la difficulté de trouver une femme (conséquence de la politique d’enfant unique, les enfants mâles ont été culturellement privilégiés, il y aurait 25 000 000 de célibataires chinois du fait de cette disproportion), son enfance et son regard sans équivoque sur les progrès encore à accomplir. (non ce n’est pas l’enfant de la photo, elle a été prise à la Cité Interdite 😉
Chine : Grande muraille et Cité Interdite
Extraordinaire. Oui, malgré la foule à la cité Interdite et grâce à son absence lors de la balade sur la grande muraille de Chine (section Jin Sha ling , tour entre 280 et 380 Y, transport, repas, entrée (téléphérique non compris), voilà le mot qui décrit le mieux cette découverte. Et encore, j’ai vu et je ne verrai que si peu… un mois passent vite !
Néanmoins, je vous déconseille la période des fêtes chinoises pour votre périple… enfin, si vous tenez à votre santé.
Je ne souhaite et je ne peux m’attarder plus. Je planifie mon voyage en Chine au jour le jour et j’ai encore pas mal de choses à organiser (tout le reste en fait. Oui, on peut partir en voyager et tout planifier à la dernière minute !). Je vous laisse en images prises au smartphone sous instagram, on aura encore l’occasion de parler de la Chine. Rassurez-vous, ce n’est que le début.
N’oubliez pas que vous pouvez me suivre sur instagram (photos que j’essaie de mettre à jour quand c’est possible) et sur Facebook.
Si vous souhaitez relire des articles des mes précédents voyage sur ce blog avec des photos instagram prises en live, il y a celui de mon voyage au Japon ou en Nouvelle-Zélande.
Pour lire l’article contenant toutes les photos et les impressions après un mois en Chine.
[well]Pour préparer votre séjour en Chine
- Guide Chine : Guide Lonely Planet Chine
- Transport Chine : trouver un vol pas AR pour la Chine
Premières photos en Chine.
La cité interdite me fascine toujours autant par sa taille et par sa beauté!
Je m’extasie à chaque fois sur ses photos!
Un article à chaud comme je les aime! Par contre, si tu n’avais pas mentionné la pollution, on l’aurait deviné: tes photos la trahissent… Il y a comme un filtre brumeux. C’est assez effrayant, en fait!
Bonjour Piotr,
Un grand merci pour ce fabuleux récit. Au moins avec toi, on sait a quoi s’attendre: tu ne fais pas de publicité mensongère sur certaines destinations. La chine : quel dépaysement !!! c’est incroyable. Dommage que tu n’es pas pu savoir ce que cet homme a inscrit sur le sol !! (cela m’intrigue maintenant !
Bonne route pour la suite 🙂
Hello Camille,
Bah, on peut être emporté par l’enthousiasme sur certaines destinations mais j’essaie de restituer fidèlement ce que je ressens.
Bon courage pour savoir ce qu’il écrit… ou alors demande à un chinois 😉
Très sympathique comme article…
Je reconnais certains de mes étonnements, lors de ma première rencontre avec la Chine, qui remonte à… plus de 8 ans dis donc!
Elle a depuis beaucoup changé, mais une chose reste, pour longtemps je crois: sa capacité à nous surprendre, encore & toujours.
Zhu ni yi lu ping an, comme on dit là-bas 🙂
Les campagnes n’ont peut-être pas tant évolues que cela, à l’abris de la folie immobilière mais aussi loin de l’amélioration du niveau de vie… mais bon, ce n’est qu’une impression.
8 ans, le temps passe vite…
Xièxiè 😉
Quelle agréable surprise que ces tarifs touristes identiques aux tarifs maisons !! Au moins on est pas pris pour des vaches à lait, et rien que ça, bah ça peut motiver un choix de destination !
C’est vrai que quand on se rend compte tu tarif que l’on subit parfois avec notre simple état de touriste, il y a de quoi être bien énervé !!
Bien sur Guillaume, il y aura toujours des exceptions mais pour l’instant, je n en ai pas rencontre… croisons les doigts 😉
Très chouette article, j’aime beaucoup le style utilisé, particulièrement dans la rédaction de ton introduction : on se croirait assis sur la banquette d’à côté, regardant distraitement par la fenêtre dans ce train de nuit.
Je ne me suis pas encore aventurée en Chine, mais ça viendra. Jusqu’il y a quelques années, je pensais que c’était un pays dans lequel voyager en sac à dos et en indépendant étant compliqué, voire déconseillé. Mais je me rends compte que tout est possible, et que c’est souvent la méconnaissance qui crée des idées reçues sur les endroits “visitables” ou non.
Je pensais justement l’autre jour à ces voyages dans des pays dont je ne connais absolument pas la langue ; mais cette difficulté me semble surmontable, comme tu le dis si bien. Le langage corporel reste assez universel (même si on compte différemment sur les mains en Chine !).
On a tous nos certitudes Amandine, façonnée d’une part part l’imaginaire et d’autre part part les médias mais la plupart des sentiers ont déjà été battus par des milliers de voyageurs… donc… le monde entier est visitable 😉
Il y a un dépaysement mais rien n’est insurmontable pour celui qui sait se débrouiller un minimum. Avec toute la technologie actuelle, c’est vraiment beaucoup plus facile !
Content que tu apprécies l’article.
C’est drôle que tu parle de crachat, pet et rot ça reflète à mon avis l’impacte de la pollution sur les chinois sinon pour le reste il y a tant à voir, j’ai aussi été choqué par le phénomène “politique d’enfant unique ” et le faite de privilégié les mal ? je suppose pour travailler deux fois plus c’est tellement communiste !!! et je pense q’un jours le gouvernement va être dépasser par la population si on cesse bien sur de les hypnotisé 😉
Pas compris du tout la première phrase Armelle… les chinois avaient une approche de l’hygiène différente bien avant la pollution…
travailler plus n’est pas communiste, c’est aussi inhérent à une culture asiatique, aussi présente en Chine et le communisme ne date que de 50 ans, la Chine a 5000 ans d’histoires derrière elle:
Je lis plein d’idées et de raccourcis du à une méconnaissance totale de ce pays dans ton commentaire…
Okay, tu a tout a fait raison je ne savais pas de quoi je parlais et tu a bien résumer mon commentaire par la méconnaissance du pays et de son histoire 🙁
NB; tu pourrais stp changer la couleur de l’écriture pour les commentaire des fois pour relire ou pour corrigé c’est pénible ce gris , merci
En te lisant, avec les quelques mots chinois indiqués sur le smartphone, j’ai pensé de suite à la derniere pub pour la Société Générale que tu dois sûrement connaître où le voyageur qui vient retirer de l’argent dans une petite banque chinoise est pris pour un voleur (mauvaise traduction faite par son smartphone) … On voit là non seulement la barrière de la langue mais aussi celle de l’écrit avec toute la difficulté de se faire comprendre dans un tel pays …
Sinon tes photos sont réellement magnifiques et montrent bien la beauté et la richesse culturelle de ce pays qui doit être très sympa à visiter.
Je n’ai pas de tele chez moi Christophe et j’habite en Pologne donc je ne connais pas la pub 🙂
Il est difficile de se faire comprendre pour des sujets precis mais il suffit d’avoir un petit lexique de phrases preparees, d’etre souriant, pas timide et c’est parti mon kiki 🙂
Ceux ne sont que de simples photos de smartphone mais merci. Les photos en developpement au retour seront mieux (j’espere 😉
Voici le lien pour la pub en question : http://www.youtube.com/watch?v=XRpeqdJ0nao 😉
ah oui, en effet ^^ Comme quoi, ils peuvent faire ds pubs amusantes !
Salut Piotr,
Intéressant ton article! On te rejoint sur presque tout les points… On a aussi trouvé les chinois serviables et souriants… certain même ouverts à la discussion sur les sujets un peu plus tabou de l’empire du milieu (c’est d’ailleurs toujours intéressant de pouvoir discuter de ces sujets à différents endroits de la Chine)… et oui, les crachats et autres délicatesses, on s’y fait… on a pas à juger! Par contre on a un peu plus de mal avec la pollution et la façon en général qu’ont les chinois de jeter leurs ordures n’importe ou… Mais c’est de loins pas suffisent pour nous gâcher notre plaisir 😉
Par contre pour le niveau d’anglais, là on est pas tellement d’accord. A part nos hôtes couchsurfing et dans les guesthouse de backpackers, on a rarement rencontré des gens qui parlaient 3 mots d’anglais. Même les jeunes, qui commencent à apprendre l’anglais à l’école, arrivent difficilement à s’exprimer (selon notre expérience). Et c’est évidemment encore plus vrai dès que tu sors de Pékin… mais bon, comme tu l’as bien dit, il y’a plein de moyens de se faire comprendre 😉
Fais nous signe si tu passes par le sud de la Chine… On se dirige tranquillement vers Canton (on part le 25 octobre)… ça nous ferait plaisir de boire un verre 😉
Salut Benoit,
De Shenyang à Beijing cela ne reste que de très courtes impressions mais j’ai rencontré pas mal de chinois qui parlaient anglais, rue, parc, guichet, train… peut-être que je les attire aussi hein 🙂 Cela ne veut pas dire que tous le parlent mais ceux avec lesquels je parle ont un très bon niveau je trouve.
Pour la pollution, j’ai lu votre constat dans l’article… malheureusement c’est le même partout, au Pérou c’était pareil… et durant les étapes du Gr20, je remplissais mes poches de papiers sans compter les mini décharges si les touristes avaient accès à certaines sections. On n’est pas vraiment mieux sur ce point je trouve même si on fait plus d’efforts de notre côté et que l’on est plus sensibilisé. D’un autre côté, tu trouves les ramasseurs qui prennent tout ce qu’ils trouvent, papier, bouteilles, métal pour le revendre.
Pour le verre, avec grand plaisir si on se croise 😉
Toi et Novo-Monde êtes en train de me guérir de mon mal chinois. Quoi ça ? Eh bien oui, bien qu’adorant l’Asie et l’avoir pas mal parcourue, l’empire du Milieu est jusqu’à présent resté sur la touche. Pourquoi, je ne sais trop. Juste une certaine tendance à me focaliser sur les témoignages des voyageurs qui n’avaient pas accroché. C’est idiot, mais nul n’est parfait !
Et très intrigant en effet ce craie-graffer des pavés.
Si je ne me trompe pas cela doit être la signature du fabricant des briques 🙂
Je ne place jamais la barre trop haut donc je ne suis jamais vraiment décu de mon côté.
De très belles photos. Impresionnant la pollution sinon non? A l’heure ou je parle l’air est “é”very unhealthy” avec 237 au niveau de pllution, soit 2,37 fois plus que le seuil d’alerte à Paris et 6 fois plus que le seuil recommandé par l’OMS (source: http://bjair.info/)
Une journée ordinaire à Beijing…
Déprimant serait le mot plus approprié. Envie de fuir la capitale dés que je dois m’aventurer hors de mon hutong à l’atmosphère moins corrosive !
Photos magnifiques et comme toujours je prend beaucoup de plaisir à te lire et à suivre tes épopées. Je rêve de pouvoir suivre tes traces un jour … en commençant par le GR20 … mais j'ai un peu de mal à me lancer seule dans cette aventure (différente d'un simple voyage).
En tout cas, je t'envie … nan c'est pas beau, je ne devrais pas ! :-))
Bon séjour et longue vie à tes récits…. j'ai encore besoin de rêver un peu avant de me décider à franchir le pas un jour. 🙂
Une fois sur la route ma foi… on y est. Tout devient une évidence. Ou semble l’être.
Tu sais, je rencontre des femmes et des hommes voyageant seuls ou en couple. Parfois depuis plus de 10 ans…
Une vie beaucoup plus fascinante et riche que la mienne… 😉